Human Rights Watch, une association états-unienne de défense des Droits de l’homme financée à hauteur de 100 millions de dollars par le spéculateur George Soros, a multiplié les communiqués et les rapports accusant l’Armée arabe syrienne d’utiliser des barils d’explosifs contre sa propre population civile.
Questionné à ce sujet, le président Bachar el-Assad a répondu à la BBC et à France2 que son armée n’avait aucune raison d’utiliser des barils d’explosifs alors qu’elle dispose de bombes classiques autrement plus efficaces [1].
Le 9 mai 2015, Kenneth Roth, directeur de HRW, reconnaissait avoir « par erreur » diffusé une image des destructions israéliennes à Gaza en la présentant comme une « preuve » de l’usage de barils d’explosif par l’Armée arabe syrienne, ainsi que venait de le révéler Moon of Alabama.
M. Roth publiait alors une seconde photographie, d’Alep cette fois, montrant les ravages causés par l’Armée arabe syrienne. Las ! Moon of Alabama révélait que cette photographie avait certes été prise par l’AFP à Alep, mais pas dans la zone « rebelle » (comprendre la zone conquise par les Turcs et tenue par les jihadistes). Elle illustre en effet les destructions perpétrées par les « rebelles modérés » (sic) à Hamadiyeh, le quartier chrétien, toujours fidèle à la République.
Kenneth Roth est un juriste qui fut procureur pour le Sud de New York. Il fut nommé par Aryeh Neier directeur-adjoint de Human Rights Watch, en 1987, et fut désigné directeur général de l’ONG, en 1993, lorsque George Soros confia à Aryeh Neier la direction de l’Open Society Institute.
Source : Réseau Voltaire