Des séismes provoqués par l’injection d’eau dans le sous-sol…

Voilà de quoi cogiter sur les actes de ces apprentis sorciers, que sont « certaines » compagnies pétrolières, dont on tait le nom dans l’article. Pour la géothermie, il en est de même et on ne nous en parle pas trop. Notre ami Eaglefather pourra nous en dire un peu plus, s’il est disponible, on le remercie.

Une meilleure connaissance de la géologie pourrait faire diminuer le nombre de tremblements de terre liés notamment à l’exploitation du gaz de schiste.

Une hausse significative du nombre de tremblements de terre a été enregistrée en Oklahoma ces dernières années. Cette plus grande fréquence du nombre de séismes est liée au stockage souterrain d’eaux usées. Dans cet État du centre des États-Unis, l’eau avait été utilisée pour la fracturation hydraulique des roches, la technique employée pour l’exploitation du gaz de schiste. Ce problème de séismes induits est rencontré par d’autres industries comme la géothermie qui injectent et stockent également de l’eau dans des réservoirs souterrains.

Une meilleure connaissance et surveillance du sous-sol pourraient donc permettre de limiter le nombre de séismes. Telles sont les conclusions d’une recherche publiée le 3 juillet dans le magazine Science.

Le nombre de tremblements de terre dans l’État de l’Oklahoma «a été quarante fois plus élevé pendant la période 2008 à 2013 que celui enregistré entre 1976 et 2007», précise Katie Keranen, principale auteur de l’article et professeur de géophysique à l’université Cornell (New York). En parallèle, les volumes d’eaux usées stockées dans le sous-sol ont doublé entre 2004 et 2008, en raison du développement de l’exploitation du gaz de schiste. La hausse du nombre de tremblements de terre serait liée à 4 des 9 000 puits utilisés pour l’injection d’eaux usées dans la zone, qui s’étend sur 2 000 km2. 

À eux seuls, ces 4 principaux puits auraient donc contribué à 20 % des tremblements de terre dans le centre des États-Unis ces dernières années, estiment les auteurs dans la revue Science.

Pour pouvoir incriminer de façon quasi certaine les volumes d’eaux usées stockés en profondeur, les chercheurs ont utilisé des modèles mathématiques sur la migration des fluides. Selon François Cornet, chercheur à l’École et observatoire des sciences de la terre à l’université de Strasbourg, «ce mécanisme est bien décrit depuis les années 1960. De l’eau injectée dans le sous-sol peut modifier l’équilibre des forces qui s’appliquent sur la roche et permettre la libération de “contraintes de cisaillement”, par des glissements de terrain qui, lorsqu’ils sont trop rapides, donnent lieu à des mini-secousses.»

L’eau fait trembler Bâle

L’injection d’eau qui est également utilisée pour la géothermie, afin de maintenir la pression dans le réservoir d’eau chaude, a ainsi fait trembler Bâle (Suisse) au début des années 2000. Les habitants ont été surpris par de légers séismes (de magnitude 3,4). Et l’expert d’ajouter: «n’étant pas habitué à de telles secousses, la population locale a réagi très négativement. Une perception à mettre en regard de l’absence de réaction pour la population vivant à côté du site géothermique des Geysers en Californie, où l’exploitation génère plusieurs séismes de magnitude 4 par an, sans créer le moindre dégât.»

Une des difficultés des séismes induits par l’activité humaine provient du fait «que certains industriels auraient une approche expérimentale plutôt que scientifique», juge le chercheur français………..

[…]

Lire l’article complet

Auteur Marc Cherki pour Le Figaro

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L’extraction du gaz de schiste au Royaume-Uni sera interdite dans les parcs nationaux sauf «circonstances exceptionnelles», a indiqué lundi le gouvernement britannique, en lançant une nouvelle série d’appels d’offres pour cette exploitation controversée.

L’Australie a donné le feu vert à une gigantesque mine de charbon dans le nord-ouest du pays, exploitée par un groupe indien, une décision vivement critiquée par les défenseurs de l’environnement.

