Loi travail : les plus gros bobards du gouvernement

Personne n’en veut, et le pire, c’est qu’une partie des personnes refusant cette réforme ne comprennent même pas tout ce que cela cache ou implique. La loi El Khomri, c’est le TAFTA, c’est la finance qui prend le pouvoir en se plaçant largement au dessus de la politique, pas une nouveauté, mais cela n’est plus vraiment caché…

Les perturbations étaient annoncées comme étant nombreuses, en espérant qu’elles ne se limitent pas à une simple journée, car c’est NOUS, l’ensemble des français qui doivent suivre et réitérer cela chaque jour jusqu’à ce que le gouvernement recule, même si Valls nous a promis que cette loi passerait de toute manière, avec le 49.3 encore une fois? Les chefs d’entreprises ne sont pas unanimes sur le sujet, et dans la rue, les démonstrations de force se multiplient! Mais ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est que tout cela n’est qu’un vaste enfumage, vu que de toute manière ils n’ont plus aucune crédibilité depuis longtemps, ils n’ont plus peur de rien, et tant qu’ils ne seront pas virés du pouvoir, ils continueront à suivre les ordres.

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Alors qu’une nouvelle journée de grèves et de manifestations marque ce 31 mars, un « petit guide contre les bobards de la loi Travail », vient d’être publié par l’association altermondialiste Attac. Disponible gratuitement sur le net, ou en version papier, ce document montre comment le projet de loi du gouvernement détruit les droits des salariés au nom de la « compétitivité » et de la lutte contre le chômage, et renforce les protections dévolues aux employeurs. Basta ! s’en est inspiré pour décrypter quelques-unes de ces ficelles un peu trop grossières.

Bobard n°1 : Pour sauver l’emploi, il faut faciliter les licenciements !
Ce n’est pas la première fois que l’on nous assure que c’est en facilitant les licenciements que l’on retournera au plein emploi ! Si les employeurs peuvent plus facilement licencier, ils auront moins de réticence à embaucher, nous dit-on. Rendus possibles par la mal-nommée « Loi de sécurisation de l’emploi » de juin 2013

, les accords de maintien dans l’emploi le prétendaient déjà. Ils autorisent, en cas de difficultés économiques conjoncturelles, une baisse de salaire ou une hausse du temps de travail en contrepartie d’un engagement de l’employeur à ne procéder à aucun licenciement économique sur la durée de l’accord. Si un salarié refuse le deal, il est licencié pour motif économique. Il a cependant accès à certains droits, comme un congé de reclassement ou un contrat de sécurisation professionnelle. Il peut aussi contester le motif économique devant un juge.

Avec les « accords de préservation ou de développement de l’emploi », la loi de la ministre du Travail Myriam El-Khomri va encore plus loin. Pour conclure un accord, il suffira de justifier du besoin d’être plus compétitif. Une entreprise pourra être réorganisée – par exemple un redécoupage de ses services – au nom du « développement de l’emploi », et augmenter le temps de travail, voire baisser les salaires. Si un salarié refuse, les choses se compliquent : le motif du licenciement n’est plus économique, mais personnel, et sa cause considérée comme « réelle et sérieuse ». Résultat : pas de contestation possible, et un retour à la case Pôle emploi sans accompagnement spécifique.

Bobard n°2 : Les patrons sont de petits êtres fragiles. Il faut les rassurer !
Les patrons ont le pouvoir – considérable – d’embaucher et de licencier. Mais les choses se jouent en amont : sans carnet de commande bien rempli, pas d’emplois créés ! Or, l’actuelle atonie économique résulte bien plus de la crise que de la soi-disant lourdeur des protections sociales, du « trou de la sécu », ou des allocations chômage présentées – à tort – comme déficitaires. C’est pourquoi les collectivités publiques ont un rôle majeur pour créer des emplois. Elles peuvent investir dans un modèle de développement tourné vers la satisfaction de besoins collectifs réels : éducation, santé, transition écologique, nouveaux systèmes énergétiques et de transports, éducation, formation… Elles peuvent partager le temps de travail et les revenus. Elles doivent, pour commencer, mettre fin aux politiques d’austérité.

