C’est pourtant simple, quand les grands financiers parlent d’aider un pays, ils parlent en fait des banques de ce pays et non pas du pays lui-même et donc de la population! Ces institutions financières qui sont directement responsables de la situation auraient du mourir comme ce fut le cas en Islande et non être mainte fois sauvées et récupérées pour magouiller toujours plus, et être sauvées de nouveau, et encore, et encore…
Est-ce une telle société qui fera l’avenir du monde? Les banques? Nous aident-elles quand nous allons mal financièrement? Les agios me disent que non, et personnellement, je me fout royalement de savoir qu’elles sont étranglées, asséchées, mortes, qu’elles soient condamnées et qu’elles assument leurs actes!
Les représentants de l’UE et du FMI ont déjà rencontré des responsables des principales banques portugaises dans le cadre des discussions visant à définir le montant et les conditions de l’aide financière demandée par le Portugal, affirme jeudi le Diario Economico.
“C’était une réunion de clarification, pour demander des informations sur la situation financière des banques et sur la façon dont elles sont touchées par la crise de la dette souveraine qui affecte le pays”, a indiqué une source bancaire au quotidien économique.
Les chefs de mission de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fond monétaire international (FMI) ont commencé lundi à négocier avec les autorités portugaises les contours d’un plan de sauvetage pour l’instant estimé à environ 80 milliards d’euros.
Ils se sont depuis entretenus avec le gouvernement socialiste démissionnaire et l’opposition de droite, le gouverneur de la Banque du Portugal Carlos Costa et les partenaires sociaux.
Des réunions avec les banquiers “étaient également prévues”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la représentation permanente de la Commission européenne à Lisbonne, sans préciser si elles avaient déjà eu lieu.
D’après le Diario Economico, les membres de la “troïka” UE-BCE-FMI ont rencontré des dirigeants de la banque publique CGD et des institutions privées BCP, BES, BPI et Santander-Totta.
Selon son concurrent Jornal de Negocios, une partie de l’aide internationale pourrait servir à constituer un “fond de contingence pour la capitalisation des banques” portugaises, qui ne parviennent plus à se refinancer sur le marché interbancaire et dépendent du financement obtenu auprès de la BCE.
Ce fond vise à “créer des garanties qui assurent leur succès dans les tests de résistance européens”, dont les résultats doivent être connus en juin, indique le journal.
La délégation de l’UE et du FMI doit préciser avant la fin de la semaine prochaine les mesures qu’elle préconise dans le cadre du “programme d’ajustement” auquel le Portugal devra s’engager en échange de l’aide financière. Un accord doit être conclu d’ici à la mi-mai.Source: lesechos.fr
Si seulement on faisait comme en Islande…