Certains hésitent encore à changer de vie, notamment à cause du regard des autres, mais le regard des autres est-il réellement le bon? Pas sur, surtout si l’on prend en compte certains arguments qui méritent d’être entendus…
Source de l’image: Toitsalternatifs.fr
1 – Ceux qui vivent de manière alternative sont asociaux
C’est l’une des idées reçues les plus répandues sur les personnes qui vivent autrement. Il y a ce mythe persistant qui consiste à dire que ceux qui vivent en dehors de la société vivent isolés au fond des bois. Pourtant, vivre autrement ne veut pas forcément dire s’isoler de tout. Bien au contraire, la plupart des gens qui choisissent un mode de vie alternatif le font pour recréer des rapports humains plus forts. Il y a ainsi différentes manières de vivre autrement et d’avoir une vie sociale épanouie :
- Il y a les personnes qui vivent sur les routes, en Tiny Little House, en Van, camping-car ou camion aménagé. Ces nomades rencontrent continuellement du monde sur les routes et s’enrichissent du vécu de chaque personne qu’ils croisent.
- Il y a aussi les communautés construites pour mieux partager ensemble les moments du quotidien
Et on peut tout aussi bien habiter dans un village, aller travailler, tout en optant pour une maison écologique, une yourte, et pourquoi pas une cabane.
2 – Les personnes qui vivent autrement sont des utopistes qui « reviendront forcément à la réalité un jour ou l’autre »
Depuis notre naissance nous sonnes tous conditionnés pour suivre un seul mode de vie : étudier, trouver un travail, économiser et emprunter de l’argent pour s’acheter une maison, avoir des enfants, les envoyer à l’école, et ainsi de suite… jusqu’à la retraite. Pourquoi notre vie devrait suivre un modèle unique, sois-disant parfait ?
Par revendication écologique, pour réduire leur impact sur l’environnement et/ou par envie de liberté, ces personnes qui vivent de manière alternative ont une autre conception de la vie. Beaucoup d’entre elles vivent ainsi, plus simplement, depuis plusieurs années, voire des dizaines d’années. Elles ont mis en place d’autres modèles économiques, écologiques, sociales, qui fonctionnent. Encore trop peu médiatisées et trop souvent caricaturées, les modes de vies alternatifs sont pourtant tout à fait viables sur le long terme.
3 – Les personnes qui vivent en communauté sont des illuminés
C’est l’une des autres idées reçues parmi les plus tenaces : ceux qui vivent en communauté sont des illuminés guidés par des gourous fanatiques et/ou des préceptes d’un autre âge.
Pourtant, la grande majorité des communautés sont simplement composées de familles, de couples, de célibataires, de personnes de tous âges, qui ont simplement fait le choix de vivre dans un environnement qui leur convient davantage.
Entourés de personnes qui ont le mêmes idéaux et la même volonté de changer les choses, ils aspirent à un monde plus humain, plus solidaire et plus respectueux de l’environnement. Est-ce si fou que cela de vouloir un monde meilleur et d’agir pour cela ?
4 – Ceux qui vivent de manière alternative sont des profiteurs
Beaucoup demandent « Mais comment font-ils pour vivre financièrement ? Encore des profiteurs qui vivent de l’aide sociale ?! »
Pourtant, vivre de manière alternatif ne veut pas dire ne pas travailler.
Déjà, il faut savoir que vivre autrement c’est souvent faire le choix de vivre plus simplement. Donc quand on vit plus simplement on réduit nos besoins.
Pour subvenir à ses besoins il y a toujours le système D : le troc de livres, de jouets, de vêtements par exemple pour les enfants. Cultiver ses propres fruits et légumes. Faire du wwoofing (aide dans des exploitations agricoles en échange de nourriture et d’un lit)….
Aujourd’hui il est aussi possible de travailler à distance, grâce à une bonne connexion internet. On peut être graphiste, programmeur, photographe….
Et enfin, on peut toujours travailler en tant que saisonnier. S’arrêter quelques semaines, gagner suffisamment d’argent et reprendre sa liberté.
5 – Ces personnes imposent leur mode de vie à leurs enfants
Quand on décide de vivre autrement et qu’on est en famille, on entraine forcément ses enfants dans son mode de vie. C’est vrai.
Mais, si on y réfléchit bien, c’est tout autant le cas des personnes sédentaires qui vivent au rythme du métro boulot dodo. Dans tous les cas on impose à nos enfants nos différents modes de vie. On impose aux enfants le rythme scolaire : les amener à l’école tôt le matin, les récupérer tard le soir. On leur impose de ne pas voir leurs parents de la journée car il faut bien travailler pour payer les factures, la nouvelle voiture, la nounou…
Vivre autrement ne fait pas de vous des irresponsables. Les personnes qui adaptent un autre mode de vie donne aussi une éducation à leurs enfants, en faisant par exemple l’école à la maison, ou en faisant voyager leurs enfants au bout du monde. Les enfants apprennent tout aussi bien, à leur rythme, rencontrent d’autres enfants, sociabilisent, apprennent différentes langue. Souvent, les parents demandent l’avis des enfants, s’adaptent à leur rythme.
Chaque mode de vie a ses avantages et ses inconvénients, il n’y en a pas un meilleur que les autres. Mais le modèle qu’impose la société actuellement n’est pas le seul modèle qui existe et c’est à vous de choisir celui qui vous convient le mieux.
On espère que cet article sur les idées reçues sur les personnes qui vivent autrement ont mis un terme à la mauvaise image qu’on peut se faire sur les vies alternatives.
Source: Toitsalternatifs.fr
J’attends avec impatience l’avis des frustrés aigris, qui ne manqueront pas de ressortir tous leurs poncifs habituels de petits esprits formatés (hippies gôchissss, staliniens, punks à chien)…
Pour vivre autrement, il n’est pas nécessaire de se transformer en troglodyte !
La plupart d’entre nous n’ont pas cet esprit d’aventure et restent attirés par la société urbanisée.
cela n’enlève rien à la valeur de ceux qui choisissent un mode de vie différents.
Pour vivre autrement, modifier la perception de son mode de vie peut être amplement suffisant.
Consommer et faire du shopping étaient encore, il y a peu, un plaisir hors, je constate, à écouter les gens parler dans ces hypermarchés, que le plaisir n’y est plus et que « consommer » est plutôt devenu une charge qu’un loisir !
Aujourd’hui, le plaisir est plutôt d’aller flâner sur des marchés certifiés bio en compagnie de quelques amis le Samedi ou le Dimanche et de se refiler des idées de « nouvelle consommation ».
Dans le même style ; …Pourquoi vos grands-parents n’avaient pas d’allergies alimentaires… mais vous oui !
http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/06/pourquoi-vos-grands-parents-n-avaient-pas-d-allergies-alimentaires-mais-vous-oui.html