À quoi bon combattre lorsque l’ensemble du jeu est faussé? Les annonces sont vaines car il n’y aura jamais rien de concret, Monsanto arrose tout le monde, et pas uniquement avec son pesticide…
Alors que la Commission européenne a provisoirement postposé sa décision d’autoriser une prolongation de 15 ans pour l’utilisation de l’herbicide controversé qu’est le glyphosate, la Belgique – comme 17 autres pays européens – réitérait son soutien à ce prolongement. Ce faisant, la Belgique fait le jeu de Monsanto, multinationale spécialisée dans les biotechnologies agricoles, en donnant implicitement légitimité à ses pratiques dont les impacts environnementaux se relèvent des plus désastreux, ici comme ailleurs.
Le glyphosate est une composante à part entière de nombre d’herbicides. Il est utilisé massivement dans l’agriculture à grande échelle et est intimement lié à la production des OGM Roundup Ready de Monsanto.
Pourtant, depuis mars 2015, le glyphosate est classifié par l’Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) comme un produit à forte probabilité cancérogène, générateur de maladies neurologiques ou de diminution de la fertilité. Son impact sur les écosystèmes est également décrié puisqu’il génère la réduction de la biodiversité, la pollution des sols ainsi que celle des eaux.
Des parlementaires européens reconnaissent le caractère nocif du glyphosate
La commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen semble en avoir pris conscience. En effet, sa résolution adoptée à une large majorité le 22 mars 2016 insiste sur le fait que « tant que les craintes subsisteront sur le caractère cancérigène et de perturbateur endocrinien du glyphosate, […] la Commission [européenne] ne devrait pas renouveler son autorisation. [1] » La polémique liée au manque de fiabilité des conclusions émises le 12 novembre 2015 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) – contredisant les résultats de l’OMS en statuant qu’il était « improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’Homme » – est à l’origine de cette revendication. [2] Ce qui n’a toutefois pas empêché la Belgique d’apporter son soutien au renouvèlement d’approbation du glyphosate.
Sourde oreille du gouvernement fédéral belge
Ce faisant, la décision défendue par le ministre fédéral belge de l’Agriculture crédibilise les investissements agro-industriels. Sous couvert de renforcer les conditions de mise sur le marché de produits contenant le glyphosate, Willy Borsus « enfume » les conclusions de l’OMS au profit des analyses de l’EFSA. Pourtant, si la Commission européenne a décidé de postposer le processus de renouvellement du glyphosate, c’est bien parce que les nombreuses consultations et avis d’experts n’ont pu déboucher sur une position unanime quant au caractère inoffensif du glyphosate. De plus, bien que la décision fédérale belge favorable au glyphosate s’appuie sur une concertation entre le ministre fédéral de l’Agriculture et celle de la Santé publique (Maggy De Block), cette position n’est-elle pas contradictoire avec la volonté affichée par le ministre fédéral de l’Agriculture de mettre en œuvre des « mesures générales en vue de réduire la consommation [des produits phytopharmaceutiques], dans le cadre du plan fédéral de réduction des pesticides, […] en vue de protéger et mieux informer les utilisateurs amateurs […] [3] » ?
Les dérives de l’industrie agro-alimentaire
Le glyphosate n’est au final qu’un exemple parmi d’autres d’instruments de l’agrochimie permettant de satisfaire les dérives de l’industrie agro-alimentaire. La course au rendement, sans grande considération pour la qualité des productions et leurs valeurs nutritionnelles, a tant un coût environnemental que social ou sanitaire. De plus, la mondialisation de l’industrie agro-alimentaire tend aujourd’hui à chercher de nouveaux « eldorados » d’expérimentation au-delà de réglementations restrictives qui limiteraient l’accès au marché pour les investisseurs dans le secteur agricole.
