Comment gagner plus d’argent pour un hôpital? En réduisant le temps du séjour des patients, puisqu’une opération rapporte plus qu’un forfait journalier… C’est donc le suivit du patient, de la suite de l’intervention qui risque d’en prendre un coup, pour une histoire de coût! Il y avait bien un autre moyen, plus logique et intelligent, celui de remettre en cause les emprunts toxiques qui assèchent de manière tragique les comptes des hôpitaux, mais cela serait de l’argent de perdu pour des banques privées qui font leur beurre avec un produit reconnu illégal.
Bien sûr, il est expliqué que cela améliore la qualité des soins? Faux, ils sont simplement différents, mais cela, c’est une autre histoire…
Dans le cadre du plan d’économies à l’hôpital, qui doit permettre de dégager 3 milliards d’euros d’ici à 2017, le ministère de la Santé entend fortement développer la chirurgie ambulatoire.
Près d’une soixantaine de petits services de chirurgie pourraient disparaître ou être restructurés d’ici à 2020. Dans le cadre du plan d’économies à l’hôpital, qui doit permettre de dégager 3 milliards d’euros d’ici à 2017, le ministère de la Santé entend fortement développer la chirurgie ambulatoire et, à cette occasion, revoir l’implantation territoriale des services de chirurgie. La chirurgie ambulatoire, qui permet au patient de sortir le soir même de son opération, améliore en effet la qualité des soins mais n’est pas compatible avec une faible activité.
Dans une instruction, publiée fin septembre et diffusée aux agences régionales de santé (ARS), le ministère de la Santé précise en effet sa pensée. «L’estimation cible des économies de fonctionnement évaluées à 600 millions d’euros au total» à un horizon 2020 sur la chirurgie ambulatoire, écrit-elle, sera générée par trois types de mesure. La troisième étant «la mise en œuvre des restructurations, notamment des fermetures de services ayant une faible activité de chirurgie».
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N’oubliez pas que ces emprunts toxiques servent l’accord TISA, l’affaiblissement financier des hôpitaux va permettre de les amener vers la privatisation pour un éventuel « sauvetage », avec à la clé réorganisation du travail, plans sociaux par mesures d’économies, destruction du système de santé tel que nous le connaissions, ceci renforcé par la Loi Touraine. Cela n’est que la mise en place du Traité Transatlantique, rien de plus…
Faire sortir les patients le soir ? cela va pour ceux qui sont entourés par la famille, des amis ou autres, mais ceux qui sont seuls ? comment seront-ils soignés à domicile ? il n’y a déjà pas assez de soignants dans les campagnes à commencer par les médecins….
quand j’ai eu mes enfants dans les années 50, nous restions 12 jours à la maternité, et j’avoue qu’ayant un enfant tous les ans, quand j’arrivais je disais « ouf ! je vais pouvoir prendre quelques jours de vacances » et ce n’était pas de trop ! quelle époque heureuse ! je me demande comment j’aurais tenu le coup en rentrant à la maison le jour même !
Dans le cas de suivi post-opératoire ou pour des maladies graves, le développement des H.A.D. (Hospitalisation A Domicile) est en train de se faire, et bien évidemment les sociétés privées se jettent sur ce secteur dans la mesure où la sécu est prête à rembourser, ou plus exactement, prête à filer notre pognon toujours aux même. C’est la médecine d’avenir bien au présent et c’est lamentable.
Pour ma part j’ai eu la chance de bénéficier de soins très important induits par un cancer, notamment une H.A.D. pendant 3 mois (alimentation par sonde naso-gastrique et pansements bi-quotidien) mais d’ici quelques années ces opérations ne seront plus pris en charge car, trop chères aux niveaux des frais des conséquences causées par de telles opérations (infections nosocomiales notamment, entre 20 à 30% des personnes sont touchées)et aussi riquées pour les médecins qui ne veulent plus s’emmerder à opérer, les traitements (radiothérapie ou chimiothérapie) rapportent plus.
