Il est des évidences vraiment évidentes, sans être des économistes on voit bien qu’il y a un choix à faire, et bien sur « ils » vont faire le mauvais. Quand une entreprise est en difficulté, le dépôt de bilan est souvent la seule issue, et si on considérait les banques comme des entreprises normales que se passerait il? 🙄
C’est l’avis de plusieurs analystes après la décision de Moody’s de réévaluer le «AAA» de notre dette…
L’évaluation par Moody’s de la perspective stable du «triple A» de la France illustre qu’à la différence de 2008, l’Etat français dispose actuellement d’une marge de manoeuvre étroite pour aider son système bancaire à se recapitaliser afin de surmonter la crise de la dette en zone euro.
Plan de recapitalisation
Alors que les dirigeants européens travaillent à un plan de recapitalisation du secteur bancaire du Vieux continent, l’agence de notation indique en effet qu’une intervention publique dans le système bancaire français sera un des éléments qu’elle prendra en compte pour évaluer la perspective de la note de la France dans les trois mois qui viennent.
Dans cette perspective, un nouveau dispositif de recapitalisation publique des banques et de garanties d’Etat au refinancement, tel que celui mis en place à l’automne 2008, paraît, selon les analystes, difficilement envisageable, sauf à mettre en péril la note de la France qui participe déjà au nouveau sauvetage de la banque franco-belge Dexia.
360 milliards d’euros d’aide en 2008
Après la faillite de Lehman Brothers, le gouvernement avait mobilisé une enveloppe globale de 360 milliards d’euros dont 320 milliards d’aide à la liquidité via la Société de financement de l’économie française (SFEF) et 40 milliards pour le renforcement des fonds propres via la Société de prises de participation de l’Etat (SPPE).
«Le message de Moody’s revient à dire que la France ne peut pas aider son secteur bancaire», commente Alex Koagne, analyste financier chez Natixis. «C’est une manière de dire : ‘si vos banques doivent être recapitalisées, elles devront le faire sur les marchés’. C’est l’interprétation que j’en fais».
«Si on parle de renflouement des banques avec garanties de refinancement comme en 2008, là il y aura un problème de notation pour la France», prévient aussi Christophe Nijdam, analyste chez Alphavalue.
Dégradation par ricochet
Pour rassurer les marchés sur la solidité du système bancaire européen, le gouvernement français demande en priorité aux banques de se recapitaliser par leurs propres moyens en mettant davantage de bénéfices en réserve ou en sollicitant des capitaux privés, une intervention publique n’étant pour le moment envisagée qu’en ultime recours.
S’alignant sur la position de l’Allemagne, Paris a de surcroît exclu toute intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour aider les banques.
Certains analystes se demandent toutefois si l’Etat ne devrait pas intervenir pour soulager les tensions qui règnent sur le marché du financement bancaire.
Danger
«C’est dangereux dans la mesure où le marché interbancaire est aujourd’hui fermé. Peu de banques peuvent émettre», réagit encore l’analyste de Natixis à l’annonce de Moody’s. «Cela ajoute de la pression et je ne sais pas dans quelle mesure cela pourrait obliger l’Etat français à relancer la SFEF».
La menace qui pèse sur le «triple A» de la France devient dans le même temps une menace aussi pour les notes des banques françaises dans la mesure où une dégradation de la France entraînerait une dégradation des notes bancaires, avec pour conséquence un nouveau renchérissement des coûts de financement.
Comme le montre le rapport de Standard & Poor’s de vendredi sur le secteur bancaire français, les agences de notation prennent également en considération la capacité d’aide public des Etats pour évaluer et attribuer les notes de crédit des établissements bancaires.
Quel risque si la France est dégradée?
«La conséquence d’une dégradation de la note de la France serait le risque d’un renchérissement du coût de financement pour l’Etat et les banques», résume Alex Koagne, chez Natixis.
La pression sur les banques françaises sera d’autant plus forte qu’elles ont déjà vu leur coût de financement augmenter avec la crise de liquidité qui sévit depuis l’été.
Déjà dégradées par les agences de notation, les banques françaises sont toujours vues comme étant vulnérables en raison de leur structure de financement.
«Après avoir correctement géré la crise après Lehman Brothers, on s’est peut-être un peu trop reposé sur nos lauriers», souligne un ancien banquier parisien, reconnaissant que les banques françaises avaient tardé à tirer tous les enseignements de la crise financière de 2008.