Si nombre d’associations et ONG accueillent avec satisfaction la décision de report de la décision de la Commission européenne sur le prolongement de l’autorisation d’usage de glyphosate, il n’en demeure pas moins qu’une mobilisation continue est nécessaire pour que l’ensemble du secteur paysan, tant au Nord qu’au Sud, puisse enfin être délesté des effets secondaires de l’agro-business. Les alternatives existent, elles permettent de produire autant à l’hectare pour autant que l’on assure le maintien de la fertilité naturelle des sols. Aujourd’hui le glyphosate est utilisé pour limiter le travail agricole et permettre l’agrandissement continu des fermes. Il vise aussi à diminuer les coûts liés à des travaux de la terre dont l’utilité est de plus en plus souvent remise en cause par de nouvelles recherches.
Source et suite de l’article sur Cncd.be
Virus Zika : Un produit de Monsanto suspecté d’être à l’origine des cas de microcéphalies
https://blogs.mediapart.fr/socializ/blog/150216/virus-zika-un-produit-de-monsanto-suspecte-d-etre-l-origine-des-cas-de-microcephalies
L’agent orange notamment, qui a fait pas mal de victime au Viétenam (500 000 enfants sont nés avec des malformations congénitales voir photos, et jusqu’à 1 million de personnes ont souffert de problèmes de santé) et il l’on utilisé encore récemment dans des plantes génétiquements modifiées pour combattre les super mauvaises herbes. Les conséquences vont être désastreuses
Les 12 produits les plus horribles fabriqués par Monsanto
http://infoalternative.over-blog.fr/2016/02/les-12-produits-les-plus-horribles-fabriques-par-monsanto.html
On va surement les plaindres, si les consommateurs arrêtait d’acheter leur produit Monsento n’existerait plus
Monsanto fait moins bien que prévu
http://www.tdg.ch/economie/monsanto-prevu/story/17161323
L’argent ne réparera pas le cadeau empoisonné de Monsanto
Près de 5 milliards de dôngs aux victimes de l’agent orange/dioxine
http://lecourrier.vn/pres-de-5-milliards-de-dongs-aux-victimes-de-lagent-orange-dioxine-/254628.html
Article de 2011
AU VIETNAM, 36 ANS APRÈS LA GUERRE, L’AGENT ORANGE TUE ENCORE…
http://www.grotius.fr/au-vietnam-36-ans-apres-la-guerre-l%E2%80%99agent-orange-tue-encore/
Palabrer à longueur de pages sur les méfaits de Monsanto ne servira à rien tant que les gens ne comprendront pas qu’il faut passer au bio ! certes ce n’est plus celui de nos parents ou grands parents quand l’air, la pluie, la terre, étaient sains, mais c’est mieux que rien quand même.
Oui c’est vrai, mais le bio est chère, à part certains articles. Il faudrait que les prix soit abordable pour les plus pauvres car la plupart des produits bio sont acheté par ceux qui en on les moyens. Il est important aussi de faire connaître les méfaits et les conséquences des produits de Monsanto, ce serait un beau cadeau offert à Monsanto que de ne pas le faire. De plus il y a des humains qui sont borné, il leur faut des preuves
Je m’élève contre cette idée préconçue : le bio est cher ! Parce que tout dépend comment on conçoit sa vie. Si tu veux te nourrir comme maintenant, c’est à dire avec une entrée, un plat comportant au minimum de la viande, un fromage et un dessert, oui tu trouveras qu’en bio c’est cher et je suis d’accord.
Mais pourquoi avoir envie de manger tout ça ? simplement parce que tu remplis ton estomac, tu nourris ton corps, mais tu ne le nutris pas ! là est la différence. Un corps qui reçoit tout ce dont il a besoin en nutriments est bien portant d’une part, et de l’autre a besoin de beaucoup moins de nourriture.
j’ai une minuscule retraite, bien en-dessous du « seuil de pauvreté » cher aux médias, et pourtant je mange bio et local autant que possible. Pourquoi est-ce que j’y arrive, moi, avec mes faibles ressources, et que d’autres qui ont beaucoup plus que moi trouvent que « c’est cher » ? simplement parce qu’ils ne savent pas s’adapter à une autre façon de se nourrir.
je peux t’assurer que je ne me prive de rien, que je suis même un petit peu rondelette et que je n’inspire pas pitié comme on disait autrefois !
Ma nourriture est saine, vivante, variée et je suis bien.
