Apprendre à pécher sans matériel

Vous connaissez sûrement l’expression de Confucius: « Quand un homme à faim il vaut mieux lui apprendre à pécher que de lui donner du poisson ». En cas de problème, ou ne serait-ce que pour remplir un peu le frigo quand la fin du mois est un peu difficile, il est intéressant de savoir pécher, et ainsi se débrouiller un peu seul. Inévitablement, certains vont faire un rappel sur la qualité du poisson, ses qualités nutritives mais également sa contamination plus que probable par des produits chimiques, des médicaments ou de la radioactivité. Mais quand il n’y a plus rien à manger, il faut parfois se rabattre sur ce qu’il y a, à moins que vous ne souhaitiez vous nourrir de l’air du temps…

Le souci, c’est que nous ne sommes pas tous pécheurs, et que le matériel ne se trouve pas à chaque coin de rue, il va donc falloir improviser et trouver quelques alternatives, d’où l’utilité de ce sujet.

Techniques de survie : La pêche pour se nourrir

Le meilleur temps pour pêcher n’est certainement pas facile à déterminer puisque les poissons , selon leur espèce, se nourrissent à des heures différentes mais bien déterminées avant le jour ou la nuit.

Règle générale, mieux vaut pêcher avant l’aurore ou juste après le crépuscule, avant une tempête ou encore lorsque la lune est pleine ou a son déclin .
Des vairons qui sautent et des cercles sur l’eau annoncent la présence de poissons voraces.

Où pêcher

Vous choisirez le meilleur endroit selon les eaux et l’heure du jour. Dans un cours d ‘eau rapide et en pleine chaleur du jour, essayez les mares profondes situées en bas des rapides.
A l’approche du soir ou tôt le matin , tendez votre appât près des bûches submergées, sous les talus et les buissons surplombant la surface de l’eau.
Sur les lacs, pendant les chaleurs d’été, pêchez en profondeur.
Durant la saison chaude, le soir et au petit matin, pêchez en eaux peu profondes.

Trouver des appâts pour pêcher

Généralement, les poissons mordent aux appâts que vous trouvez dans les eaux environnantes.
Au bord de l’eau, cherchez des insectes aquatiques et des vairons.
Sur la rive, des vers et des insectes terrestres.
Quand vous attrapez un poisson, ouvrez-le, voyez ce que son estomac contient et choisissez des appâts de même nature.
Si ces derniers se révèlent inefficaces, utilisez, aux mêmes fins, les yeux et les intestins du poisson attrapé.
Si des vers vous servent d’appât, il doivent couvrir la pointe de l’hameçon pour mieux tromper le poisson.
S’il s’agit de vairons, gardez-les vivants et amorcez-les par le dos, la queue ou les lèvres. Lorsque vos appâts ne sont pas vivants, ne les enfoncez pas trop dans l’hameçon.
Vous pouvez fabriquer des leurres artificiels avec des chiffons de couleurs vives, des plumes ou du métal brillant imitant des vairons blessés.

Fabriquer des hameçons et lignes improvisés

En mode survie , vous ne disposer sûrement  pas d’hameçons, fabriquez-en à l’aide d’insignes, d’épingles, d’os, ou de bois franc.
Des fibres d’écorce ou de tissus tordus vous serviront de ligne.
Prenez des fibres d’arbres ou de vignes et faites un noeud aux extrémités des deux longueurs que vous tournerez l’une sur l’autre dans le sens des aiguilles d’une montre tout en les entrecroisant en sens opposé.
Pour rallonger la ligne, ajoutez autant de fibres que nécessaire.
S’il s’agit de poissons très lourds, utilisez, si possible, des cordes de parachutes.
Des clous peuvent aussi servir d’hameçons.
Parfois, il demeure impossible d’attraper le poisson même avec un équipement des plus sophistiqués.
Ne vous découragez donc pas , recommencez plus tard dans la journée ou essayez une autre méthode le lendemain.

Pêcher à la ligne de fond

Les lignes de fond constituent une méthode pratique pour pêcher le poisson lorsqu’on s’installe pour quelque temps au bord d’un lac ou d’un cours d’eau.
Au bout d’une ligne, attachez plusieurs hameçons accompagnés d’un poids approprié. Appâtez les hameçons et suspendez la ligne à une branche basse et souple qui pliera mais ne cassera pas quand le poisson viendra s’y prendre.
Tant et aussi longtemps que vous demeurez dans les parages, gardez cette ligne dans l’eau et vérifiez-la régulièrement pour en retirer le poisson et appâter à nouveau votre ligne.

Pêcher à la « brochette »

La « brochette » fait un excellent hameçon pour la ligne de fond.
Il s’agit tout simplement d’une amorce de bois ou d’os, au centre de laquelle la ligne sera retenue.
Immergez cette amorce parmi plusieurs hameçons.
Lorsque le poisson l’avalera, elle basculera et s’agrippera à l’intérieur de son estomac.

