Vivian Reding l’a pourtant bien expliqué, nous ne décidons de rien, ou de presque rien! Quand à Moscovici, il considère que la France a besoin de réformes majeures, ce qui implique que cela risque de chauffer pour notre porte-feuille… Et ces réformes qui vont nous proposer un « double-effet vaseline », vous en avez un aperçu sur Boursorama, mais également dans ce qui suit qui fait aussi de décryptage:
Petit tour d’horizon des réformes exigées par Bruxelles pour encore plus d’austérité, tout ce qui nous attend y est écrit noir sur blanc.
Coût du travail : Veiller à ce que la réduction des coûts du travail résultant du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) soit maintenue ; prendre des mesures pour réduire encore les cotisations sociales patronales ; réduire de manière neutre sur le plan budgétaire les coûts salariaux notamment au niveau les plus bas de l’échelle des salaires par des réductions ciblées des cotisations sociales patronales.
Traduction : réduire le salaire et sa partie socialisée et donc en conséquence diminuer la protection sociale.
Allocations-chômage : Prendre des mesures supplémentaires pour « lutter contre la rigidité du marché du travail ». Réformer les accords de maintien dans l’emploi en vue d’accroître leur utilisation par les entreprises en difficulté ; réformer le système d’assurance-chômage, en association avec les partenaires sociaux, pour garantir la viabilité du système tout en faisant en sorte qu’il encourage le retour à l’emploi.
Traduction : casser encore plus le code du travail et la législation sur les licenciements, baisser les cotisations sociales et diminuer les prestations sociales pour le chômage.
Dépenses de santé : Réduire comme prévu les l’augmentation des dépenses en matière de sécurité sociale à partir de 2015. Contrer l’augmentation prévue des dépenses publiques dans le secteur des soins de santé, à moyen et long terme, « y compris dans le domaine pharmaceutique ». Fixer des objectifs plus ambitieux pour limiter les dépenses annuelles de santé.
Traduction : diminuer encore plus les remboursement de la sécurité sociale, instaurer une médecine des riches et une médecine des pauvres.
Retraites : Prendre des mesures supplémentaires pour « ramener durablement le système des retraites à l’équilibre d’ici à 2020 », dans tous les régimes, « en se concentrant tout particulièrement sur les régimes spéciaux et complémentaires existants ».
Traduction : alors que le rapport du COR de 2000 a montré que grâce à l’augmentation de la productivité il y aura au minimum jusqu’en 2040 de plus en plus d’argent pour payer les retraites ils veulent augmenter l’âge de la retraite et casser par exemple les statuts de la SNCF, RATP et des intermittents du spectacle.
Simplification : Simplifier les règles administratives, fiscales et comptables des entreprises, et prendre des mesures concrètes d’ici décembre 2014 pour mettre en œuvre le plan de simplification lancé par l’État ; revoir les critères de tailles fixés dans la réglementation dans le but « d’éviter les effets de seuils » ; simplifier la politique d’innovation, en renforcer l’efficacité, y compris en adaptant le crédit impôt recherche.
Traduction : tout pour les patrons, rien pour les salariés.
Collectivités locales : Éliminer les doublons administratifs, faciliter les fusions entre les collectivités locales. Inciter les collectivités à rationaliser leurs dépenses en fixant un plafond annuel des recettes fiscales tout en réduisant comme prévu les dotations octroyées par l’État.
Traduction : la fin programmée des conseils généraux au profit de métropoles et de grandes Régions directement pilotées par Bruxelles et le désengagement de l’État provoquant des inégalités entre régions riches et régions pauvres.
Professions réglementées : Supprimer les restrictions injustifiées à l’accès aux professions réglementées, réduire les coûts d’entrée et promouvoir la concurrence dans les services ; réduire les contraintes réglementaires dans le secteur du commerce de détail notamment en simplifiant les autorisations d’ouvertures de points de vente et en supprimant l’interdiction de vente à perte.
Traduction : obligation du travail le dimanche, casser les monopoles des notaires, médecins et pharmaciens et ouvrir leur activité (lucratives) au capital bien sûr.
Concurrence : S’assurer que les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité pour les ménages ne constituent pas une entrave à la concurrence ; renforcer l’interconnexion électrique et gazière avec l’Espagne ; ouvrir le marché intérieur des transports de passagers à la concurrence conformément aux directives en cours d’adoption et au calendrier qu’elles fixeront.
Traduction : libéraliser encore plus le marché de l’énergie et sacrifier la SNCM et la RATP par exemple.
Alors, jusqu’à quand allons nous accepter que l’U.E dicte notre politique économique, jusqu’à quand allons nous accepter de courber l’échine devant la séquestration de notre propre gouvernement ?
Quand les multinationales mettent en concurrence les salariés du monde en nous faisant le coup de la compétitivité soit on l’accepte, soit on affronte le capital et on protège nos emplois, nos activités et nos droits de travailleurs.
Aujourd’hui, l’idéologie dominante s’efforce de nous persuader de l’impossibilité d’un changement radical, de l’impossibilité d’une abolition du capitalisme, de l’impossibilité de la création d’une démocratie qui ne se réduirait pas à un jeu parlementaire corrompu, de l’impossibilité du peuple à prendre la parole et dire ce qu’il veut.
