Vidéo: le jour où la France est mourue

Quoi qu’on en dise, la France n’est pas en très bon état, bien au contraire… Sa représentativité sur la planète? Ridiculisée, surtout avec les deux derniers présidents, l’un était plus mafieux que patriote, le second tellement mou qu’il n’a jamais impressionné quiconque au niveau géopolitique, il se contente juste de suivre les ordres.

Alors oui, au point où elle en est, la France est mourue, car même sa langue est ravagée, malmenée, de manière tragique, même à la télévision les jingles en anglais se multiplient, triste. L’on pourrait parler de l’image du pays à travers la planète, de sa liberté de la presse, de son armée, de sa richesse, de son histoire, mais là encore, il ne reste plus grand chose.

France mariane pleurs

Alors voici une excellente vidéo qui se présente en peu de mots: « Exposé vulgarisé. Comprendre simplement les institutions de l’Union européenne, quelle place la France y tient et quelles en sont les conséquences. »

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Mais qui en parle? Qui ose réellement dénoncer tout cela? Il y a bien quelques personnalités comme Pierre Jovanovic, Etienne Chouard, Phillipe Pascot, François Asselineau, Régis Chamagne et j’en passe, mais il y a également des personnes qui normalement n’ont pas le droit à la parole sur ce sujet, des généraux français qui aiment leur pays, et qui ont trop tendance à énoncer quelques vérités qui n’aident pas à une éventuelle réellection en 2017…

Des hauts gradés de l’armée ont décidé de rompre le silence. Chacun à leur manière, les généraux Soubelet, Tauzin et Piquemal font part de leur inquiétude quant à l’avenir du pays. Focus sur les nouveaux forts en gueule de la Grande Muette.

La Grande Muette, murée depuis des décennies dans son silence, retrouve peu à peu de la voix. Le général Soubelet, encore en activité, publie un livre pour expliquer que «la sécurité dans notre pays [la France] n’est pas assurée comme elle le devrait». Le général Tauzin a quitté l’armée mais il envisage de se présenter à la prochaine élection présidentielle avec l’ambition de «refonder la politique comme service de l’homme et du citoyen». Christian Piquemal, ancien commandant de la Légion étrangère, déchaîne les passions lorsque les caméras filment son arrestation pendant une manifestation de Pegida à Calais. Pendant ce temps là, du côté de l’Elysée et de Matignon, on a des migraines. Bertrand Soubelet est démis de ses fonctions et Christian Piquemal se retrouvera devant un juge le 12 mai.

Ces prises de paroles pousseront-elles d’autres militaires à jouer avec les limites du droit de réserve ? Une question légitime dont la réponse ne saura connue que dans le futur. En attendant, RT France vous propose de vous intéresser d’un peu plus près à ces trois figures. Des hommes qui ont consacré leur vie à la France et qui sont inquiets pour son avenir.

Soubelet, le «général Courage»

Un jour de décembre 2013, les portes de l’Assemblée nationale voient passer un homme en uniforme. Plus habitués à croiser des costumes et des cravates, les employés du Palais Bourbon regardent avec curiosité. Bertrand Soubelet est alors inconnu du grand public. Il vient à la rencontre du député socialiste Jean-Pierre Blazy et de sa commission parlementaire. A l’ordre du jour ? Le travail de la gendarmerie nationale contre l’insécurité. Le général Soubelet en est le patron des opérations et de l’emploi. A mille lieues d’imaginer la tournure que prendront les événements, il livre sans détour son sentiment et ses inquiétudes. Après tout, pas moins de quatre étoiles sont accrochés à son uniforme. Il parle d’une situation «préoccupante» et «difficile». Les moyens d’actions sont «insuffisants» pour lutter contre une «montée» de la délinquance. Il interpelle : «La charge de travail pèse sur l’équilibre personnel et familial des militaires. Et, surtout, la population sait-elle à quel point les hommes de la gendarmerie sont sollicités ?» Dans son viseur : la justice. Il évoque une politique pénale «qui pose problème» au plan national.

 
Le général Soubelet lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

Quelques semaines plus tard, les médias parlent d’une séance ayant viré à la critique du gouvernement. Une période très difficile débute. Durant des mois, il est «court-circuité». Même s’il regrette que «le sens» de ses propos ait été «systématiquement» détourné, le général sera démis de ses fonctions au mois d’août 2014. Dorénavant, il sera à la tête de la gendarmerie d’outre-mer. Une mutation en forme de punition qui lui vaut le surnom de «général Courage» par ses défenseurs.