Pêcher à l’amorce ou au lancer

Cette méthode requiert une perche mesurant de 2,5 à 3 métres de longueur, un hameçon, une pièce de métal brillant  ressemblant à un leurre , un morceau de viande blanche de 5 à 7 cm (comme une couenne de lard ou des intestins de poisson) et une ligne d’environ 25 cm de longueur.
Attachez l’hameçon juste au-dessous du leurre au bout de la ligne et reliez celle-ci à l’extrémité de la perche.
En pêchant à proximité des longues herbes, plongez l’appât sous la surface de l’eau et remuez la perche pour attirer le poisson.
Ce procédé se révèle plus efficace la nuit.

Pêcher à la main

C’est là une excellente façon de pêcher sur la berge des petits cours d’eau ou encore dans les flaques peu profondes que laisse la mer en se retirant (n’utilisez pas cette méthode dans les eaux recélant des serpents venimeux ou des poissons électriques).
Plongez vos mains dans l’eau jusqu’à ce qu’elles en atteignent la même température et promenez-les lentement au fond tout en remuant légèrement les doigts.
Lorsque vous touchez un poisson, passez doucement votre main le long de son ventre jusqu’à ses branchies, puis saisissez-le fermement.
S’il s’agit d’un poisson-chat, prenez garde à ses piquants dorsaux et pectoraux.
Dans les rapides, particulièrement au nord des ÉtatsUnis où le saumon abonde, on peut littéralement jeter les poissons hors de l’eau en les frappant avec la main.
D’ailleurs, les ours n’en font-ils pas autant ?

Pêcher en eau trouble

Les mares que forment, en se retirant, les eaux d’une rivière gonflée fourmillent souvent de petits poissons. Du bout d’un bâton, remuez le fond de ces flaques et vous les verrez se précipiter vers l’eau plus limpide à la surface.
Il vous sera alors facile de les projeter hors de l’eau ou de les assommer avec votre bâton.

Pêcher au harpon

C’est là une méthode difficile, à moins de pêcher en eau peu profonde.
Au bout d’une perche, fixez une baïonnette, une lame de couteau ou de longues épines. Fixez une pointe au bout d’une tige de bambou ou d’un grand bâton.
Installez-vous sur un rocher ou sur un tronc d’arbre et guettez patiemment le poisson.

Pêcher au filet

Souvent, les berges et les affluents des lacs et des rivières foisonnent de poissons trop petits pour l’hameçon ou le harpon, mais assez gros pour le filet.
Choisissez une branche fourchue et faites-en un cerceau dans lequel vous fixerez, en guise de filet, votre gilet de corps ou encore une longueur de la matière semblable à du tissu que l’on trouve à la base des cocotiers.
Pêchez autour des rochers ou dans les étangs.

Piéger le poisson

Qu’il s’agisse de poissons d’eau douce ou d’eau salée, il faut beaucoup de temps pour les piéger, surtout lorsqu’ils se déplacent par bancs.
Dans les lacs et les grands cours d’eau , le poisson s’approche des berges et des hauts-fonds le matin et le soir.
Les poissons de mer voyageant par bancs très vastes, approchent du rivage avec la marée montante. Souvent, ils se déplacent parallèlement à la grève, ou se cachent autour des obstacles.
Le piège à poissons se compose d’une enceinte dont l’ouverture dissimulée prend la forme d’un entonnoir.
Le temps et les efforts requis pour construire un tel piège dépendent de votre besoin de nourriture et de la durée de votre séjour au même endroit.
Près de la mer, c’est à marée haute que vous choisirez l’emplacement de votre piège, et c’est à marée basse que vous le construirez.
Sur un rivage rocheux, utilisez les étangs naturels qui se forment dans les anfractuosités du roc.
Dans une île de corail, ces étangs (qu’ils soient à l’intérieur ou sur les récifs) serviront aux mêmes fins, si vous en bloquez les ouvertures alors que la marée se retire.
Sur les rives sablonneuses, utilisez les bancs de sable et leurs fondrières.
Le piège comprend un mur bas, fait de pierres ou de pieux, qui s’avance en eau plus profonde et forme un angle avec le rivage.
Refoulez les poissons vers cet angle, et plusieurs iront s’y échouer.

Source et fin de l’article sur survie-et-survivalisme.com

9 Commentaires

  1. pour pêcher, la bite et le couteau doivent suffire…
    pour pécher, le couteau est peut-être superflu…

  2. sinon, plus sérieusement, ne pas oublier la pêche à l’explosif, souvent miraculeuse !

  3. Sinon, tu vas pêcher à mains nus dans les poubelles de supermarché.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  4. il faut attendre que le poisson remonte a la surface pour respirer et là avec un bâton pan pan sur le crane.

  5. Je choisis la pêche à la main et la pêche au filet.
    Je vous laisse ensuite les poissons.

  6. Bonjour
    Faudrait il qu’il y ais encors du poisson dans nos eau à savoir que les trois quart des rivière et étang sont remplie par du poissons d’élevage se qui veut dire que nos eau sont vide à moins d’aller pêcher dans des lieux reculer très peu fréquenter et oublie tout de suite les ligne et hameçons ne compter que sur les filet et nasse tu pose et tu reviens demain sa laisse le temps de faire autre chose comme chasser

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