C’est une catastrophe en cours! Entre choisir de couper les vivres aux financiers vautours et fermer les écoles, le choix devrait être simple, il l’est…pour les politiques portugais qui préfèrent sacrifier les écoles et donc l’éducation des enfants! La finance avant tout!
Le regroupement scolaire du primaire au secondaire signe-t-il la mort des villages portugais ? Le gouvernement vient d’annoncer la suppression de 311 écoles supplémentaires pour l’année prochaine. Au grand dam des Portugais vivant en zone rurale…
Les écoles portugaises ferment leurs portes. Pas uniquement pour l’été. Près de 311 écoles primaires disparaîtront dès septembre prochain pour cause d’austérité budgétaire, annonce le ministère de l’Education.
Le pays entame pourtant depuis peu un début de sortie de crise et le gouvernement a refusé la troisième tranche d’aide européenne destinée à soutenir son économie. Mais selon Nuno Crato, ministre de l’Education, le pays souhaite volontairement poursuivre la « rationalisation du réseau scolaire » en fermant les écoles rurales où les élèves sont peu nombreux.
En 2010, le ministère révélait que sur 3200 établissements du premier cycle, 600 ont moins de vingt élèves et 400 moins de dix. Depuis les maternelles sont progressivement regroupées avec les classes primaires et secondaires.
Les écoliers bénéficieront ainsi de conditions plus favorables à la réussite scolaire. Les élèves pourront avoir accès à des bibliothèques, des salle de sport…, »
explique-t-il dans un communiqué publié par le Diario de Noticias.
La réorganisation du réseau scolaire faisait partie de la liste des requêtes de la troïka (Commission européenne, FMI, Banque centrale européenne) en échange de son plan de sauvetage. Mais cette fois, les ordres ne viennent pas de Bruxelles.
Le gouvernement portugais ferait-il dans l’excès de zèle ?
Article complet: My Europ.info via Fortune
« Le gouvernement portugais ferait-il dans l’excès de zèle ? » ou n’aurait-il plus le choix s’il veut quelques « aides » ?
Doucement les basses ! En Belgique, ça fait 20 à 30 ans qu’on est à ce régime là: ces petites écoles étaient bien sympathiques, mais coûteuses.