Chômage en hausse de 0.5% en janvier en France…

0.5% seuil psychologique ?…

EMPLOI – Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 13.400 en janvier…

Le chômage a poursuivi sa progression en janvier en France, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail et Pôle Emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (ceux n’ayant exercé aucune activité) a augmenté de 13.400 (+0,5%) le mois dernier en France métropolitaine par rapport au mois de décembre pour s’établir à 2.861.700. Sur un an, la hausse s’établit à 6,2%.

En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi croît de 0,1%, soit 4.800 personnes de plus, pour atteindre 4.258.200 (+5,5% sur un an). Avec les départements d’Outre-mer, le nombre de demandeurs d’emploi s’établit à 4.525.900, un chiffre sensible à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle.

Le ministre du Travail et de l’Emploi, Xavier Bertrand , a souligné un «ralentissement de l’augmentation» en janvier du nombre de demandeurs d’emploi sans activité, estimant que cela était «le résultat des efforts déployés» par le gouvernement.

A noter en outre que près de deux tiers des Français en activité (63%) estiment qu’il leur serait difficile de retrouver un emploi s’ils se retrouvaient au chômage et cette proportion croît fortement avec l’âge, selon un sondage Ifop pour le site d’information Atlantico publié vendredi. Les personnes interrogées sont 30% à penser qu’elles décrocheraient «assez facilement» un nouveau poste et 7% «très facilement». Elles estiment cependant que le risque de se retrouver au chômage est faible pour eux (68%).

E24 avec Reuters
Source 20Minutes

12 Commentaires

  1. A part ça, il faut un référendum… Et on repousse l’âge de la retraite.

  2. Pour m’être inscrit à pôle emploi en janvier, et rechercher activement du travail, je peux vous dire qu’ils se foutent de la gueule du monde, bugs informatiques en masse (dont un sur mon compte, pour lequel on m’a dit que c’était du jamais vu), coupures réitérentes du site, offre, puis suppression de rendez vous, surcharge des conseillers, etc… Une vraie galère! Il vaut mieux en faire le plus possible soi même.

  3. et ne sont bien sûr pas comptabilisés ceux qui, comme moi, après 2 ans de recherches et petits boulots, n’ont rien trouvé de sérieux, et arrivés en fin de droits ne sont plus indemnisés !
    du coup on se désinscrit de leurs listes de demandeur d’emploi (vu que c’est pas avec leur aide qu’on va en trouver!!!) survivant chercheur d »emploi indépendant….

  4. n’est ce pas le même ministre qui à demander aux entreprises, qui allaient licencier, de ne pas le faire avant les élections??????????????
    dans le Pas-de-Calais, les sociétés et les magasins ferment une après une, rien que ce mois-ci, prés de chez moi, un entreprise et deux magasins. Par moment, je voudrais être sourde et non-voyante pour ne plus entendre ni lire des conneries. franchement, ils nous prennent pour des demeurés.

  5. Salariés et pauvres
     
    Emplois saisonniers, temps partiels contraints, petites missions d’intérim, CDD courts, contrats aidés… Les précarisés peinent à trouver un « vrai » travail.

    Les salariés pauvres se trouvent généralement dans la grande distribution, l’hôtellerie, la restauration, les centres d’appels, l’agriculture ou le bâtiment. Leur profil ? Principalement des femmes, des jeunes, les personnes peu qualifiées. Leur statut ? Des saisonniers, des intérimaires à la journée, des salariés en CDD à répétition, en temps partiel imposé, en contrats aidés, c’est-à-dire ceux dont les contrats de travail sont limités dans le temps. Mais à cette instabilité « contractuelle » peut aussi s’ajouter une autre forme de précarité. En effet, certains salariés peuvent être soumis à des conditions de travail difficiles : horaires décalés ou éclatés, polyvalence imposée, rythme de travail soutenu, voire pénible, pas de possibilité de promotion, environnement de travail peu sécurisé…
    Combien sont-ils ? Selon l’auteur et journaliste Jacques Cotta, « plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois et se trouvent dans l’incapacité de se nourrir, de se loger ou de s’habiller décemment de même que leur famille. Plus de 12 millions ont moins de 843 euros de revenu mensuel. Plus de trois sans domicile fixe sur dix ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1 300 euros, et cherchent pourtant soir après soir où dormir… Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat aidé et touchent moins de 750 euros par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90 % des familles monoparentales… » (source : le livre 7 millions de travailleurs pauvres).
    Toujours plus de travailleurs pauvres. « La précarité s’insinue comme nouvelle règle sociale au nom de l’efficacité économique et de la flexibilité de l’emploi  » résume le SGEN-CFDT. Elle touche aussi d’autres catégories de personnes comme les intermittents du spectacle, les journalistes pigistes débutants payés à la tâche ou les vacataires. Et même les salariés en CDI qui sont loin d’être à l’abri d’une forme d’emploi idéale. Bref, tous ceux qui touchent un revenu insuffisant pour vivre correctement. Corrolaire de ce phénomène : l’impossibilité d’accéder à un logement. Car les salariés précaires sont aussi selon les cas des travailleurs sans domicile fixe. Selon l’Insee, un SDF sur trois exercent une activité professionnelle, un quart d’entre eux bénéficient même d’un CDI…
    L’union fait la force. « Cette nouvelle catégorie d’employés, aussi bien dans le privé que dans le secteur public, est avant tout fragilisée par leur isolement, note l’association Attac dans son livre Travailleurs précaires, unissez-vous ! Ils ne voient pas toujours l’utilité de se mobiliser pour améliorer les conditions d’un travail qu’ils comptent quitter. Surtout, ils ont pleinement conscience qu’exprimer une revendication, c’est risquer de ne pas obtenir le renouvellement de leur contrat… » Pourtant, certains ont osé braver leur direction, à commencer par les vendeurs de la Fnac Champs-Elysées en 2002, suivis par ceux de Disney, Virgin, McDonald’s, Sephora, Quick. Parallèlement, des mouvements « sans-étiquette » ont vu le jour comme Stop Précarité, officialisé en juin 2004.
    Actuchomage est un site web d’actualités et d’informations sur le chômage.
    Créé en septembre 2004 par des chômeurs issus de la « Bataille des recalculés », Actuchomage est édité par l’association APNÉE (Alternatives pour une nouvelle économie de l’emploi). Le site met à disposition de ses visiteurs des rubriques d’information sur le chômage, l’emploi et la cohésion sociale, ainsi que des forums où les personnes en difficulté peuvent échanger leurs expériences et se soutenir mutuellement.
    http://www.actuchomage.org/

  6. Pas besoin de l’état pour voir qu’on est dans la merde, y’a un règle assez simple:
    3% de PIB = 0.5 point de chômage, c’est la loi d’okun
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_d'Okun
    Ici on a le PIB de la France:
    http://www.les-crises.fr/pib-trimestriel-france/
    Voilà donc y’en a un des deux nous ment. Puis qu’il devrais avoir moins de chômage qu’avant le crash de 2008.
    Si on n’es pas convaincu on peux contrôler avec les chiffres du chômage.
    Moi, je dirait qu’il nous mentent tous les trois.
     
     
     

  7. simple!

    il faut accueillir  d’urgence  des nouveaux émigrés pour diminuer les chiffres du chômage. 

    SARKOLLANDE y pourvoira.  :monkey: :pig2:

  8. C’est la phase de la mise en esclavage des travailleurs… Et quand ça va péter très fort….ils déclencheront une bonne guerre…. Ils trouveront un moyen pour canaliser une violence qui pourrait venir sur eux… Sur ce point, on peut au moins leur faire confiance…

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