Fitch a placé jeudi dernier sous surveillance négative les notes de crédit long terme de BNP Paribas, du Crédit agricole et du Crédit mutuel.
L’agence Moody’s a quant à elle prolongé mi-septembre l’examen des notes de BNP Paribas mais déclassé celles du Crédit agricole et de la Société générale.ReutersVoir aussi:La note de l’Espagne abaissée de deux crans, à A1, par Moody’s
La face cachée des banques d’Eric Laurent Arrogance, avidité, incompétence, impunité : les milieux dirigeants du monde bancaire selon Eric Laurent. Et puisqu’en 2008, les classes politiques ont fait en sorte que le prix de ces vices privés soit payé par le contribuable pour des milliers de milliards de dollars, on peut les mettre dans le même sac.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-face-cachee-des-banques-d-Eric-Laurent-8598.html
Que faut ‘il faire de nos epargnes s ‘il vous plait? Merci de votre reponse, cordialement .
Très simple !…
Avec il faut tout d’abord acheter un peu d’argent et un peu d’or (de préférence de manière anonyme), sous forme de pièces facilement échangeables et les stocker à la maison (donc surtout pas dans une banque) et dans un coffre.
Prévoir au moins un quart de ses fonds investis sous cette forme (privilégier au passage les pièces qui sont côtés d’après la valeur du métal qu’elle contiennent et fuir comme la peste celles qui le sont d’après leur valeur faciale ou de collection… Prenez donc plutôt des louis d’or et des pièces de 10 et 50 Francs Hercules en argent)
Sortir également une partie de son épargne sous forme de liquide… Ca pourra servir dans les premiers temps lorsque tout va partir en vrille…
S’aménager un potager et acheter le matériel (graines, outils, etc…) qui permettra de le travailler… C’est là le meilleur investissement. Quelques arbres fruitiers ne seront pas non plus de trop pour les années qui viennent…
S’acheter entre 3mois et 1 an de nourriture pouvant être conservée sur le très long terme (céréales, conserves, etc…).
Prévoir également une source d’énergie de secours… Et stocker de quoi vous chauffer pour au moins quelques hivers.
Acheter également des outils et se ménager un atelier.
En un mot, il faut investir dès à présent ce que l’on peut afin de réduire au maximum ses besoins et dépenses courantes sur le long terme.
Voilà, voilà… D’une manière générale, oubliez l’idée selon laquelle ce n’est qu’un mauvais moment à passer… Les économie occidentales sont entrain de mourir sous nos yeux et nous avons le malheur de vivre sous des latitudes ou le climat peut s’avérer particulièrement meurtrier pour qui adopte un comportement de cigale durant les beaux jours.
Ah oui !… Personnellement je fais également les brocantes et les vides-greniers… Ca permet de s’acheter pour pas cher un petit peu de matériel ou quelques éléments de confort en plus d’économiser de précieuses ressources financières.
En général il y en a toujours pas loin chaque week-end quand on est en province. Il suffit d’acheter un annuaire ou de regarder sur Internet quand ils sont prévus.
Évitez au maximum de vous acheter les derniers gadget à la mode et évacuez votre TV par la fenêtre… Elle ne sert strictement à rien. Internet est bien plus performant et pertinent pour qui veut s’informer.
A défaut recyclez-là comme écran pour votre console ou votre lecteur DVD.
Achetez du tangible (remboursement de vos éventuels emprunts, achat deterrains ou éventuellement immeubles, d’œuvres d’art, de métal or argent platine, etc) et sortez des papiers valeurs (actions, obligations, avoirs bancaires, etc.).
Oh ! mais c’est pas un problème ! vous pouvez tous déménager en Libye ! le 2 iem plus grand pays africain pour seulement 5 millions de personnes ! comme ça les jeunes maghrébins auront moins de mal pour aller en France ! d’une pierre deux coups !
Regardez il y’a de l’ambiance ! http://www.youtube.com/watch?v=zh9E3ZId0aQ
J’aime bien ce raisonnement qui présuppose au départ, comme une loi universelle, que toute institution est obligée d’emprunter sur le marché privé avec un taux variable qui reflète la capacité à rembourser.
Qu’est ce qui se passerait si çà n’était plus vrai, tous leurs raisonnements tomberaient en désuétude. c’est ce que propose Marine, par ailleurs, abroger la loi rotschild.