S’il n’y avait que le scandale du Forex… On peut ajouter celui des CDS, des subprimes, du Foreclosure gate, de l’évasion fiscale à outrance comme avec le Luxleaks, du Libor et de l’Euribor, des emprunts toxiques, et ce ne sont ici que quelques scandales avec toujours au centre de ceux-ci les grandes banques dont la Goldman Sachs, et surtout une justice plus que discutable, car lorsqu’elle n’est pas tout simplement inexistante, elle se limite à un système de corruption légalisé pour échapper aux poursuites.
Neuf géants bancaires mondiaux, parmi lesquels se trouve BNP Paribas, vont devoir payer des pénalités financières de plusieurs milliards de dollars après les manipulations des cours intervenues sur le FOREX, le marché des changes.
Bank of America, Barclays, BNP Paribas, Citigroup, HSBC Holdings, JPMorgan, Goldman Sachs, Royal Bank of Scotland et UBS. Autant d’institutions financières globales qui font face aux poursuites engagées contre elles par des investisseurs qui les accusent, devant la justice new yorkaise, de s’être entendues pour manipuler les taux de change.
Les plaignants en colère vont obtenir 2 milliards de dollars, près de 1,8 milliards d’euros, dont 104 millions d’euros proviendront de la seule BNP Paribas, et «une compensation considérable» en ce qui concerne une plainte lancée contre sept autres institutions bancaires, rapporte le juriste Christopher Burke. D’autres grands noms du monde de la finance, parmi lesquels on trouve Deutsche Bank, Morgan Stanley et Standard Chartered, sont eux aussi dans le collimateur de la justice.
D’après les experts, l’issue du procès de New York pourrait servir à catalyser une nouvelle série de plaintes à Londres, qui reste la première plateforme de changes dans le monde, puis en Asie, à Hong Kong et Singapour notamment. Les avocats estiment que ces procès pourraient coûter des dizaines de milliards à toutes ces banques.
Pour l’économiste principal de la New Economics Foundation (NEF) Josh Ryan-Collins, les comportements de voyou qui caractérisent le secteur de la haute finance découlent «du besoin de dégager des bénéfices à court terme très importants pour satisfaire les actionnaires. Il a peu d’espoir de voir les pénalités financières sanctionnant les manipulation des cours sur le marché des changes provoquer la réforme profonde nécessaire à l’assainissement du secteur bancaire britannique.
John Collins, dont le travail porte sur la réforme du système financier, pense que les financiers «voyous» devraient risquer des peines de prison. «Pour ancrer des changements réels, dans la gestion comme chez les « courtiers malhonnêtes », ils doivent être tenus personnellement responsables des constantes manipulations qui ont pu être constatées sur le FOREX ou le LIBOR et risquer des peines de prison», a-t-il confié à RT.
Pour sa part, Joel Benjamin, un assistant de recherche du Centre de recherches politiques et économiques Goldsmith, a déclaré à RT que les amendes britanniques concernant les manipulations du FOREX vont repousser la criminalité financière dans des zones encore plus sombres du secteur bancaire. «Goldman Sachs et d’autres banques vont vers davantage de sophistication, de nouvelles chat rooms, après qu’un chat entre courtiers ait permis de confirmer les manipulations des taux FOREX et LIBOR», a-t-il indiqué. Il a mis l’accent sur le fait que les amendes dont les banques doivent s’acquitter ne parviennent pas à lutter efficacement contre la criminalité en col blanc car elles touchent davantage les actionnaires que les banques elles-mêmes.
La manipulation du FOREX, des taux pratiqués sur le marché des changes, est le dernier scandale sur la liste des ententes intervenues entre grandes institutions financières sur la fixation de différents taux qui ont secoué le secteur financier au cours des dernières années. Certains courtiers criminels dans certaines des plus grandes banques du monde sont parvenus à manipuler un marché de 5,4 billions de dollars par jour, se réservant du même coup, des bénéfices plus que confortables.
Article en intégralité sur Russia Today
Bonjour,
Une petite précision :
5,4 billions $ = 5,4 trilliards $ = 5400 milliards $ de transactions par jour.
Le « Forex »(marché des devises), le plus grand marché du monde.
En comparaison le marché actions de l’ensemble des bourses mondiales ne représente que à peine plus de 500 milliards $ par jour !
C’est dire….
Échelles longue et courte
On désigne par échelle longue et échelle courte deux systèmes mutuellement incompatibles de noms de grands nombres, qui sont l’un et l’autre utilisés dans une grande partie du monde actuel.
L’échelle longue est le système dans lequel un billion représente un million de millions ou mille milliards, et l’échelle courte est le système dans lequel un billion représente un millier de millions ou un milliard.
Avec l’échelle courte, la terminaison est toujours ion (à l’exception de mille). Par contre, avec l’échelle longue, il y a une alternance entre -ion et -iard.