Un mode de vie et de pensée de plus, pour contrer ce système consumériste, qui génère des bénéfices indécents, et un gaspillage qui l’est tout autant.
Les Food not Bombs et les freegans sont deux mouvements décroissants visant une autonomie alimentaire pour tous. Les membres du mouvement des objecteurs de croissance ou de la décroissance militent pour un changement de paradigme, celui d’une écologie sociale radicale et postmoderne en rupture avec la modernité capitaliste.
Parmi la galaxie de ces courants, deux d’entre eux se distinguent par leur originalité, il s’agit du mouvement Food Not Bombs (FNB) et du mouvement des Freegans.
Les Freegans représentent sans doute la branche la plus radicale du courant décroissant. Ils ont émergé, dans les années 1990, à Manhattan aux Etats-Unis, puis se sont répandus en Australie et Grande Bretagne et peu à peu en Europe. Les Freegans pratiquent ce qu’ils nomment « l’urban foraging » (« butinage urbain»), ou le «dumpster diving», c’est-à-dire la « la plongée ou la pêche dans les poubelles ». Ils vont donc récupérer les marchandises jetées par « les grandes surfaces, les restaurants aussi bien que les particuliers, dans les poubelles où ils fouillent à la recherche de toutes sortes de biens de consommation réutilisables » .
Les freegans cherchent « généralement, à moins consommer, en récupérant et réutilisant les déchets quand c’est possible. Les glaneurs ont, pour la plupart, une motivation d’abord éthique plutôt qu’économique. Ils désirent tourner le dos au système dominant et au gaspillage qu’il implique ».
Les mouvements Freegans et Food Not Bombs (De la Bouffe, pas des Bombes) s’inscrivent dans les contre-cultures : écologistes, altermondialistes, anticapitalistes, hippies, beatniks, c’est-à-dire dans la Beat génération de Jack Kerouac. Ils entendent donc explorer une alternative à la civilisation capitaliste et consumériste, en la boycottant.
La décroissance sociale et ces deux mouvements, prônent une « décroissance nettement sociale et anticapitaliste, à travers une action de relocalisation, le développement d’une décroissance conviviale, la réappropriation de l’espace public et du territoire local. De plus ils défendent et pratiques les idées de Récupération, Recyclage, et la Reconceptualisation de notre imaginaire… en un mot leurs idées sont très proches des « 8 R » de Latouche .
Le mouvement Food Not Bombs cherche aussi des alternatives au système en élargissant un peu ces revendications, mais sans doute à travers des pratiques un peu plus collectives. Lawrence Butler et Keith McHenry font parti des fondateurs de Food Not Bombs (FNB) qui cherche à passer d’une société militarisée à une société redistributive, à développer des expérience concrètes visant à retrouver une autonomie à la fois économique et alimentaire, dans un cadre de solidarité et de préservation écologique.
Food Not Bombs prône une culture du don et de la gratuité fondée sur la récupération, plutôt qu’une culture marchande.
(…)
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Un article de Thierry Brugvin, sociologue, relayé par SOS-planete et publié à la demande de l’auteur que nous remercions vivement. Un texte puissant et bien documenté. A faire circuler sur le Web !
Note de TS : La Terre ce joyau ! C’est maintenant une poubelle à ciel ouvert. Nous devons tous nous adapter à cette terrible situation. Tous nos comportements doivent CHANGER d’urgence, si nous voulons SURVIVRE
Auteur : Thierry Brugvin, sociologue
Source : terresacree.org
Article relayé par : mich
On en est plus à l’idéologie de la récupération, c’est devenu « la guerre » du déchet.
Kerouac a milité pour la guerre du Vietnam, il conviendrait de choisir une autre icône pour la contre culture.
Gary Snyder par exemple.
L’aliment de base de cette génération, le boulgour! :o)
Un gros écueil culturel doit être surmonté : la récup est encore très mal vue en France . Symbole d’une pauvreté qui doit être cachée.
S’abaisser à faire les poubelles quand tout est disponible en rayon!!! N’imp!!
Tu le veux? Tu le prends!
Payer à la caisse est un choix, pas une obligation. J’entends d’ici monter des arguments du genre « mais c’est illégal »…les lois ne sont que concept qui ne concernent que ceux qui sont d’accord avec, la vraie loi est ce que l’on fait, les actes que l’on pose.
Et tu feras les yeux doux à la sécurité ? 😀
En Grèce ne pas payer ses impôts c’est direct le STO.
Voler au super marché seras le mur d’exécution.
Exemple à 49min 35’…mais on peut aussi regarder tout le film 🙂
http://youtu.be/cdATxhcnAXQ
N_LORD? (tu le veut tu le prend ), question, pour te loger ,pour te déplacer ,pour t’habiller,pour surfer (sur le net )tu pratique la même chose ??? car si c’est le cas et que tout le monde fait ça c’est l’anarchie ,donc une sorte de guerre,et un jour tu serras confronter à avoir le choix de tuer pour ta nourriture bel mentalité..;
Hep là,,, on confond pas l’anarchie et le bordel SVP!
Les mots ont un sens et une définition qu’il convient de connaître, sinon, on ne peut même plus se parler, encore moins se comprendre…
C’est important! C’est parce qu’ils nous ont dépouillé d’un vocabulaire commun que l’on a autant de mal à communiquer, à partager, à bâtir ensemble…
Je vois pas comment on peut prétendre vouloir manger sainement en se cherchant à bouffer entre 1 tampon hygiénique et 1 chaton mort …
Je demande à la modération de supprimer le message d’insultes à mon encontre ci-dessus et de sanctionner son auteur, qui n’en est pas à son coup d’essai me semble t’il.
Merci.
Filux,je te demande pardon et excuse moi,je pense vraiment que tu nous aimes,mais pourquoi t’y prend tu de manière à nous faire mal ?
Perso j’aime tes interventions qui sont ta libre expression et peut être le reflet d’un certain désarroi de ce qui nous entoure.
Cool pote,on est amis ici,c’est le blog qui nous aide.
Bisous et rassemble nous ok ?.
Excuses acceptées.
De même, je tombe souvent d’accord avec ce que tu écris.
Mon désarroi, je ne sais pas. Surement un peu nihiliste mais je me soigne.
Bisous 😉
Savais bien que t’est un super chouette type.