J’ai retrouvé ces jours-ci en vidant ma bibliothèque un petit livre de France Guillain, que j’avais tout à fait oublié, j’ai dû l’acheter dans le temps quand je pensais me mettre au bio, et que, comme beaucoup de gens, je me disais « oui mais c’est cher ! » donc ce livre « manger bio c’est pas cher » aux éditions Jouvence coûte moins de 5 euros, on peut se l’offrir à ce prix. Il est plein de bons conseils.
Moi je mange un plat principale varié sans viande ( je suis végétarienne) et des fruits. Je vais à la biocoop 1 fois par mois, pour acheter du tofu varié, salade et autre produit végétarien qui sont à un prix raisonnable. Mais quand tu vois un pizza à 10 euros, shampoing à peut près pareille, du savon à 6 euros, minuscule en plus et des produits ménager bio à plus de 20 euro, sa fait chère quand même! Moi aussi j’ai des rondeurs
Mais Chère Planète tout ce que tu cites, tu peux le faire toi-même pour quelques euros, c’est plus sain et ne coûte pratiquement rien. Ou alors en remplacement des produits ménagers, vaisselle compris, tu emploies bicarbonate de soude et vinaigre blanc. C’est ce que je fais et c’est super.
Une dernière chose : j’ai abandonné Biocoop pour pratiquement tout parce que là c’est assez cher de mon côté. Si tu as la chance d’avoir à proximité Biomonde c’est mieux, mais là aussi cela dépend des magasins de la même marque. Sauf sur les produits de base, ces magasins se font concurrence donc il faut avoir l’oeil.
Il faut bouger un peu au début afin de voir ce qui est le mieux. J’avais commencé dans le temps par la Vie Claire dont les prix astronomiques m’ont fait fuir, puis je suis passée par une petite boutique bio, car au début les légumes provenaient de chez elle, puis les fils ayant repris ont vu plus grand et la production de leur père ne suffisait plus, là aussi c’est devenu cher, alors j’ai encore cherché, suis tombée sur une Biocoop, pas beaucoup de légumes et fruits à disposition, une autre s’est ouverte ailleurs, pas mal, mais quand j’ai enfin atterri chez Biomonde j’ai été si satisfaire que je ne l’ai plus quitté. Voilà mon parcours de santé.
Je partais quand j’ai vus que t’étais en ligne GDP.
Alors j’en profite pour t’envoyer des fleurs
et te souhaiter bonne soirée.
A demain je sors (Poker et je fais très attention)
La pizza je la fait moi-même, c’était des exemples pour te faire voir que c’était cher. Malheureusement je ne peut pas tellement faire jouer la concurrence dans ma petite ville (qui est la plus grande de mon département), il n’y que 2 seul genre de magasin qui vend du Bio (Biocoop et un petit croq nature)
J’ai lu dernièrement que l’herbicide Roundup était utilisé non seulement pour tuer de la « mauvaise’ herbe, (ou plutôt celle qu’on est trop feignant pour arracher, dans la mesure où elle est vraiment « mauvaise », ce qui reste très subjectif), mais aussi et surtout pour augmenter les rendements à l’hectare des cultures de céréales comme le blé:
En effet, les épis de blé ne murissent pas tous en même temps, et certains plus caché du soleil restent verts tandis que d’autres plus exposés sont bien mûrs.
Dans ces conditions, les grains des épis encore verts restent attachés et sont rejetés par la moissonneuse batteuse avec la paille, ce qui constitue parait-il une perte de près de 20%.
Le Roundup est pulvérisé quelques jours avant de moissonner, et a pour effet de tuer les épis encore verts qui se désèchent, ce qui permet d’en récupérer leurs grains au même titre que ceux qui ont bien muri au soleil.
Bingo, on récupère ainsi 20% de plus de grains, moulus en délicieuse farine qui sera ensuite vendue à nos boulangers qui ne sauront même pas qu’ils fabriquent du pain empoisonné.
On a tous hurlé en choeur quand un gigantesque réseau de récupération d’huiles usagées pour fabrication d’huile de friture neuve a été démantelé en Chine, mais cette histoire de blé crevé aux herbicides la vaut bien.
Monsanto fait pire que les guerres pour exterminer des millions de gens.