 

12 Commentaires

  1. On ne va quand même pas revenir à la bougie et au cheval.
    On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

    • la il ne s agit pas d omelette ni d œufs !! mais de l avenir de la planete la fracturation hydraulique est une bombe a retardement
      plusieurs puits en oklahoma ont ete fermes suite a des seismes ,la californie fait face depuis 3 ans a une secheresse tragique quand on sait le volume d eau necessaire pour le fraking c est un suicide de réinjecter le l eau polluee qui iront contamine les nappes souterraines !!
      le lac mead qui alimente las vegas est presque vide
      Etats-Unis : Fin du Gaz de schiste, le nouveau rêve américain anéanti
      Le nouveau rêve américain ? redevenir les rois du pétrole – n’était bien qu’un rêve : l’EIA (Energy Information Administration) a ramené sur terre les espoirs de trouver en quantité énorme du gaz et du pétrole de schiste en Californie en diminuant les estimations de 2011 de… 96% ! Au lieu de contribuer activement à l’autonomie énergétique souhaitée par les Etats-Unis, cette réserve ne devrait plus fournir que 32 jours de pétrole à l’économie américaine. Ce n’est pas sans conséquence sur le prix du pétrole et l’évolution du dollar.

      La déception des prévisions

      En 2011, la société Intek publiait une étude démontrant que le sol californien regorgeait d’un trésor : de l’or noir ou du gaz en abondance. La réserve nouvellement étudiée était ainsi censée contenir l’équivalent de 15,4 milliards de barils, autrement dit le site de Monterey représentait donc 64% des ressources américains en pétrole de schiste. Le début d’un nouvel âge d’or pour les Etats-Unis. Finalement, après correction faite par l’EIA il semble que les réserves réelles soient inférieures de 96% à celles annoncées précédemment, soit 600 millions de barils… Au final c’est donc une dépréciation de deux tiers des espoirs partis en fumée.

      http://www.le-veilleur.com/articles.php?idcat=2&idrub=35&id=1785
      le gaz de schiste une des escoqueries dont les us sont passe maitre
      un documentaire qui met au grand jour les dangers de l’exploitation du gaz de schiste

      http://www.dailymotion.com/video/xtslpi_gasland_news?start=2479

  2. Pour le stockage du CO2 :
    http://les-verites2.skynetblogs.be/archive/2013/07/01/les-seismes-de-la-region-de-pau-ne-seraient-pas-naturels.html

    En ce qui concerne la Californie, la survenue de très nombreuses secousses, et là j’emploie le terme secousse car il n’est pas permis d’utiliser celui de séisme, a pour origine l’exploitation, non pas du gaz de schiste, mais de la pseudo-géothermie, que je qualifierais de, forcée. Pour ne citer qu’une centrale, la profondeur de forage est de 12,6 km dans lequel y est injecté de l’eau « sous haute pression ». Une fois chauffée naturellement et aidée par la pression de l’injection elle remonte sous forme de vapeur par un autre conduit dont le forage n’est que 9.7 km et fait tourner les turbines. Toute la région de cette centrale, pour mise en cause régulièrement par les comités d’habitants, est sujette à une activité géologique intense, secousses et glissements de terrains avec destruction de biens.

  3. Il suffirait pourtant de mettre en place des centrales solaires , éoliennes , des barrages hydrauliques , des usines marémotrice mais cela coûte de l’argent à construire…

    Ils préfèrent pourrir définitivement les nappes souterraines pour extraire le gaz contenu le gain financier est plus rapide mais le coût écologique est irréversible.

    Les Américains ne savent résonner qu’en dollar au mépris de la vie , de la nature et de la planète.

    Quand à revenir à la bougie , on pourrait y revenir plus vite que prévu quand nous aurons épuisé les ressources que la terre nous fournis

    Philippe

  4. ils sont fatigants avec leurs experiences!Et le CO2 parlons en, la nature nous a donné cette chose étrange verte appelée arbre pour le fixer et qui puis est, fourni de l ‘oxygene (ça tombe bien l’homme en consomme).

    franchement, l’avenir c’est HHO je pense, carburant le plus calorigene, l’hydrogene en brulant avec l’O2 ne produit que de la vapeur.l’hydrogene qui est l élément le plus présent dans la nature.

    Et peut etre moins catastrophique que d’essayer de produire de l’helium 4 dans un batiment.
    On parle de fukushima mais ITER ça va etre une belle blague, une fusion d’hydrogene comme dans le soleil, aie aie aie

  5. Au vu du peu d’intérêt qu’on apporte à ce genre d’article, il devient inutile de donner quelque explication.

    Je signale à tous que si vous croyez que « ça » ne vous concerne pas dans votre « hexagone » hermétique, détrompez vous, mais comme on ne vous le dit pas ouvertement, ni même à demi mot, il n’empêche que sous vos pieds ça commence à bouger, et le réveil va être pour le moins, percutant !

    Lacq n’est qu’un « hors-d’œuvre », le plat de consistance sera bientôt servi.

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