“Le temps est compté” pour Kiribati, piégé par la montée des eaux

Le temps est compté pour les îles Kiribati, un archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux, estime son dirigeant, qui réfléchit à un déplacement de sa population et ne se fait guère d’illusion sur l’issue de la grande conférence climat de l’ONU à Doha. Des zones entières de l’archipel, qui compte une trentaine d’atolls coraliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l’eau, ont déjà été envahies par l’océan, déclare le président de Kiribati, Anote Tong.

 

“Nous avons déjà des communautés qui ont dû être déplacées car leurs villages étaient submergés”, raconte-t-il depuis la capitale, Tarawa. “Il y a eu une grande marée” début octobre “et des communautés ont été envahies par les eaux. C’est de plus en plus fréquent. Le temps nous est compté”, dit-il.

Kiribati fait partie des nations îliennes, avec les Maldives, Tuvalu et Tokelau, qui pourraient devenir “sans terre” à cause du réchauffement climatique, selon la Commission des droits de l’Homme de l’ONU. L’érosion grignote les rivages et les récoltes s’appauvrissent en raison de l’infiltration d’eau salée dans les réserves d’eau douce. Anote Tong réfléchit au déplacement de population vers les Fidji et le Timor oriental, des terres relativement proches.

“Nous parlons de notre survie, ce n’est pas un jeu”
Il ne se fait guère d’illusion sur l’issue des négociations de la grande conférence climat de l’ONU à Doha, ouverte cette semaine. “La réalité, c’est que nous sommes d’ores et déjà confrontés aux problèmes” causés par le réchauffement climatique. “Est-ce que les négociations s’en préoccupent? Je ne crois pas. Beaucoup des négociateurs en font un simple jeu, ils ne se penchent pas vraiment sur ce qui se passe déjà dans les pays les plus vulnérables”.

Source, article complet plus photos supplémentaires: 7sur7.be

 

18 Commentaires

  1. Quelle montée des eaux ? J’habite en bordure de plage et il n’y a pas de montée des eaux.

    En revanche et cela est observé à plusieurs endroits de la planète, il y a une descente de certains rivages et pas tous. Plusieurs îles du Pacifique se voient s’enfoncer de par les mouvements de la croûte terrestre et particulièrement aux endroits de subduction, donc dans la quasi totalité du pourtour du Pacifique (Ceinture de Feu). Cela est plus apparent de par l’activité sismique et volcanique.

    • Oui… ce n’est pas plus rassurant !!

      Pourquoi cette intox?

      • Hello Bidule,

        Dans l’article de base sur 7sur7 il est très bien fait mention du problème au début de cette phrase :

        L’érosion grignote les rivages et les récoltes s’appauvrissent en raison de l’infiltration d’eau salée dans les réserves d’eau douce.

      • D’autre part cet article de 7sur7 est une déclaration du président Anote Tong, fervent partisan du GIEC et de l’ONU, dont il espère une action en faveur de la population de ses îles en vue d’une immigration laissant place libre à expansion du parc naturel des Îles Phoenix, dont il en est un des fondateur.

  2. c’est psychologique peut-être. La mer qui monte ça parle à tout le monde ne serais ce que par l’effet de marée. Va parler au gens que des parties du mon s’enfonce c’est pas super rassurant. 🙂
    Par chez moi j’ remarqué qu’en 2 – 3 ans dans un baie que l’eau se retirait beaucoup plus à coef egal. Il y a pas mal de sablier qui drague mais est-ce que cela suffit à l’expliquer je n’en sais rien du tout

