Article de Science@NASA de Tony Phillips traduit par Yann de Kersauzon
Il arrive quelque chose d’inattendu au Soleil. L’année 2013 était censée être l’année du cycle de 11 ans où l’activité solaire serait à son maximum. Or nous sommes indéniablement en 2013, et le soleil est relativement peu actif.
Taches solairesLe nombre de taches solaires est par exemple nettement en deçà de celui recensé en 2011, et les fortes éruptions solaires se font plutôt rares depuis plusieurs mois.Ce calme a conduit certains observateurs à se demander si les experts ne s’étaient pas trompés dans leurs prévisions. Dean Pesnell, expert en physique solaire au Goddard Space Flight Center, nous offre une tout autre explication : « Ceci est bien le maximum solaire, mais il est différent de ce à quoi nous nous attendions car sa courbe décrit un double pic », suggère-t-il.
On envisage généralement l’activité solaire comme animée d’un simple mouvement de balancier. D’un côté se trouve une période calme, pauvre en taches solaires et en éruptions, alors que de l’autre côté, le maximum solaire est une période riche en taches et en tempêtes solaires. C’est un cycle régulier qui se répète tous les 11 ans.
Cependant, la réalité est plus complexe. Depuis plusieurs siècles, les astronomes ont recensé le nombre de taches solaires et se sont aperçus que ce cycle n’est finalement pas si régulier. Tout d’abord, la durée d’un cycle peut aller de 10 à 13 ans et son amplitude peut varier. Certains maxima sont très faibles, d’autres très forts.
Pesnell nous fait part d’une autre complication : « Les deux derniers maxima solaires, aux alentours de 1989 et 2011, ne formèrent pas un pic, mais deux ». L’activité solaire augmenta, puis diminua pour ensuite remonter, constituant ainsi un mini cycle s’étalant sur environ deux ans.
Le même phénomène se répète probablement en ce moment. Le nombre de taches solaires est monté en flèche en 2011, est redescendu en 2012 et Pesnell s’attend à une remontée en 2013. « Je crois pouvoir dire avec certitude qu’un nouveau pic d’activité se produira en 2013 et se prolongera peut-être même jusqu’en 2014 », prédit-il.
Notre étoile présente une autre curiosité : le pic d’activité dans ses deux hémisphères ne se déroule pas toujours au même moment. Dans le cycle en cours, l’hémisphère sud est en retard sur le nord. Le second pic, s’il a lieu, se produira certainement au sud de l’équateur solaire car l’hémisphère sud tentera de refaire son retard sur le nord.
Pesnell est un des leaders du NOAA/NASA Solar Cycle Prediction Panel, une commission d’experts en physique solaire qui s’étaient réunis en 2006 et 2008 pour effectuer des prévisions sur le prochain maximum solaire. À l’époque, l’activité solaire avait atteint son minimum sur une période de près d’une centaine d’années. Le nombre de taches solaires était alors presque nul et pendant plusieurs mois, les éruptions de rayons X étaient inexistantes. Sachant qu’un minimum très bas est souvent suivi d’un faible maximum, et en regroupant de nombreux autres éléments, le panel d’experts avait publié le communiqué suivant :
« Le panel de prédictions du cycle solaire 24 est parvenu à un consensus. L’intensité du prochain cycle solaire (cycle 24) sera inférieure à la moyenne, avec un nombre maximum de taches solaires de 90. En se basant sur la date du minimum solaire et sur l’intensité maximum prévue, le maximum solaire est attendu en mai 2013. Veuillez noter que cette décision n’est pas unanime, mais celle d’une large majorité du panel ».
Compte tenu du faible niveau d’activité solaire en février 2013, il parait désormais peu probable que le maximum ait lieu en mai.
« On assiste peut-être à ce qui se passe lorsqu’on prédit une simple amplitude mais que le soleil répond par un double pic », ajoute Pesnell.
Par ailleurs, Pesnell remarque une certaine similarité entre l’actuel cycle solaire 24 et le cycle 14 de la première décennie du siècle dernier. Si les deux cycles étaient en fait identiques, on assisterait alors à un premier pic fin 2013 et à un second en 2015.
Personne ne peut affirmer avec certitude comment le soleil se comportera prochainement, mais il sera probablement beaucoup plus agité fin 2013 que maintenant.
Source: cidehom.com
Ouais bon au final, ils n’en savent strictement rien, le soleil fait sa vie et il ne va pas se conformer aux prévisions des experts. D’ailleurs, on a eu récemment la preuve qu’il peut envoyer aussi des CME sans crier gare donc ça peut tout aussi bien être le calme avant la tempête. On verra bien…
Exactement. Plus la NASA communique, moins je la trouve crédible. On dirait une bande de guignols qui s’amusent à faire des pronostics entre deux envois de fusées pour placer des satellites au dessus de nos têtes.
Puis merde, pourquoi toujours vouloir trouver une règle mathématique à tout… C’est agaçant à la fin ! 🙂
Wèp, les apocalyptomanes en sont pour leurs frais, ce qu’il y a de pénible avec la fin du monde c’est qu’il n’y a rien à faire, elle fait faux-bon à chaque rendez-vous…
C’est une allumeuse xD
Pour l’instant le soleil c’est le seul qui est calme en ce moment…
Ah les fameux « experts » …!
Dans le mur encore une fois!
Pffffffffffff
J’ai construit mon abri antiéruptionsolaires pour rien moi !
On regarde le soleil depuis 30 ans et on croit tout savoir sur celui qui nous enterrera tous … Quel égo nous avons 🙂 …
Ce qui est sûr, c’est que les Flare de classe X se passe à 99 % à l’opposé de la terre. Seul les configuarations où les planètes, possèdant un champ magnétique, se positionnent en ligne, les CME sont plus puissantes
les savants n’en savent pas plus que nous mais on les écoute parce que nous croyons qu’ils en savent plus que nous.
tout comme le fameux big one qui ne vient pas non plus.
la terre qui se réchauffe ou peut être pas.
les pandémies qui ne sont pas des pandémies.
dormez les moutons sans crainte la seule chose qui est sur c’est qu’on va nous tondre.