Le 2 Mai dernier, à 7h40 du matin, un militant de Greenpeace, à bord d’un paramoteur, a survolé la centrale du Bugey (Ain, 35 km à l’est de Lyon), pénétrant un espace aérien interdit. Ceci représente un nouveau coup d’éclat de l’association, quelques mois après l’intrusion de militants dans une autre centrale, celle de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube.
L’ONG écologiste Greenpeace a réalisé une nouvelle opération-surprise pour dénoncer le manque de sécurité des centrales nucléaires françaises. Un militant a réussi à survoler la centrale nucléaire de Bugey, dans l’Ain, avant de lâcher un fumigène sur la centrale et d’atterrir en parachute sur le site.
« Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales ! », explique l’ONG.
Greenpeace a choisi cette occasion pour publier une étude réalisée par un expert britannique sur la vulnérabilité des centrales nucléaires françaises aux chutes d’avion (résumé en français ; texte intégral en anglais : http://bit.ly/JWmidV).
Le militant écologiste qui a survolé la centrale a été interpellé dans la foulée par les gendarmes du Peloton de Sécurité et de Protection de la Gendarmerie (PSPG), chargés de la sécurité des installations nucléaire, selon les informations obtenues par Europe 1. Il s’agit d’un Allemand de 29 ans, militant de Greenpeace.
Toujours selon les mêmes sources, l’opération a failli mal tourner car à cause des turbulences provoquées par les cheminées de la centrale, la voile du paramoteur s’est mise en torche, obligeant le jeune homme à se poser en catastrophe. Huit minutes après avoir été repéré en vol, le militant de Greenpeace a été interpellé par les gendarmes. A l’extérieur de la centrale, un deuxième homme a été arrêté. Il s’agit d’un autre militant de Greenpeace, un Français de 32 ans, qui est soupçonné d’avoir guidé le premier homme depuis le sol. Ils ont tous les deux été placés en garde à vue.
Il faut savoir que la chute d’un avion de ligne sur une centrale nucléaire, jugée peu probable par les autorités de contrôle, n’a jamais été prise en compte ni dans la conception, ni durant l’exploitation de nos installations. Pourtant, dans ce cas, les confinements primaires des 58 réacteurs seraient confrontés à un risque de défaillance. De même, les bâtiments abritant les piscines de refroidissement des combustibles irradiés seraient soumis à un risque de perforation ou d’effondrement de leur structure. Ces piscines, qui contiennent souvent plus de combustibles radioactifs que les réacteurs eux-mêmes, peuvent être à l’origine d’un accident nucléaire majeur, peut on lire dans un communiqué de presse.
« Sur le site de la Hague, sont stockés plus de 10 000 tonnes de combustibles irradiés dans des piscines de refroidissement, ainsi que 64 tonnes de plutonium. Ces matériaux hautement radioactifs ne sont protégés que par des bâtiments simples sans renforcement spécifique contre la menace aérienne », explique Greenpeace dans un communiqué de presse.
source: actualites-news-environnement
Sauf que maintenant, un avion de ligne qui s’écarterait du plan de vol avec ou sans raison aurait probablement très vite sur le dos une paire de « Rafale » armés jusqu’aux dents ?
si c’est un rafale, il ne sera pas emmerdé …
je ne comprend pas ce qu’ils veulent demontrer,
ils s’introduisent dans les centrales pour dire,
j’y suis arrivé, je suis rentré …
j’ai l’impression qu’ils ne sont pas la par hasard …
Ce que je veux dire, c’est que pour des terroristes c’est pas tout de détourner un avion, il faut encore l’amener sur la cible. Et les américains ne se sont pas emmerdés, eux… je ne sais plus si c’est Cheney ou Rumsfeld, mais l’un des deux a reconnu publiquement (du bout des lèvres) qu’un des avions du 11 Septembre avait été abattu : Celui dont on suppose qu’il était destiné à une centrale nucléaire, justement.
Pour ce qui est de ces « démonstrations », ça ne prouve rien.
1 ) Il faudrait un commando d’ingénieurs pour forcer toutes les sécurités d’un réacteur et provoquer un accident nucléaire. En plus des gugusses pour les escorter. On commence à parler d’une opération avec les effectifs d’une section (40 ou 50 hommes). Bonne chance pour monter ce genre d’opération sans se faire repérer avant.
2 ) Un saboteur isolé n’aura jamais un sac à dos assez grand, ni les épaules pour trimbaler assez d’explosifs assez puissants pour faire un Fukushima. Et si il disposait d’une bombe nucléaire tactique, autant l’utiliser directement contre un grand centre urbain.
Au lieu de faire les clowns autour des centrales et des trains de matières radioactives, ils feraient mieux de parler des pollutions héritées de la COGEMA (ancien nom d’AREVA) et de AREVA, ici et ailleurs.
http://www.youtube.com/watch?v=WVEwQxk6_mw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=VvJiYp0Oclg
Ou des 14 000 morts causées par Fukushima aux USA, des risques qui entourent encore le site :
https://lesmoutonsenrages.fr/2012/03/28/ou-est-le-corium-du-reacteur-n%c2%b02-de-fukushima-daiichi/
http://www.youtube.com/watch?v=Mq6hDakOuOs&feature=player_embedded
Et de tout le pipeau concernant les moyens de remédier à une telle catastrophe :
https://lesmoutonsenrages.fr/2012/04/01/fukushima-les-taux-dirradiations-plus-forts-que-les-robots/
CQFD
ce que ça indique surtout, c’est qu’il est possible de pénétrer l’espace aérien d’une central facilement….
petit avion hélico, etc….
après, il suffit de quelque kilos d’explosif, et de bien viser….
je trouve ça flippant….
Bonjour,
Pour ma part, je ne comprends pas toujours les raisons de ces actions. Elles sont vraisemblablement initiée afin de prouver qu’il y a des risques et que rien n’est parfait, mais cela nous le savons (rien dans le monde des hommes ne saurait être parfait).
Qui cela sert réellement au final ? Je n’ai pas l’impression que la seule raison philanthropique puisse être brandit pour légitimer ce genre d’action.
Qu’aurait-il été intelligent de faire dans le cas de ce paramoteur ? L’abattre avec des armes à feu ou des missiles ?
J’en connais également qui se serait émus de ce genre de méthode.
Donc si on ne fait rien, c’est pas bien mais si on l’abat ce n’est pas bien également. Quelle est la solution à cette équation ?
l’abattre, je trouve ça raisonnable dans le doute….
mieux vaut 2-3 mort plutôt que des milliers…
quelque missiles sol-air et basta…
la personne qui a poser le fumigène a risquer sa vie pour nous prouver que la sécurité des central nucléaire sont inexistante ….
(les ruse on fabriquer des mini bonbe atomique transportable dans un sac a do qui on vendus a une certaine période de leur histoire)
Si jamais ça arrive, la France est foutue, tout le tourisme s’effondre, c la merde totale. Et comme ça pourrait arriver avec des si, ben ça montre bien la connerie de cette « technologie de mort » virtuelle.