Bonaparte, cet illustre musulman…

Napoléon admirait l’Islam alors que Nabot-Léon le fustige, j’ignorais d’ailleurs cela de Bonaparte et l’info tombe plutôt bien puisque la polémique est là…

En marge du débat sans fin qui s’est instauré sur le Net, sur la sincérité et la réalité de la conversion de Napoléon Bonaparte à l’Islam, voici quelques extraits authentiques de la pensée de l’Empereur sur cette spiritualité.

Dans les Mémoires écrits à Sainte-Hélène du général Gourgaud, Napoléon dit : « Jésus-Christ, simple prédicateur, n’exerça aucun pouvoir sur la terre, mon règne n’est pas de ce monde disait-il. Il le prêchait dans le temple, il le prêchait en particulier à ses disciples. Il leur accorda le don de la parole, fit des miracles, ne se révolta pas contre la puissance établie et mourut sur une croix, entre deux larrons, en exécution du jugement d’un simple prêteur idolâtre… À l’opposé de Jésus-Christ, Mahomet fut roi ! Il déclara que tout l’univers devait être soumis à son empire… »

Plus loin, Napoléon poursuit : « Ce qui est supérieur en Mahomet, c’est qu’en dix ans il a conquis la moitié du globe, tandis qu’il a failli trois cents ans au christianisme pour s’établir ».

Dans sa Correspondance, au chapitre « Observations sur la tragédie de Mahomet », Napoléon écrit : « Il a détruit les faux dieux, renversé le temple des idoles dans la moitié du monde, propagé plus que qui que ce soit la connaissance d’un seul Dieu dans l’univers… Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat…. Grand capitaine, éloquent, homme d’État, il régénéra sa patrie et créa au milieu des déserts de l’Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. »

Le comte de Las Cases, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, raconte une anecdote intéressante : « A dîner, l’Empereur dit des choses curieuses sur l’Égypte, touchant un des chapitres qu’il avait dictés sur la religion, les usages, etc. (…) Alors, analysant de la manière la plus ingénieuse les deux religions de l’Orient et de l’Occident, il disait que la nôtre était toute spirituelle, et celle de Mahomet toute sensuelle ; que les châtiments dominaient chez nous : c’était l’enfer et ses supplices éternels, tandis que ce n’était que récompenses chez les Musulmans : les houris aux yeux bleus, les bocages riants, les fleuves de lait ; et de là il concluait, en opposant les deux religions, que l’on pourrait dire que l’une était une menace, elle se présentait comme la religion de la crainte ; que l’autre, au contraire, était une promesse, et devenait la religions des attraits. »

Voilà qui nous change un instant du discours sarközyste sur les « racines juives » de la France et des stéréotypes islamophobes diffusés par Marine Le Pen ou Éric Zemmour, qui se prétend bonapartiste !

Paul-Éric Blanrue

Voir également le blog Paul-Éric Blanrue, Le Clan des Vénitiens

Source: mecanopolis.org

Un Commentaire

  1. Je plussoie.

  2. C’est fou ce qu’il est hargneux pour conquérir, et qu’importent les moyens, c’est tout ce que je trouve pour Nabotléon.
    Quand à Napoléon, son égo était à la mesure de son intelligence! il avait aussi une chance insolente, un chapitre lui est consacré dans « le folklore magique de la Corse » de R. Multedo!
    Je ne sais pas qui le protégeait, mais le parcourt est assez édifiant, et lui a laisser son empreinte dans l’histoire!
    Vu les quelques extraits, je ne suis pas étonnée de ce choix, qui colle bien au personnage.