On continue dans la générosité de l’union européenne, après le joli cadeau (un parmi d’autres…) de l’annulation de la dette à la Côte d’Ivoire par la France (1 milliard d’euros tout de même), l’UE donne de l’argent à ce même pays alors qu’une tempête financière d’une ampleur sans précédent est en train de s’abattre.
L’Union européenne a annoncé le lancement de cinq programmes en faveur de « la relance économique et de la réconciliation nationale » en Côte d’Ivoire, au coût de 125 millions d’euros.
Plus de la moitié des fonds –70 millions d’euros– iront au secteur des transports routiers, permettant de réhabiliter un axe très important reliant la Côte d’Ivoire à son voisin le Ghana, a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.
Quelque 25 millions d’euros seront consacrés à l’amélioration de centres de formation professionnelle, en vue de favoriser l’insertion des jeunes au marché du travail.Quinze millions d’euros financeront une amélioration de l’accès de la population aux soins de base et notamment aux médicaments.
Le perfectionnement de l’appareil statistique du gouvernement ivoirien pour ses budgets (11 millions d’euros) et un programme de soutien aux femmes et aux jeunes (quatre millions d’euros), se partagent le solde de ces aides financées par le 10e Fonds européen de développement (FED).Ces programmes « répondent aux priorités définies par le autorités ivoiriennes », a affirmé dans le communiqué le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs.
Il a rappelé que lors d’une visite à Abidjan le 6 mai dernier, il s’était engagé auprès du président ivoirien Alassane Ouattara à ce que l’UE reste « un partenaire de premier plan pour soutenir les efforts de relance économique et de réconciliation nationale engagés par les autorités ivoiriennes ».
La Côte d’Ivoire sort à peine d’un conflit ayant fait près de 3.000 morts, déclenché suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle de novembre 2010 face à Alassane Ouattara, investi chef de l’Etat le 21 mai.Source: lefigaro.fr
Après les événements fâcheux si la CdI devait se tourner vers autre que l’Europe, cette dernière aurait bien plus à perdre que 1 milliard et 125 millions d’€… on ne donne pas d’argent sans qu’il y ait de bonnes raisons le justifiant.