La Grèce bénéficie d’une nouvelle aide de 60 milliards

Pour éviter l’effondrement du système économique, pour repousser l’inéluctable, il faut maintenir un équilibre même complètement précaire au niveau des banques, maintenir « l’illusion », chose qui est faite avec la Grèce qui est au bord de la faillite la plus totale. A chaque approche du gouffre, un petit pas en arrière est réalisé avec un sauvetage de ces même banques, cette fois-ci l’Europe (donc nous avec notre argent) va donner 60 milliards aux banques grecques. Cela va-t-il sauver la situation? Non, cela va sauver LES BANQUES, pas la population, cela ne va pas réduire le taux de chômage, faire baisser le prix de l’alimentation, juste sauver le cul des banquiers!!!

Le premier ministre grec, Georges Papandréou (à gauche), et le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, vendredi à l'issue d'une conférence de presse commune au Luxembourg.
Le premier ministre grec, Georges Papandréou (à gauche), et le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, vendredi à l’issue d’une conférence de presse commune au Luxembourg. Crédits photo : GEORGES GOBET/AFP

Les banques privées apporteront leur contribution sur une base volontaire au second plan de sauvetage évalué entre 60 et 65 milliards d’euros. La part de la zone euro sera de 20 milliards, celle du FMI de 10 milliards.

L’horizon financier de la Grèce s’éclaircit, avec la finalisation d’un nouveau plan de sauvetage, évalué entre 60 et 65 milliards d’euros d’ici à 2014, mettant à contribution la zone euro, le FMI, la Grèce et les banques. À l’issue d’une rencontre avec le premier ministre grec, à Luxembourg, le patron de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a annoncé, vendredi, «un financement supplémentaire de la Grèce, en échange de conditions strictes».

De leur côté, les émissaires de la «troïka» (UE, FMI et BCE) ont donné leur feu vert, vendredi, au versement «vraisemblablement début juillet» de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d’euros consenti l’an dernier, soit 12 milliards d’euros. La troïka exige en contrepartie une «accélération des réformes budgétaires et structurelles».

Les détails du nouveau plan de soutien à la Grèce n’ont pas été dévoilés, mais les grandes lignes en sont connues. La moitié de l’enveloppe proviendra de nouveaux prêts de la zone euro (20 milliards) et du FMI (10 milliards). Un quart de l’effort incombera à la Grèce. Le reste sera à la charge du secteur privé, «sur une base volontaire», a précisé vendredi Jean-Claude Juncker.

En clair, les banques devront, comme le demandait l’Allemagne, s’engager à maintenir leur exposition à la dette du pays, vraisemblablement en rachetant des titres à la maturité de leurs prêts. L’effort financier demandé au secteur privé ne sera pas mineur. Il devrait être de l’ordre de 15 à 20 milliards d’euros, d’après des sources européennes.

De nouveaux sacrifices attendus en Grèce

«Sur cette base, il est évident qu’il n’y aura pas de sortie de la Grèce de la zone euro, qu’il n’y aura pas de défaut», a assuré le patron de l’Eurogroupe. Vendredi, les marchés ont salué la nouvelle : les rendements des obligations grecques étaient en net recul, la Bourse d’Athènes a battu des records, à plus de 4,42 %, dans l’après-midi, alors que l’euro grimpait à 1,46 dollar, au plus haut depuis le début de l’année.

Les financiers, pourtant, restent prudents, notamment sur l’implication à marche forcée des banques. «On voit mal quel genre d’incitation pourrait persuader les investisseurs d’acheter de la dette grecque à long terme à un taux d’intérêt proche de ce que la Grèce elle-même n’accepte pas», soulignent les analystes de Capital Economics. Vendredi, Jean-Claude Juncker a assuré que la Grèce était prête à créer un fonds de privatisation, ce qui devrait donner aux prêteurs des assurances sur les collatéraux.

Côté grec, la contrepartie au nouveau plan de sauvetage est loin d’être indolore. L’État s’est engagé à économiser 6,4 milliards d’euros en plus d’ici à fin 2011. Ces nouveaux sacrifices prévoient, entre autres, une plus grande réduction des effectifs dans la fonction publique, des coupes sur les salaires, le durcissement de la lutte contre la fraude fiscale, l’augmentation de la TVA de 13 à 23 %.

Si le gouvernement respire, l’opinion publique, elle, continue de crier son désespoir. «Un nouveau prêt signifie plus de rigueur» reprend Yannis Panagopoulos, le président du syndicat du privé (GSEE ). «On vend le patrimoine du pays et on saigne le peuple, c’est un crime. Et ceci n’est que le début. Les conséquences seront terribles » s’emporte-t-il. Plusieurs milliers de personnes sont attendues dans les rues d’Athènes samedi.

Source: lefigaro.fr

14 Commentaires

  1. J’avais lu –
    mais avant la GRECE : « l’ ISLANDE aussi » bénéficie d’un prêt.

  2. Le sauvetage  » des banquiers  » qui ont endetté la Grèce se situe dans un contexte mondial où certains remettent en cause ouvertement la suprématie du dollar… Nous sommes dans ce que l’on appelle la  » guerre des monnaies « , prélude parfois à la guerre tout court, faute d’arrangements entre  » grandes familles « …

  3. comment peut on nous europeens laisser faire ?
    le peuple grec est saigne a blanc, vive « la democratie » !!!!!!

  4. Pour mieux te croquer dans peu de temps mon enfant !!!!

  5. Vous vous rendez compte qu’on assiste à la vente d’un pays ? Moi ça me sidère …

  6. Qui va profiter de cette braderie?
    La Chine ? les pays du pétrole?

  7. Comment peut on imaginer avec bon sens une mondialisation avec des écarts (des gouffres) entre les niveaux de vie, de culture…sous pretexte de « croissance » ? Le nivellement des salaires se fait par le bas, en attendant un troupeau de profiteur se rempli les poches, à quand le pétage du marche de l’emploi ? Le bons sens invite à ne pas toucher des millions et aussi de ne plus accepter de travailler pour quedal !!

    • Exact, une mondialisation ne peut se concevoir que dans l’égalité, c’est évidemment impossible et voulu, leur mondialisation c’est « tout pour moi et les miséreux, bof, par exemple une méchante bactérie » et oui alors ce sera l’avènement du nouvel ordre mondial, les très riches et les vermines rampantes en train de crever avant la « solution finale », ce n’est pas neuf !!!

  8. Je crois que là, tout est dit!!! http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/il-ne-s-agit-pas-d-aider-les-grecs-30515?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+AgoravoxTv+%28Agoravox+TV%29

    « Il ne s’agit pas d’aider les Grecs ! Il s’agit de sauver l’euro jusqu’au dernier Grec vivant ! »

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