Peu de chance que cela soit une démonstration de générosité, il faut plutôt chercher à voir quels sont les grands gagnants derrière cette levée des sanctions, surtout que les perdants sont pour le coup les saoudiens et Israël…
L’Union européenne a adopté samedi soir la décision levant ses sanctions économiques et financières contre l’Iran, juste après le feu vert de l’AIEA à la mise en oeuvre de l’accord nucléaire signé avec les grandes puissances en juillet, a annoncé une source européenne à l’AFP.
La décision adoptée par les 28 Etats membres doit encore être publiée au Journal officiel de l’UE pour entrer en vigueur, ce qui devrait être fait dans la foulée.
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, qui a présidé les négociations avec l’Iran au nom des grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) doit faire une déclaration avec le ministre iranien des Affairs étrangères, Mohammed Javad Zarif, à Vienne dans la soirée.
L’accord garantit le caractère civil du nucléaire iranien et rend quasi impossible la construction d’une bombe atomique.
Sa signature en juillet 2015 a mis fin à plus d’une décennie d’isolement diplomatique de l’Iran, dont l’économie a été lourdement pénalisée par les sanctions occidentales.
Les sanctions européennes, concentrées sur des secteurs-clés (défense, pétrole, finance), ont entraîné le placement sur une liste noire de 92 Iraniens et 466 sociétés ou groupements, dont les avoirs sont gelés et qui sont interdits de visas pour l’UE.
Toutes les personnes et entités ne seront toutefois pas retirées de la liste, et les sanctions européennes liées à l’interdiction d’importer ou de fabriquer des armes et missiles balistiques restent en vigueur, puisque leur levée est prévue ultérieurement par l’accord.
Source: Sputniknews.com
Mascarade, ils oeuvrent tous au même plan.
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Le pétrole et l’Iran font chuter les Bourses du Golfe
https://fr.finance.yahoo.com/actualites/bourses-duba%C3%AF-qatar-chutent-6-plomb%C3%A9es-p%C3%A9trole-liran-072530717–finance.html
Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont fortement chuté dimanche, plombées par la baisse des prix du brut et la perspective du retour de l’Iran sur le marché.
Cette chute, enregistrée au début de la semaine boursière dans le Golfe, fait suite aussi au recul des places financières internationales vendredi. La Bourse de Ryad a perdu plus de 5%.
La levée de la plupart des sanctions internationales imposées à Téhéran, après l’entrée en vigueur samedi de l’accord nucléaire avec les grandes puissances, permettra le retour de l’Iran sur le marché pétrolier, déjà saturé par une abondance de l’offre.
Le prix du pétrole, qui contribue à plus de 80% aux revenus des pays arabes du Golfe, a reculé de 20% sous la barre des 30 dollars depuis le début de l’année après une baisse de 65% ces deux dernières années.
Les sept places financières du Golfe ont connu un petit vent de panique avec des mouvements de vente qui ont provoqué une plongée des indices.
« La majorité des firmes du Golfe dépendent des gouvernements qui dépendent, à leur tour, du pétrole. Et personne ne voit jusqu’où peut aller la chute des prix », a commenté pour l’AFP l’analyste koweïtien Ali al-Nemich.
« L’impact de l’Iran sur les marchés semble exagéré parce que les exportations de brut iranien ne seront pas énormes dans un premier temps », a-t-il ajouté.
– Baisses générales –
La Bourse saoudienne, la plus importante des pays arabes, a clôturé sur une baisse 5,44% après avoir chuté en séance à plus de 7%.
L’indice Tadawul All-Shares a perdu près de 318 points, à 5.520,41 points, tous les secteurs passant au rouge. L’indice a ainsi fini à son plus bas niveau depuis 5 ans.
Les valeurs pétrochimiques ont dégringolé de 5,13% et les bancaires de 3,7%.
Depuis début 2016, cette place a cédé 20,1%, plus que toutes ses pertes de 2015.
Les places de Dubaï et du Qatar ont cédé jusqu’à 6% chacune, avant de se redresser légèrement.
Le Dubai Financial Market a chuté de 6% pour remonter ensuite et clôturer à moins 4,64%, à 2.684,9 points, son niveau le plus bas en trois ans. Les valeurs vedettes Emaar, géant de l’immobilier de Dubaï, et Arabtec, leader du BTP, ont cédé respectivement 4 et 10%.
Depuis le début de l’année, Dubaï a reculé de 15%.
Le Qatar Exchange, deuxième marché du Golfe après celui de l’Arabie saoudite, a connu de fortes fluctuations à l’ouverture dimanche. Il était à -5,6% à la mi-journée, sous les 8.700 points.
L’Abu Dhabi Securities Exchange a cédé 4,24%, mais est resté au dessus de la barre des 3.700 points, tous les secteurs étant dans le rouge, l’immobilier perdant plus de 5%.
Le Kuwait Stock Exchange a reculé de 3,2% sous les 5.000 points, son niveau le plus bas depuis 2004.
Le petit marché d’Oman a perdu 3,2% à moins de 5.000 points, son plus bas depuis la mi 2009, et celui de Bahreïn 0,4%.
Depuis le début de l’année, les sept marchés du Golfe ont perdu plus de 130 milliards de dollars de leur capitalisation totale qui est estimée actuellement à 800 milliards de dollars.
Tous les marchés du Golfe ont fini l’année 2015 sur de fortes baisses, emmenés par la Bourse saoudienne, sur fond de dégringolade du prix du pétrole.