Les banques sont sures, il n’y a rien à craindre, tout va très bien….En attendant, il faut les sauver ces 29 banques, les renflouer, les sécuriser, qu’elles renforcent leurs fonds propres au passages, ce qui implique que justement, non, tout ne va pas bien quoi qu’en disent certains politiques! Ce qui est incroyable, c’est que pour l’instant le montant ne sera fixé qu’en 2014 pour une application complète qu’en 2019, jusque là, faut que ça tienne coute que coute, et ça risque de couter cher…..
CANNES, Alpes-Maritimes (Reuters) – Vingt-neuf grandes banques à dimension internationale, parmi lesquelles quatre françaises, devront renforcer sensiblement leurs fonds propres d’ici 2019 en raison des risques que leur taille ou leur complexité feraient peser sur le système financier international si elles étaient en difficulté.
BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne) figurent au nombre des 29 institutions financières recensées par le Conseil de stabilité financière (CSF) qui devront également faire l’objet d’une supervision renforcée.
Le sommet du G20 a entériné les décisions prises par les ministres des Finances le mois dernier à Paris, l’objectif étant que ces banques disposent d’un capital suffisant pour que les Etats ne se trouvent pas contraints de se porter à leur secours lors d’une prochaine grande crise.
Ces banques, dont la liste sera actualisée chaque année, devront augmenter leur capital dans une proportion variant de 1% à 2,5% de leurs actifs pondérés en fonction du risque qu’elles font peser sur l’ensemble du système.
Le niveau exact de cette surcharge pour chacune de ces « global sifis » sera fixé en 2014. Elle devra être appliquée progressivement à partir de 2016 pour être en place à l’horizon 2019. Elle viendra en surcroît des augmentations de fonds propres requises par les nouvelles normes prudentielles dites de « Bâle III ».
« L’adoption par le G20 de ces mesures est une étape majeure », s’est félicité le président sortant du CSF, Mario Draghi, qui vient de prendre les rênes de la Banque centrale européenne.
Leur mise en oeuvre « diminuera le risque de faillites d’établissements financiers systémiques ainsi que son impact », a-t-il indiqué en soulignant qu’elles traitaient aussi le risque d’aléa moral, en permettant de régler la situation des institutions au coeur du système financier mondial « sans perturber l’économie réelle et faire appel aux contribuables ».
Suite et source: Reuters
Renflouer, c’est bien gentil, mais si les banques n’y arrive pas, c’est qu’elle sont remplis d’actifs invendable que seul le peuple peux acheter. En admettant qu’on évite la méga-faillite genre 1340, ce plan c’est offrir les chaînes de la servitude à nos bourreaux.
Nouvel article de Liesi sur le sujet:
Les autorités du G20 continuent d’illusionner sur le fait que l’on gère la situation, mais les mesures prises vont exactement dans le sens de l’objectif recherché par l’Ecole des Fabiens, qui, depuis 1884, cherche à réaliser la synthèse entre le communisme et le capitalisme. Afin d’illustrer le « pouvoir » de la présidence du G20, il a été décidé de contraindre les banques dites d’importance « systémique », dont la faillite pourrait déstabiliser l’économie mondiale, d’augmenter leur capital. Il fallait franchement y penser… quatre ans après le déclenchement de la crise immobilière américaine. Avouez que mettre tant d’argent pour ce type de réunion, cela vaut le coup !
« Les vingt-neuf plus grandes banques du monde, dont quatre françaises (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE), feront l’objet d’un contrôle accru de la part des autorités de régulation ». Commentaire résumé de plusieurs banquiers que LIESI a consultés : « On nous demande d’augmenter nos fonds propres. Le Comité des régulateurs de Bâle exige que le niveau de capitaux propres arrive à une fourchette entre 8 % et 9,5 % de nos engagements, au lieu des 7% réglementaires. Donc on a commencé à diminuer les crédits aux particuliers et aux entreprises ». Pas étonnant que des proposition d’achat de biens immobilier parisiens commencent à se concrétiser avec des propositions de 25% en dessous du prix fixé par l’agence. C’est arrivé à un lecteur dont le propriétaire était excédé de voir les refus de crédit des banques après plusieurs propositions.
Et que se passe t-il quand les gens commencent à sortir l’argent des banques « dangereuses » ? « C’est un scénario qu’il ne faut même pas envisager », répond un banquier. « On parle même, pour certaines grosses banques, de plan de démantèlement de leurs activités, en cas de faillite, pour faciliter la tâche des régulateurs ».
On appréciera le comportement de certaines des quatre banques françaises qui préfèrent l’envoi de la lettre recommandée annonçant aux clients qui sortent une bonne partie du salaire qui entre chaque mois, qu’ils ont soixante jours pour se préparer à la fermeture de leur compte. Le moral est là !
Source: ICI
LE CREDIT AGRICOLE EN PHASE TERMINALE http://www.brujitafr.fr/article-le-credit-agricole-en-phase-terminale-90249568.html