    • Hello Wolf-Spirit,

      Le sable est un autre souci il est transporté par les courants marins et s’accumulent à certains endroits et, comme tout le monde le sait, l’homme modifie l’aspect de la nature et donc des rivages ce qui laisse la porte ouverte à l’ensablement.
      Pour info un des plus vieux premiers ports de la Mer du Nord, zeebrugge, git prisonnier des sables par 30m de fond à quelques 3km au large de l’actuel. Les premiers écrits le relatant datent du 12è siècle. En partie détruite par une “lame d’eau de trois fois la hauteur d’un homme”, elle fut reconstruite, mais au fil des ans qui suivirent, elle fut non seulement progressivement ensablée, mais aussi immergée comme si elle s’était enfoncée dans les flots. (Littérature sur le commerce maritime dans l’histoire)
      Actuellement demeurant moi-même sur la côte belge, j’ai procédé à diverses analyses, profitant de terrassements pour de nouvelles bâtisses sur la digue, la hauteur sablonneuse n’est que d’une 20taine de mètres. Sous cette couche il y a du grès sur une épaisseur de +/-600m sondage par ultrasons. Il s’avère que plus au large, la couche de sable s’accentue, mais en revanche l’écho-sondage montre une imposante paroi abrupte s’enfonçant beaucoup plus profondément, quant au sol de la Manche et de la Mer du Nord, il est très irrégulier et offre même par endroit des pics dont la base se situe à plus de 2km au fond.

  3. Je suis sauveteur en mer depuis 12 ans et je vois bien que le niveau monte. Les pleines mer de petit coefficients ressembles aux gros coefficients d’il y a 10 ans.
    je vais faire un petit topo photos pour vous montrer.

    • De quel côté ?

      Car le coefficient de marée n’est pas pareil partout et diffère également en fonction des saisons mais aussi des années. Prends-y garde !

      • Côte atlantique/sud. Zone IV.Golfe de Gascogne et côtes Ibériques. Pays Basque.

        • Comme je le disais plus haut, la zone IV est une zone à population élevée donc à forte modification de l’aspect naturel. Cette modification amenée par l’homme, n’est pas nécessairement visuelle, elle peut être due de par ses activité et dans ce cas-ci, marine. Le passage régulier et de plus en plus dense de bâtiments dont le mouillage est de plus en plus imposant, entraîne inexorablement des remous en profondeur changeant à la fois le relief et les courants marins. Ce qui a d’office un impact sur le rivage, mais à terme, et c’est ce qui se passe dans ton coin.
          Quant à l’activité sismique, elle n’est présente qu’au large des côtes dans les grands fonds du Golfe de Gascogne ou alors, plus à l’intérieur des terres, aux pieds des Pyrénées.

        • Chose que j’ai omis, certains courants marins, modifiés par l’accroissement de la marine marchande dans la Mer Celtique et l’estuaire de la Manche, butent assez rudement dans l’angle que constituent les côtes basques, il y a comme un tourbillon qui commence à se former. Certaines espèces de poissons, habituées à cette régions, se retrouvent piégées et remonte vers le nord(Bordeaux et même dans le Finistère sud).

          • Merci Eagleeyes. je n’imaginais pas du tout les changements sous ces angles.
            J’ai ma petites idée pour les photos tu verra c’est assez impressionnant.

  4. c’est le destin de toutes les iles située sur les point chaud du pacifiques elles finissent toutes par retourné a la mer.

  5. si l’eau monte la bas,ici elle devrais descendre,non ?

  6. Alors là on apprend que kiribati c’est 32 atolls + une grande île: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiribati

    Et là on apprend que les atolls dans la plupart des cas ne sont pas éternels et c’est tout à fait dans l’ordre naturel des choses: http://fr.wikipedia.org/wiki/Atoll_sur%C3%A9lev%C3%A9

    Tout ça sans compter les mouvements de plancher océanique comme l’a suggéré eagleye, par exemple certains atolls finissent comme ça: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiribati
    Et là l’océan (même si le pôle nord fond entièrement) va avoir du mal à rattraper les 10 ou 20 m d’élévation…

    Il existe même un tas d’îles qui sous l’effet volcanique grandissent tous les jours, Islande, Hawaï, et d’autres qui grandissent par ensablement successifs, île sans nom de cordouan… l’érosion des uns faisant le bonheur des autres… C’est l’évolution naturelle de la Terre depuis quelques petits millions d’années…

    … Vive la taxe carbone ça paye bien, surtout pour les financiers apatrides…

  7. Tong….ce n’est pas du tout un nom originaire de Kiribati…Tout cela n’est que de la propagande pour nous soutirer de l’argent et nous faire accepter le dogme de ” réfugiés climatiques ” afin de nous submerger encore plus d’immigrés…

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