L’impact des dernières décisions va être terrible à très court terme.
1/ faudrait peut-être se poser la question de pourquoi on a emprunté déjà avant de râler
2/ faudrait peut-être argumenter un peu sur la qualité des soins. Un « faux » est loin de me suffire. Ce n’est pas comme si vous étiez des experts en la matière non plus
3/ c’est normal de s’adapter, de réduire les coûts, de diminuer les gaspillages. Faut arrêter de lire « austérité » (qui n’existe pas en France) dès que vous lisez économie …
Article peu sérieux en somme.
Emprunter n’est pas obligatoirement mauvais, si vous faites des investissements, puisque cela vous permet de lisser vos dépenses.
Maintenant allez lire les article 7 (sur le taux d’intérêt) et 10 (sur le remboursement anticipé) de Chatenay-Malabry par exemple :
http://cucm.lautre.net/la-dette-a-chatenay-malabry/exemples-de-prets-toxiques/article/pret-dexia-tofix-dual-monetaire
Le taux fixe indiqué est de 1,31 %. Même si la formule du taux d’intérêt est alambiquée, c’est la non-possibilité de le racheter sauf pour un coût exhorbitant qui est en cause.
(La formule étant pour ma part nulle car indéterminable par le débiteur et dépendant de la bonne volonté du créancier !)
Regardez qui a souscrit des emprunts toxiques : les collectivités locales, les hôpitaux, les pompiers … donc tout ce qui est proche des français et que les accords TAFTA et surtout TISA (accord plurilatéral sur le commerce des services dont le projet de directives pour la négociation a mis deux ans pour être déclassifié !) (ci-joints)
http://www.contrelacour.fr/tisa-decryptage-mandat-negociation/
Le but : « casser toutes les protections collectives », puisque les entreprises pourront attaquer les Etats via des tribunaux arbitraux.
Je vous rappelle que dans le TISA (article 7) :
L’accord devra comporter des disciplines réglementaires nouvelles … A cette fin, les négociations devraient viser à inclure notamment des disciplines réglementaires relatives à la transparence, à la réglementation intérieure, aux entreprises d’Etat, aux services de télécommunications, aux services informatiques, au commerce électronique, aux transferts de données transfrontaliers, aux services financiers, aux services postaux et de courrier, aux services de transport maritime international, aux marchés publics de services et aux subventions. »
… essayez de voir ce qui est en dehors !!!
Lorsque les collectivités locales ou pompiers ou hopitaux feront faillite, il y aura reprise en main par le Prefet (donc l’exécutif) de la gestion et il y aura vente à l’étranger des services tout en privatisant.
Tout est écrit, il suffit de lire !!!
La seule chose qu’ils savent lire c’est l’argumentation du parti préféré.
plutôt restructurer les fonctionnaires du ministère de la santé, là il y a un gisement d’économies largement supérieur à 20 fois celui qui est évoqué dans l’article !
On iras se faire soigner en Grandes surfaces de Soins,GSS,(pour ceux qui ont la puce évidement)les traitements seront dans les rayonnages au choix des malades,(organes à prix réduits pour les possesseurs de carte fidélité)pour les malades en bonne santés le prélèvement se feras de commun accord ou sur injonction du tribunal,soigner les vieux est simplifier par la crémation,les enfants payeront le GAZ.
L’hôpital associé au cimetière,une association créative d’emplois.
En fait,ce serait plus simple de faire un cimetière au lieu d’un hôpital,bien que la chimio et autres radiations ne servirons plus à rien,et ne rapporterons plus de fric,restera le marché aux organes (bientôt clonés)SOROS et CIE sont sur la liste,pour les autres c’est une tombolas.
Salut à tous.
La dernière fois que je me suis fait opéré, après avoir signé des chèques et des décharges, j’ai eu l’impression d’être dans un garage. Le lendemain, j’ai été mis à la porte…
Et si on commençait par supprimer l’AME…arrêtons de vouloir soigner la Terre entière avec l’argent de ceux qui travaillent et cotisent.