Ce militaire à la carrière exemplaire vient d’être lâché par l’armée. Difficile à avaler pour un homme qui a consacré sa vie à la France. Fils d’un industriel, ce basque d’origine est très respecté de ses semblables. Le journaliste du Figaro Cyril Hofstein le décrit comme un homme «engagé, parfois sec, toujours ferme, ne craignant ni confrontation ni controverse». Décoré de la Légion d’honneur et de la croix de la Valeur militaire, il voulait déjà être gendarme à l’âge de 8 ans. S’en est suivi une carrière fulgurante qui l’a mené de Saint-Cyr, à l’Allemagne en passant par la guerre civile en Haïti en 2004.

Loin d’avoir été étouffée, sa soif de s’exprimer a trouvé un nouveau canal. Le 24 mars 2016, Bertrand Soubelet, 56 ans, a publié Tout ce qu’il ne faut pas dire. Un livre en partie motivé par les attentats de 2015. «Des pressions ont été exercées sur moi pour me faire quitter la gendarmerie qui a été ma vie pendant trente-cinq ans», explique le général. «Désormais personne ne peut m’opposer un pseudo devoir de réserve. D’où ce livre. Mon diagnostic est simple : la sécurité est l’affaire de tous. Il est temps de réagir, grand temps. Il y a urgence. Notre société est en danger. Jamais le danger n’a été aussi menaçant», poursuit le militaire. Se défendant de toutes considérations politiques, Bertrand Soubelet s’en prend à nouveau au système judiciaire. Il s’interroge : «Comment expliquer, dans un Etat de droit, que des règles juridiques empêchent de poursuivre des délinquants et que des victimes ne puissent pas obtenir réparation ?»

Il évoque un pays devenu «poudrière» avant de souligner que les délinquants disposent «de stocks d’armes illicites qui sont le reliquat des guerres d’Europe centrale». Selon lui, la surpopulation carcérale est un défi majeur sur lequel «les politiques de tous bords se brisent les uns après les autres».

Ses prises de positions, exprimées en public, lui ont valu, à nouveau, l’ire des hautes instances. Le 21 avril, le directeur général de la gendarmerie nationale, Denis Favier, a confirmé que le général Soubelet était «appelé à changer d’affectation dans les jours qui viennent». Une habitude.

Didier Tauzin, le général qui voulait entrer à l’Elysée

Le 8 janvier 1959, René Cotty remet son mandat de président à Charles de Gaulle. Un général rentre à l’Elysée. 57 ans plus tard et toutes proportions gardées, Didier Tauzin verrait bien un militaire à nouveau dans le costume du président. Et pourquoi pas lui-même.

Agé de 55 ans, ce général de division de l’armée de terre s’est mis en tête de se présenter à la présidentielle de 2017. Depuis quelques mois, il place ses pions. Site internet, quelques apparitions dans les médias et surtout, un livre programme. Publié en février 2016, Rebâtir la France. Le projet présidentiel, entend convaincre les électeurs dégoûtés par les partis politiques. L’homme intrigue. Sa page Facebook compte presque 13 000 «like» et il affirme que plus d’une vingtaine de maires lui ont déjà promis leurs soutiens. La tournée de présentation de son livre connaît un certain succès. Le général Tauzin a fait salle comble dans plusieurs villes comme Nice, Nancy, Lyon ou Clermont-Ferrand.

Son appétence pour la politique est venue sur le tard. A l’instar du général Soubelet, Didier Tauzin est un militaire respecté de ses pairs. Officier de la Légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre national du Mérite et Croix de la Valeur militaire, cet ancien commandant du 1er Régiment de Parachutiste d’Infanterie de Marine a notamment participé au conflit rwandais. Accusé d’être en partie responsable du génocide, il a écrit deux livres pour s’en défendre : Rwanda : Je demande justice pour la Franceet ses soldats et La Haine à nos trousses de Kigali à Paris.

Sa carrière militaire lui a en partie été inspiré par le parcours de son père. Un homme dont la vie pourrait être transposée à l’écran par un scénariste hollywoodien. Raoul Tauzin s’engage comme soldat en 1939. Après avoir été fait prisonnier, il s’évade pour rejoindre le général de Gaulle à Londres. Durant le conflit, il officie en tant que parachutiste SAS de la France Libre. Une fois l’armistice signée, il s’engage en Indochine et participe à la célèbre bataille de Dien Bien Phu avant d’être à nouveau capturé et incarcéré, cette fois dans des camps viets. Il participe également au conflit en Algérie. Raoul Tauzin finira par s’engager en politique et deviendra même vice-président du conseil général de la Charente.

