Une équipe du MIT travaille à un patch appliqué quelques minutes, qui laisse une couche de polymère se fondant ensuite dans la peau et libèrant progressivement un vaccin à ADN.
Les vaccins impliquent d’injecter des virus inactivés dans notre organisme; le système immunitaire garde la mémoire de ces intrus pour pouvoir mettre en place une défense pour la prochaine fois qu’ils reviennent. Toutefois, cette approche peut être trop risquée pour certains virus, tels que le VIH.
Aujourd’hui, les scientifiques ont trouvé une meilleure alternative: un film polymère qui libère progressivement un vaccin à ADN, rapporte le MIT News Office.
Plus particulièrement, il s’agit d’un codage d’ADN pour les protéines virales: ce fragment d’ADN encode un antigène spécifique (quelque chose qui peut provoquer une réponse immunitaire). Une fois qu’il se trouve dans une cellule immunitaire, il entraîne celle-ci à produire l’antigène en plus grande quantité.
Jusqu’à présent, aucune entreprise n’a réussi à développer un vaccin à ADN. Toutefois, si de tels vaccins pouvaient être inoculés à l’homme, ils élimineraient les risques de la vaccination contre de nombreuses maladies. Ils seraient également plus stables, au point de pouvoir être expédiés et stockés à température ambiante, et ils élimineraient la nécessité de l’injection par seringue, d’où une solution sans douleur.
D’après Darrell Irvine du MIT, il suffit d’appliquer un patch pendant quelques minutes avant de le retirer, auquel cas la fine couche de polymère qui reste se fond dans la peau. C’est ce que les chercheurs appellent un « tatouage multicouche ».
1. Ils ont créé un patch composé de plusieurs couches de polymères intégrant le vaccin à ADN.
2. Ces films de polymères sont implantés sous la peau par un lit de micro-aiguilles qui pénètrent sans douleur sur environ un demi-millimètre d’épaisseur.
3. Une fois sous la peau, les films se dégradent au contact de l’eau, libérant le vaccin sur plusieurs jours ou semaines.
4. Lorsque le film se sépare, les brins d’ADN sont entremêlés avec des morceaux de polymère, ce qui protège l’ADN et l’aide à pénétrer dans les cellules.
5. Comme l’ADN est libéré progressivement, il interagit avec le système immunitaire plus longtemps, optimisant l’efficacité du vaccin.
L’équipe va procéder à d’autres essais sur des primates avant de passer à l’homme. Les précédentes tentatives de vaccination à l’ADN incluent l’injection d’ADN sous la peau, puis l’utilisation d’électrodes pour ouvrir de petits pores dans les cellules (douloureux).
Leurs travaux ont été publiés en janvier dans Nature Materials.
via MIT News Office
Source: smartplanet.fr
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les OGM partout,
Va ton les laisser faire encore longtemps ?
Il est temps de se réveiller
Le problème c’est que le système immunitaire ne réagit pas à un « étranger » qui ne lui cause pas de mal, c’est la destruction des cellules qui provoque la réaction immunitaire avec recherche de l’agresseur.
C’est pourquoi les vaccins standards contiennent des produits inflammatoires tel que l’aluminium, produits dénommés « adjuvants ».
LA PHAGOTHÉRAPIE, VOUS CONNAISSEZ?
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