Ce que l’on sait moins, c’est que le Code du travail, mis en place pour protéger les salariés, sécurise aussi les employeurs sur le plan juridique. C’est un texte précis, qui donne des repères et simplifie les décisions à prendre. Le Code ne fixe pas seulement la durée légale du travail : il détaille aussi les conditions dans lesquelles des heures supplémentaires peuvent être effectuées, les procédures d’embauche et de licenciement. Bref, il évite de futurs litiges, et sécurise la relation d’emploi. En réalité, amputer le Code du travail viendrait compliquer les décisions des entreprises et augmenter leur insécurité : « Bon, voyons, j’embauche un apprenti de 14 ans ou pas ? Je paie une femme la moitié du tarif d’un homme ou pas ? Je fais travailler 35 heures ou 60 heures par semaine ? »

Bobard n°3 : Simplifier la médecine du travail, c’est bon pour la santé !
« Mieux cibler les moyens sur les salariés exposés à des risques particuliers » : c’est ainsi que le gouvernement vend son article sur la restriction drastique de l’intervention des médecins du travail. Un examen médical avant l’embauche, et renouvelé périodiquement, sera réservé aux salariés affectés à des « postes à risques ». Problème : ces derniers seront définis par l’employeur lui-même ! Or, dans les métiers à prédominance féminine, les risques et la pénibilité sont fréquemment sous-évalués : une caissière de supermarché, qui porte chaque jour plusieurs tonnes, sera-t-elle considérée comme exerçant un métier à risques ? Les salariés exerçant dans les secteurs les plus précaires et les plus dangereux – hôtellerie, restauration, nettoyage, construction… – de même que les femmes, les jeunes, les immigrés, tous les salariés usés par le travail, seront en première ligne.

Pour les salariés qui n’occupent pas de « poste à risque », la visite médicale à l’embauche passe tout simplement à la trappe, de même que la visite périodique ! A la place, une simple « visite d’information et de prévention », effectuée après l’embauche par un membre du service de santé au travail, et pas nécessairement par un médecin. C’est ensuite seulement que le suivi individuel sera assuré par le médecin du travail et son équipe, qui verront chaque salarié tous les cinq ans. Exit la mission de prévention des médecins du travail, qui auront bien du mal à détecter les risques psycho-sociaux et les burn-out, à comprendre le quotidien d’une entreprise et, si besoin, à tirer la sonnette d’alarme (lire Surmenés, surveillés, surchargés : le quotidien de 8 millions de salariés). Les salariés sont-ils en si bonne santé, que l’on veuille à ce point alléger le rôle de la médecine du travail ?

Bobard n°4 : Avec la loi sur le travail, la jeunesse sera sauvée !
Parmi les « avancées » supposées répondre aux inquiétudes d’une jeunesse « en situation de grande vulnérabilité sur le marché du travail », la loi propose la « garantie jeunes ». Elle est destinée aux 16-25 ans pas ou peu diplômés, qui ne sont ni en cycle d’études ni en formation, et dont les ressources ne dépassent pas le plafond du RSA. Le dispositif propose un « accompagnement intensif » de préparation au monde de l’entreprise, des stages et périodes d’apprentissage, ainsi qu’une aide financière de 461 euros par mois. Promise pour 2017, la mesure était même annoncée pour le… 1er janvier 2016 ! Mais le gouvernement fait mieux : alors que près d’un million de jeunes sont potentiellement concernés, seulement 100 000 bénéficiaires sont annoncés pour 2016, le double en 2017. Vous avez dit enfumage ?

La « sécurisation des licenciements » sera également très pénalisante pour la jeunesse. La loi crée une sorte de CDI jetable, qui pourra être interrompu plus facilement, par exemple en cas de simple période de ralentissement économique. Cela permettra – peut-être – de réduire la proportion de CDD signés, mais certainement pas la précarité. Les propriétaires de logement continueront-ils à louer, et les banquiers à prêter, à des jeunes titulaires d’un CDI qui ne signifiera plus grand chose ? En réduisant la protection de ces contrats – qui couvrent encore 85 % des salariés – la loi sur le travail promet en réalité d’étendre l’insécurité de l’emploi à l’ensemble des salariés. Peut-on croire une seule seconde que la jeunesse, déjà bien à la peine pour trouver sa place dans la société, en sortira gagnante ?

Bobard n°5 : Grâce au référendum en entreprise, le monde du travail va devenir un modèle de démocratie !
Avec la loi sur le travail, un ou des syndicats minoritaires, représentant entre 30 % et 50 % des voix aux élections professionnelles, pourront demander qu’un accord sur la durée du travail puis, bientôt, sur tous les thèmes, soit adopté par référendum d’entreprise. Si les salariés acceptent, l’accord s’appliquera, même si des syndicats représentant plus de 50 % des salariés y sont opposés ! En réalité, par le biais du chantage à l’emploi – très fréquent dans la période actuelle – cette mesure vise à imposer des « assouplissements » de droits. En substance : « Acceptez des baisses de salaires, des jours de RTT en moins, une hausse du temps de travail, le travail du dimanche… Sinon, il faudra licencier ! »

En contournant la représentation fondée sur les élections professionnelles, cette mesure ne manquera pas d’opposer les salariés aux organisations syndicales, tout en attaquant la légitimité de ces dernières, déjà mal en point. Elle ouvre aussi la porte à une prochaine étape, qui pourrait être la libre utilisation du référendum par les employeurs, sur tous les sujets. Exit alors les syndicats… et la démocratie sociale ! En effet sans les syndicats, qui permettent d’établir un rapport de force collectif, restera-t-il encore quelque chose à négocier dans les entreprises ?

