C’est soit-disant une pratique courante, se servir à l’Élysée pour meubler son petit intérieur, tableaux, vases, objets d’art de toutes sortes… Bref, il y a des voleurs parmi les politiciens (non, sans blaaaaague!!!), mais pas du côté des gouvernements de Sarkozy (du moins, pas pour les objets de l’Élysée).
Dans son rapport annuel sur l’Elysée, la Cour des comptes épingle une pratique ancienne : la disparation de meubles et objets d’arts déposés par l’administration du Mobilier national, des musées et du Fonds national d’art contemporain. La Cour note que, sur 8352 objets recensés « 721 n’ont pu être localisés » (nos éditions de vendredi).
Elle précise que 498 sont manquants de longue date, et 223 ont disparu après 1995. La présidence ne conteste pas ses chiffres, mais elle assure dans un communiqué : « A son arrivée au palais de l’Elysée en mai 2007, le président de la République avait autorisé un récolement des meubles et objets d’art. A ce jour, il est possible d’affirmer qu’aucune œuvre d’art, aucun objet, ni aucun meuble n’ont été déclarés manquants depuis le début du mandat de Nicolas Sarkozy. Les disparitions éventuelles seraient donc antérieures à 2007. »
Source: leparisien.fr
J’ai un bouquin sur les disparitions de toutes les œuvres (livres, mobilités, tableaux, sculptures, peintures, argenteries) de NOTRE patrimoine, c’est effarant. Il faudra que j’ai le courage et le temps de le scanner pour le mettre en ligne…
Oui, c’est hallucinant. C’est pratiquement un usage d’embarquer le mobilier et œuvres d’art, à son domicile. J’ai vu un reportage sur le mobilier national. Larme à l’œil, le Directeur montrait l’humble bureau d’écolière en bois blanc de Mazarine (installé dans le magnifique petit château Essonnien de la morganatique). Ce directeur déplorait l’hémorragie incessante de l’inventaire. Ce qui est étonnant est que pour une minuscule réparation dans l’administration, ça peut prendre des années, à force de dossiers ; et pour des objets valant des fortunes, pfffft ….! Pas de traces ! Les meubles ikéa n’ont pas la côte ! Ils reviennent.