Epilogue boursier…

Quand on le dit, que ce sont les USA qui décident pour l’Europe! si on regarde l’état de leurs finances, on se demande ce qu’ils vont faire des notre, et s’il y a des exemples à ne pas suivre, ce sont bien les exemples ruineux de l’Amérique, qui compte tout de même 4 millions de bénéficiaires de bons alimentaires pour survivre. Doit on s’en étonner quand on voit la biographie du monarque que 53% des français ont mit sur un trône, trop grand pour lui. Pensez vous  que L’Europe est sous tutelle US ??

Les vampires du Monde

C’est l’épilogue d’un feuilleton commencé il y a plus de cinq ans qui est en train de s’écrire. Sauf coup de théâtre de dernière minute, les Bourses allemande et française feront bientôt partie du même groupe. Enfin ! Pour ceux qui se souviennent de l’espoir et de l’effervescence qu’avait suscités ce projet finalement avorté en 2006, c’est un événement.

Difficile de s’en réjouir, toutefois. Car, entre-temps Euronext, la fédération de Bourses continentales cornaquée par Paris, a fusionné avec le Nyse. Du coup, si l’opération annoncée hier marque bien une étape décisive dans la construction d’une Europe boursière, elle se fait sous tutelle américaine. Même s’il ne fait guère de doute que des rôles opérationnels importants seront réservés à Paris et Francfort dans la nouvelle organisation, au moins dans un premier temps, il n’empêche. L’ensemble sera dirigé de New York et son principal dirigeant sera Duncan Niederauer, le patron de Nyse Euronext. En clair, ce sont les Américains qui piloteront.

On peut estimer que c’est un moindre mal. Puisque, faute d’avoir pu s’entendre, Français et Allemands seront tout de même membres de la première Bourse mondiale. Mais lorsqu’un pilier asiatique viendra s’ajouter à l’ensemble, ce qui ne saurait tarder, l’un et l’autre se retrouveront à coup sûr relégués sur le siège arrière du nouveau véhicule.

Une telle perspective ne peut évidemment pas laisser indifférente la Place de Paris et, au-delà, l’Europe de la finance. Il ne faut toutefois pas en relativiser l’importance. Car, en cinq ans, la situation a beaucoup changé sur les places boursières. Les grands opérateurs historiques ne sont plus les maîtres incontestés des marchés, ni des rouages essentiels de la Place. Loin de là. La directive MIF et ses équivalents un peu partout dans le monde sont passés par là, cassant leur monopole et favorisant l’émergence de plates-formes électroniques capables d’offrir des prestations équivalentes à des coûts bien inférieurs. Résultat, les Nyse Euronext, Deutsche Börse, LSE sont désormais des acteurs en perte de vitesse et en quête de relais de croissance, qui n’ont pour survivre d’autre choix que de se rapprocher.

Dans le grand jeu de go boursier qui s’annonce, l’Europe a déjà rendu les armes. Il est trop tard pour le regretter.

Editorial de François Vidal rédacteur en chef du journal « les échos »

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