On devrait interdire ces « recherches » :no:
Prendre les cellules d’un cerveau et les implanter dans un coeur. Faire revenir à la vie une vulgaire pièce de viande en y insérant des cellules d’un autre animal. Dans un laboratoire obscur situé au sous-sol d’un vieil édifice de l’Université d’Ottawa, une quinzaine de scientifiques un peu fous s’attellent à repousser, chaque jour, les limites de la biologie.
Le « vrai » docteur Frankenstein travaille à l’Université d’Ottawa. Son nom : Andrew Edward Pelling. Depuis 2008, le professeur est à la tête d’un laboratoire où s’entremêlent, au fil des expériences, biologie et ingénierie.
Le champ de spécialisation du Lab Pelling porte le nom de bio-hacking, aussi appelé « génétique libre ».
La définition du bio-hacking varie d’un spécialiste à l’autre, explique le professeur de 33 ans. Les applications du bio-hacking sont nombreuses. On peut par exemple penser à la régénération de tissus ou d’organes morts ou amputés, par exemple.
« Pirater » la vie
« On pense souvent aux chercheurs qui manipulent l’ADN d’organismes afin d’observer ce qui pourrait survenir. Nous, on pousse la note un peu plus loin, en ‘piratant’ carrément des organes. On prend ces organes et on leur fait faire des choses qu’ils ne sont pas du tout censés faire. »
Auteur : Philippe Orfali
Source : www.cyberpresse.ca via TerreSacree
S’il n’y avait que là … Il y a maintenant des forums de « bio-hackers », et autres ressources du même genre sur Internet. Dans ce domaine comme dans d’autres, on observe une appropriation et une diffusion du savoir et de la recherche; les anciennes barrières tombent, un nouveau mode d’organisation apparaît.
Herbert West réapparé, ou plutot est réanimé, tout droit sorti d’un roman de HP Lovecraft…