Source et suite des exemples d’enfumage sur Bastamag

 

50 Commentaires

  1. Retour de la manifestation de Toulouse. Des barrages de CRS et flics à tous les coins de rue. Tout s’est déroulé dans le calme. Arrivé à Saint Cyprien, fin de la procession. Il pleuvait alors nous sommes partis un ami et moi. En repartant à pied nous avons vu et filmé un hélico de la police qui s’est mis en vol stationnaire et est descendu au-dessus de Saint Cyprien, comme pour faire peur, terroriser..
    La tête de la manif était à son point d’arrivée depuis 20 minutes environ. Je pense que les flics ont reçu des ordres pour provoquer les manifestants qui s’attardaient au lieu de « se disperser rapidement ». Ça présage à mon avis de confrontations qui vont aller en s’amplifiant, puisque le gouvernement envoie sa meute de chiens et personne n’est dupe parmi les manifestants. La grève générale est sans doute la seule solution. Ils peuvent être armés jusqu’au dents, ils ne pourront pas forcer les gens à bosser comme des esclaves très longtemps. Grève générale, et s’ils ne lâchent pas, révolution ! Le printemps risque d’être chaud.

  2. EN DIRECT – Grève contre la loi travail : forte mobilisation sur fond de heurts.

    Jets de fumigènes et de pétards, vitrines d’agences bancaires brisées… des incidents ont éclaté en marge des cortèges. Quelques 153.000 manifestants ont été recensés dans 40 villes, hors Paris, pour contester la loi travail portée par la ministre El Khomri.

    http://www.lefigaro.fr/economie/2016/03/31/20003-20160331LIVWWW00015-en-direct-greve-RATP-SNCF-metro-loi-El-Khomri-travail-manifestations.php?a3=763-1173306-887966&een=96259e3e86801684235085d2b60a15ed&seen=6&m_i=9%2BDWJItzRwwG91GRPsjz5AYGgOWV8Z86lRkcdMtZ1dp_pNA2htCQG22klsUuR7TwFyYE1U2BvWaKAld9bG9rCEL1%2BDy5RVn99n

    • Le Figaro juste pour le survolé ,déja qu’il ne parle que de 30.000 manifestant (sur Paris,je l’accorde)il n’y a rien à attendre par ces Médias aux ordres.
      Merci du lien
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  3. dire que tout ça se passe sous un gouvernement « socialiste ». Hollande l’ennemi de la finance.
    la trahison va se payer chère!. mon soutient total a la jeunesse. j’aimerai pas avoir 20 ans en 2016.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

  4. Je reviens au titre de l’article à propos des bobards :
    La politique n’est qu’une succession de bobards, et à tous les niveaux, la preuve : les adhérents d’un syndicat suivent leur Berger, c’est ça les moutons !!!…

  5. C’est pas les lois qui manquent sur le travail…
    Je préfère le repos il y a moins de loishttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  6. Il y avait cette pauvre bécasse du Médef sur Itélé ce soir, qui accusait l’ignorance des jeunes, leur incompréhension totale de l’existence professionnelle, à cause parait-il des profs et de l’Education Nationale.
    Une sacré démonstration de l’état d’esprit de cette caste de destructeurs.
    Je ne sais pas si c’est le cas de beaucoup de gens, mais je sens monter en moi une rage sanguinaire que je ne pourrai pas maitriser éternellement.