Didier dans les traces de Raoul ? Le général Tauzin s’y est longtemps refusé. En 2005-2006, il vit une expérience qui le met en relation avec la politique. La ministre de la Défense d’alors, Michèle Alliot-Marie, lui demande de mettre en place l’Etablissement public d’insertion de la défense (EPIDe), une structure favorisant l’insertion de jeunes Français défavorisés. «La politique au sens le plus fort du terme», selon lui. Quand son idée d’élargir l’EPIDe se voit refuser, il décide de quitter l’armée.

Le colonel Tauzin au Rwanda avec le 1er RPIma.

Si Didier Tauzin se dit intéressé par la politique depuis l’âge de 25 ans, c’est l’épisode de la lutte contre le mariage pour tous qui va servir de véritable déclic. En 2012 et 2013, des centaines de milliers de Français battent le pavé contre la réforme de Christiane Taubira. Le général est de ceux là. N’acceptant pas de «s’entendre traiter de fasciste par Manuel Valls», il dit craindre «une dérive sécuritaire anti-démocratique».

Cette crainte, il va s’en servir comme d’un carburant pour remplir son encrier. Il prend la plume et couche sur papier Rebâtir la France. Sorti en 2015, l’ouvrage contient une analyse grave mais optimiste de l’état de la France. «J’ai vécu quatre guerres civiles sur le terrain, et je n’accepte pas de rester à ne rien faire quand la France risque de sombrer dans ce genre d’épreuve, même si, je le répète, l’issue ne fait pour moi aucun doute : la France vivra», explique-t-il.

Son intellect, il l’a façonné avec des sources aussi différentes que Karl Marx, Jacques-Bénigne Bossuet, Charles Maurras, Le Livre vert de Mouammar Kadhafi, les Mémoires de Charles de Gaulle, le Livre rouge de Mao Zedong ou encore Le Coup d’État permanent de François Mitterrand.

La pensée politique du général Tauzin est tournée vers la réalisation de trois objectifs. D’abord, la lutte contre le chômage. «Il est nécessaire de mener une politique économique volontariste afin de briser tous les carcans qui retiennent les fabuleuses énergies des Français», souligne-t-il.

Un autre de ses combats prioritaires concerne le communautarisme. Il se désole que la France soit incapable «de présenter un projet à sa population». «On ne parvient pas à intégrer les populations immigrées. Il est urgent de refonder l’unité nationale par la mise en avant d’un socle culturel et un but commun», propose-t-il.

 

Christian Piquemal, le sulfureux

Nous sommes le 6 février 2016. A Calais, la situation devient de plus en plus tendue. La «Jungle», le plus grand camp de migrants du pays, est au centre de toutes les attentions. C’est dans ce cadre que Pegida, mouvement islamophobe né en Allemagne, appelle les citoyens en colère à se réunir. Quelques jours auparavant, la préfecture avait interdit le rassemblement. 150 personnes décident de braver la prohibition et manifestent leur colère aux cris de «On est chez nous» et entonnent la Marseillaise.

Christian Piquemal partage avec Bertrand Soubelet et Didier Tauzin une même appétence pour la liberté d’expression. Mais il est clairement le plus sulfureux. Passé par Saint-Cyr et diplômé en ingénierie nucléaire, sa carrière est riche de plus de quarante années au service de la France. Tchad, Bosnie, le général 4 étoiles sert dans plusieurs pays avant de prendre la tête, en 1994, de la prestigieuse Légion étrangère. En 2000, il dépose son fusil. L’occasion de s’occuper de son cercle de réflexion des «Citoyens-Patriotes». Une fois sur le site internet, une référence à Ernest Renan accueille le lecteur : «Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes.»

