Les agences de notation, une vitrine pour les escrocs de la haute finance! Les plus grandes sont américaines et bien sur, ne servent qu’à réaliser des attaques ciblées afin de ruiner l’Europe afin que l’euro tombe avant le dollar. Si nous regardons bien, les USA qui ont une note non-méritée a vu son triple A mit en danger au mois d’aout par l’agence de notation Standard and Poors, et plus particulièrement par son PDG, que s’est-il passé? Il a été poussé à la démission et remplacé par…. un banquier! Mais voilà, ces agences s’attaquent depuis longtemps déjà à l’Europe, actuellement elles déclassent les pays et les banques par dizaine, ce qui fragilise encore plus la zone euro et la précipite vers un crash. L’Europe va donc se doter d’une agence de notation qui risque d’être aussi malhonnête que les agences américaines, mais il faut bien se défendre, c’est une guerre économique qui se livre là, et le triple A des USA risque de ne plus tenir très longtemps….. côté européen!
L’Europe devrait se doter d’une agence de notation. L’« European rating agency » (Era) se présentera comme une institution « globale » à l’instar de Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. Par Joan Condijts
Le président de la commission e Barroso a appelé les Etats européens à recapitaliser « d’urgence » les banques, © AFPCes entreprises privées apprécient la capacité d’une société ou d’un État à rembourser ses dettes. Et distribuent des notes qui déterminent indirectement le niveau de taux d’intérêt et, par ricochet, l’appétit des investisseurs pour une obligation. Quand un acteur voit sa note dégradée, il doit s’attendre à devoir payer davantage d’intérêts pour pouvoir se financer dans le marché. Aussi ces agences occupent-elles un rôle central dans le système économique. Un rôle critiqué. Car les agences sont payées par les émetteurs des titres qu’elles notent. Et surtout parce que leurs décisions renforcent les cycles et prennent un caractère « autoréalisateur ».
« L’Era sera développé sur base d’un nouveau modèle opérationnel par lequel les faiblesses inhérentes et intérêts contradictoires de la structure actuelle seront résolues », note Bruno Colmant, partner du bureau bruxellois de Roland Berger, le consultant de la chancelière allemande Angela Merkel qui travaille sur le développement de l’agence européenne. L’Era qui n’aurait pas de but lucratif, serait financée par le biais d’une plateforme accessible aux investisseurs. Ces derniers seraient obligés d’obtenir une notation à l’émission, par exemple, d’une obligation : les investisseurs « n’acquerraient » plus l’information mais seraient en quelque sorte tenus de respecter une réglementation (la note étant publiée préalablement). Un conseil académique veillerait sur son indépendance et les gouvernements ne seraient pas impliqués dans les notations.
Une trentaine d’institutions financières seraient en discussions « avancées » en vue d’une participation à ce consortium – en Belgique, Febelfin, la fédération du secteur financier, soutient le projet. Et un consensus politique suffisant se dégagerait pour le réaliser.
Source: lesoir.be