Ne nous laissons pas hypnotiser par les sirènes des médias, prenons notre avenir et celui de nos enfants en main et décidons nous même ce qui est bien pour notre pays.
http://2ccr.unblog.fr/2014/12/20/qui-gouverne-la-france-bruxelles/
Source: Alterinfo.net
On peut voir les choses ainsi :
nous avons des dirigeants corrumpus, changeons les dirigeants et leur politique.
On peut voir les choses ainsi :
cette politique n’est que la conséquence inévitable du gigantisme (c’est la taille qui est le problème !! l’UE ne pourra jamais rien pondre de bon, il ne sert à rien de la réformer)
cette politique est la conséquence de la marchandisation de la vie, des supermarchés, de la perte de lien.
Pas de famille, pas de communauté = pas de confiance = on s’en remet aux banques et à l’état.
si on veut vraiment changer les choses, on peut aller pleurnicher auprès des politiques, les bousculer, rien ne changera parce que ce sont des phénomènes émergents qui découlent de forces profondes.
Si on veut changer les choses, il faut changer les choses en profondeur.
Reprendre sa vie en main et cesser de se plaindre.
* devenir son propre producteur : d’énergie, de nourriture, de réseau de confiance
* devenir son propre médecin
* devenir son propre banquier, avocat, policier
ca ne veut pas dire se couper du monde, c’est exactement l’inverse, ça veut dire revenir dans le monde et cesser de laisser tous les aspects de sa vie dans les mains des autres.
ca veut dire recréer du lien véritable avec les gens qui nous entourent.
ca ne veut pas dire retourner au moyen age, c’est l’inverse.
Concrètement, toutes les solutions sont la sous nos yeux pour peu qu’on se donne la peine de les chercher et de les mettre en place.
* permaculture
* démocratie liquide
* monnaie locale
* autonomie énergétique
* low tech
Pas besoin de refonder une constitution, ni de sortir de l’UE (ce qui ne changera strictement rien).
Besoin de se reprendre en main, pour de vrai. D’agir.
Une fois sur le bon chemin (c’est le critère même du fait d’avancer) le spectacle affligeant du monde perdra de son importance. Les agitations politiques deviennent lointaines.
Nous naissons tous esclaves.
Mais certains meurent libre.
Pour avoir en partie testé vos solutions des années (SEL entre autre), je peux témoigner qu’hélas ça ne marche pas ainsi. Vous ne referez pas la nature humaine d’un coup de baguette magique uniquement avec de bonnes intentions.
Par ailleurs, la liberté d’un pays, c’est d’abord et avant tout sa monnaie. Nous parlons ici non pas d’être libres individuellement (ce que vous prônez et qui est égoïste et impossible) mais bel et bien de poser les bases d’une société régie pour le bien de tous et par tous.
Les monnaies locales sont la meilleure façon de livrer les gens pieds et poings liés à la répression la plus terrible. C’est un retour au quasi moyen age et une division entre les gens. Les monnaies locales sont l’avant garde, le marche pied des régionalisations que SOUHAITE l’Union Européenne.
Ce que vous proposez, sous un aspect relativement bon enfant et attrayant est en fait un repli personnel, régionaliste.
La Nation Française a des bases, des valeurs, une monnaie et non 100. Elle a été scellée depuis plusieurs siècles et avait trouvé une unité dans l’entité France. Nous avions, avec des luttes DE TOUS, créé un pacte social qui tenait la route, sécurité sociale, droit du travail, retraites, santé etc etc…
La dictature européenne avec l’aide des traitres habituels à la Nation (étudiez la révolution et l’histoire de France) nous a ôté cette SOUVERAINETÉ (ce n’est pas une notion d’extrême droite, bien au contraire) et c’est au peuple, de manière COLLECTIVE de se réapproprier ce qu’on est en train de nous voler.
Vous prônez l’acceptation de fait du système par un repli personnel de chacun.
Je donne juste mon avis, mais votre solution, je la trouve en fait assez douteuse pour ne pas dire autre chose. C’est la mode en ce moment de lire ici ou là ce genre de « solution ». En grattant juste un tout petit peu, on verra sans doute d’où vient cette mode … D’ailleurs, certaines phrases judicieusement posées dans votre texte le démontrent comme pas la peine de sortir de l’UE, ça ne servira à rien etc etc…
En fait vous êtes un parfait porte parole de ceux qui nous entubent !
Pour finir, devenir son propre banquier… avocat, policier producteur, medecin…etc etc….Franchement c’est du grand n’importe quoi, réveillez vous et agissons pour redonner un sens à notre Pays, son identité et la possibilité de décider ensemble et non chacun dans notre coin ce qui devra être fait.
La France est une entité que certains voudraient voir disparaitre, comme les autres Nations pour créer un monde unique, sans relief, sans âme.
Vous prônez cette vision et je ne pense pas que vous l’ignorez ! Je reste poli mais je lutterai toujours contre ce genre de chose.
vous n’avez strictement rien compris, accroché a votre roman national. Et je reste poli moi aussi.
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