  7. Je suis, mon entreprise, est concernée par le bobard n°3: résultat: prise en main des risques psycho-socio par les RH avec enquète à priori sérieuse mais prise de décisions bidons genre séances de sophrologie, avec l’aval des syndicats qui se couchent; résultat: terrifiant: pression accrue, salariés au bord de la rupture, sanctions qui tombent (cette fois c’est mon tour!, à la limite s’ils me virent je franchirai le pas de la décroissance). Par contre, embauche de copains pour les controles et com en tous genre, c »est bien simple on dirait le club Med avec des kapos et des miradors. A quand l’esclavage avec le fouet (oui, oui)

  8. Bienvenue en République Démocratique Populaire Islamiste de Hollandie. La RDPIH, une grande démocrature… Pardon, démocratie… Décidément, je récidive…

  9. NUIT DEBOUT : LE 31 MARS 2016, APRÈS LA MANIFESTATION ON NE RENTRE PAS CHEZ NOUS

    C’EST LA GOUTTE D’EAU

    Si le projet de loi Travail a tant mobilisé, c’est parce qu’en poussant toujours plus loin l’injustice, il fait craquer la digue de ce que nous pouvions supporter. Nos gouvernants sont murés dans l’obsession de perpétuer un système à bout de souffle, au prix de « réformes » de plus en plus rétrogrades et toujours conformes à la logique du néolibéralisme à l’œuvre depuis 30 ans : tous les pouvoirs aux actionnaires et aux patrons, à ces privilégiés qui accaparent les richesses collectives.

    https://blogs.mediapart.fr/joboussion/blog/240316/nuit-debout-le-31-mars-2016-apres-la-manifestation-ne-rentre-pas-chez-nous-1

  10. Chaque salaire qu’un pourritique reçoit c’est notre fric qu’il nous vole.
    Je l’ai toujours dit notre pouvoir c’est cessez de payer vos impôts mais tous ensemble jusqu’à la démission du gouvernement. Certains préfèrent le suicide mais arrêtez donc d’être soumis. Je sais que la lobotomisation a commencé depuis l’école.

  11. Texte de gauchistes, complètement à coté de la plaque (comme d’hab avec eux), il suffit de lire le bobard 2 :

    « Les patrons ont le pouvoir – considérable – d’embaucher et de licencier. » Le mot considérable, vient là comme un cheveu sur la soupe. On sent que le type ne veut plus que les patrons, qui sont méchants, aient le pouvoir considérable d’embaucher mais qui donc va embaucher ? On a la réponse plus loin…

    « C’est pourquoi les collectivités publiques ont un rôle majeur pour créer des emplois. » Ce qu’elles font depuis des décennies et ce qui détruit l’économie française. Enfin des emplois…Faut voir lesquels, si c’est pour la santé ou la justice où il y a besoin, d’accord mais souvent les emplois territoriaux c’est des chômeurs déguisés en fonctionnaire. Totalement inutile, couteux, indigne, tirant l’économie vers le bas.

    Le bobard 5 est le plus comique et le noeud du problème (d’où les manifs), donner trop de pouvoir à des salariés qui sont pas syndiqués, c’est dangereux…ah bon ? Mais pourquoi ? Car ce ne sont pas des syndiqués…c’est pas la cgt qui aligne 184 cdd à une pauvre employé qu’ils virent du jour au lendemain ?

    Ces manifs sont de toute façon pilotés par l’extreme gauche. Même si on a des raisons de s’opposer au texte, il faut aussi arrêter la politique qui fait que depuis des décennies la france perd sur tous les plans…

    • > Ce qu’elles font depuis des décennies et ce qui détruit l’économie française

      Ce qui détruit l’économie française, c’est principalement la corruption au plus haut de l’administration. Les fonctionnaires ? Il n’y a qu’a voir la Poste, pour se rendre compte que quand un service public se privatise, les coûts flambent et les services diminuent…

      Manifs pilotées par l’extrême gauche ? C’est largement exagéré, mais même si c’était le cas, faut-il pointer du doigt l’extrême gauche ou la loi El Khomri ? A chacun de choisir son camps et de se grouper avec tous ceux qui partagent le même point de vue sur un sujet précis. Peu importe l’étiquette de l’allié temporaire. Sauf à vouloir décrédibiliser ceux qui ouvrent les yeux sur tout ou partie de ce qui se passe, mais dans quel but ?

      • De nombreuses choses détruisent l’économie française, le poids du public en fait partie, ce que vous dites aussi et tout cela induit des effets pervers : aide colossale aux entreprises (les plus grosses…), fraude de plus en plus massive, génération surprotégée et d’autres sousprotégé, chomage etc…

        Manifs pilotés par l’extreme gauche, c’est certain. Qui met les étudiants, lycéens et fonctionnaires dans la rue à part eux ? (vous avez peut être été étudiant ou lycéen donc vous savez comment cela se passe)

        Ce texte n’était pas très bon mais pour ma part je constate que les priorités de ces grévistes sont ridicules vu les problèmes qui s’entassent dans notre pays. Fallait-il laisser passer ce texte ? Surement pas pour une grosse partie, surement oui pour une petite partie (le referendum entreprise pourquoi cela les gêne à nos syndicats ??) mais j’ai l’impression de voir une pièce de théâtre dont les acteurs ne savent pas du tout quels roles ils jouent…

        • Sauf que ce n’est une pièce de théatre que pour les nantis…

        • L’aide colossale aux grosses entreprises, y compris allègement fiscal voire exonération pour les multinationales qui se démerdent bien, où est la cause sinon dans la corruption de la Haute Administration de l’Etat ?