Le think-tank revendique clairement son but : «Fran­çaises et Fran­çais de bonne volonté, de toutes ori­gines socio­pro­fes­sion­nelles, obé­diences poli­tiques et confes­sions reli­gieuses, nous, «Citoyens et Patriotes», nous vou­lons pré­ser­ver, res­tau­rer, les valeurs qui ont fait la gran­deur et le rayon­ne­ment de la France à un moment où n’existaient pas encore les frac­tures, dérives, actuel­le­ment obser­vées…»

Les inquiétudes de Christian Piquemal au regard de «l’invasion sourde, mais rapide, du radi­ca­lisme reli­gieux et du racisme anti blanc» lui ont valu de se faire cataloguer par certains médias à l’extrême droite. Même ses camarades militaires ont fait preuve d’une certaine frilosité lors de son arrestation. La Fédération des sociétés d’anciens de la Légion étrangère s’est désolidarisé de son action. Il a cependant pu compter sur quelques soutiens comme celui du général Bruno Dary et de… Didier Tauzin.

 

Au début des années 1990, Christian Piquemal avait exercé au sein des cabinets militaires de plusieurs Premiers ministres tels que Michel Rocard, Edith Cresson ou encore Pierre Bérégovoy. Tous des socialistes. Il s’est peut-être rappelé de cette époque quand il a regretté le 6 février, lors d’une émission de radio, sa participation au rassemblement de Pegida à Calais : «Personnellement, je n’aurais pas voulu les voir sur place. Ils ont une connotation extrêmement négative.» Il s’est défendu d’être raciste, mettant en avant son passé : «On n’est pas racistes, islamophobes ou xénophobes, a-t-il martelé. J’ai commandé la Légion étrangère pendant 5 ans, il y a 140 nationalités dedans. Donc s’il y a bien quelqu’un à qui on ne peut pas reprocher d’être raciste, c’est bien moi.»

Peu importe, le 12 mai prochain, il sera face au juge. Pour le parquet, il a tenu «le rôle principal» lors de la manifestation interdite. Il est poursuivi pour «participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation». Le 7 mars, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait demandé à l’armée de Terre d’exclure le général Piquemal. En tant que gradé de deuxième section, il est toujours à disposition de son pays.

Article complet sur Russia Today

 

6 Commentaires

  1. L’U.E M’A TUER ! crie la France et si l’Etat, complice de cette U.E a laissé faire pour sa « mortitude », qui doit reprendre le gouvernail pour sauver un Pays en Guerre, un peuple en perte d’identité, sinon les Armées ? Un peuple méprisé et rejetté au profit d’un autre venu l’envahir.

    Un seul Général mérite admiration et respect c’est Mr. PIQUEMAL, il a compris la détresse des Calaisiens et de la France. Il a fait appel à son courage pensant que sur 77.000 habitants, un bon nombre se trouverait à ses côtés, ce qui n’a pas été le cas ! Son arrestation violente nous a prouvé que le gouvernement n’était qu’un ramassis de collabos à l’islam.

    Les autres généraux se contentent d’écrire. L’un visant l’ELYSEE pour 2017.

    Et que dire d’un Pape qui n’est autre que le plus grand IMAM de la planète à la tête du Vatican !

    • le plus grand fléaux de tous les temps : homosapienssapiensdestructor.. au N.O.M du pouvoir et de l’avoir à mis en place les religions et les politiques… pour mieux diviser…. la seule espèce capable de s’auto détruire en empoisonnant les éléments vitaux ‘eau, terre, air)

  2. FAISONS UNE LETTRE AU CSA sensé surveiller la télévision, les pubs
    et leur demander qu’ils ARRËTENT D’AUTORISER LES RECLAMES EN ANGLAIS

    BORDEL
    liens de ces konnards payés à rien surveiller
    http://www.csa.fr/

    • Je vois pas l’intérêt de cette vulgarité. Militer pour les valeurs nationales, mais utiliser les pires mots de la langues agrémentés de fautes volontaires pour les écrire je ne comprend pas.

      On peut cracher sur le CSA payé pour des décisions qui ne te conviennent pas, mais il ne faut pas trop caresser dans le sens du poil les Français qui paient pour rester sans bouger devant leur télé. Peut-être qu’on réglera le problème du CSA (entre bien d’autres) quand on aura réglé celui des Français… ou leur télévision.

  3. @zugzwang

    « ….quand on aura réglé celui des Français… »
    au vu de son speudo , tu es sur l’échiquier?

    • Pas dessus, mais devant (c’est plus facile ;), en tant que modeste amateur. Je fréquente les clubs et joue en compétition depuis de nombreuses années entrevoupées de quelques périodes de pauses pour me consacrer à d’autres choses. Mais j’éprouve toujours et encore l’envie de me plonger parfois dans un bouquin, de poser une position sur l’échiquier pour l’analyser… C’est une passion.

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