          Génération surprotégée : des exemples ?

          Personnellement je ne suis pas allé à la manifestation hier après un appel de l’extrême gauche. Arrêtez de prendre les gens pour des neuneus. Allez faire un grand tour dans une manif ces jours-ci, vous y verrez plus clair.

          • L’aide colossales aux entreprises est dû à la distortion économique impliqué par les mesures politiques laxistes voir totalement néfaste (35h, social qui dérive, politique du chômage et non de l’emploi, fonctionnaires de trop, taxes et charges etc…). La fraude fiscale idem d’ailleurs.

            Génération surprotégés ? Ceux qui sont et qui ont été au pouvoir. Les 60 ans et plus. Les 68tards qui nous expliquaient que le capitaliste c’était mal et qui sont devenus homme d’affaires et de pouvoir. C’est eux qui ont toute la richesse en france. Et c’est eux qui expliquent aux jeunes que le CDI c’est fini et qu’ils doivent dépolluer tout ce qu’ils ont pollués eux, qu’ils devront faire la guerre pour leur décision à eux…Et ces jeunes vont devoir bien sur leur payer leur retraite (le plus important !)

            La mobilisation s’est faite par l’extreme gauche et tous les syndicats (quasiment tous d’extreme gauche) qui ont poussés à cela. Maintenant si vous ne voulez pas le voir je m’en fiche 🙂

  12. La future Constitution est affaire du peuple syrien

    Par le Président Bachar al-Assad

    1ère partie de l’entrevue accordée par le Président syrien au Directeur général de l’agence russe Sputnik [Texte intégral]

    http://reseauinternational.net/la-future-constitution-est-affaire-du-peuple-syrien/

    • [Message personnel]
      François Hollande, vous devriez prendre de la graine sur votre homologue syrien que vous haïssez si bien, tant que vous êtes encore aux manettes du « paquebot France ». Dans un an il sera trop tard, le PS implosera et tombera dans les oubliettes de l’Histoire. Et c’est à vous que nous devrons le retour en force de la droite autoritaire et xénophobe.

  13. La comète de la contre-révolution de couleur

    Si Sun Zi avait été co-auteur d’un traité sur l’art du sport avec le Captain Obvious / [Capitaine J’enfonce-les-portes-ouvertes, NdT], une citation de ce travail séminal serait probablement écrite sous cette forme : «Si votre équipe continue à jouer un jeu offensif et ne cesse de perdre, elle finira par jouer un jeu défensif, et perdra aussi.»

    Cela coule de source, non ? L’équipe que j’ai à l’esprit est celle du régime de Washington, infestée de néoconservateurs, qui est maintenant presque universellement détestée, tant aux États-Unis qu’à l’extérieur de ses frontières. Et le jeu offensif qui a été joué était celui du syndicat des révolutions de couleur, avec George Soros signant les chèques et appelant à faire le coup de feu. Ayant perdu du terrain partout dans le monde, il tourne maintenant son attention pour tenter de conserver son propre terrain, qui est aux États-Unis. [1]

    http://versouvaton.blogspot.fr/2016/03/la-comete-de-la-contre-revolution-de.html

  14. Les riches quittent massivement la France

    La France est le pays le plus quitté par les millionnaires, indique un rapport publié par la société de conseil New Wealth World.

    https://fr.sputniknews.com/france/201604011023871541-riches-depart-france-millionnaires/

  15. Le malaise français : « sécurité nationale », mais pour quelle nation ?

    Depuis les attentats du 22 mars dernier en Belgique, il a été beaucoup question de la nécessité pour l’Europe d’augmenter sa sécurité et de moderniser les méthodes de surveillance massive et de contrôle dans tous les transports publics, en particulier dans les aéroports et les réseaux ferrés souterrains. Il y a un pays dans le monde qui a reçu une quantité considérable de publicité dans ce domaine: Israël. Cet État est désormais présenté dans les médias français comme un « modèle de sécurité » qui devrait être émulé par l’Union Européenne.

    http://reseauinternational.net/le-malaise-francais-securite-nationale-mais-pour-quelle-nation/

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