Rappel: Qui est réellement responsable du chaos en Ukraine?

À l’heure actuelle, j’entends encore dire que la situation en Ukraine est entièrement imputable à Poutine, et que cette guerre civile ayant fait 50 000 morts suivant un responsable du renseignement allemand, n’aurait jamais eu lieu sans l’intervention de la Russie. Il est donc indispensable de rétablir certains faits que nous aurions pu oublier dans la masse d’informations qui nous est servi imposée chaque jour par les médias mainstream.

Voici donc quelques points importants qu’il ne faut pas oublier sur les événements en Ukraine, et qui montrent que si la Russie n’est pas complètement innocente, elle n’a pas le niveau de responsabilité que certains aimeraient bien faire croire!

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  • Le 20 novembre 2013, la veille du refus par le gouvernement ukrainien de signer l’accord d’association avec l’Union Européenne, le député Oleg Tsarov dénonçait à la Rada (le Parlement ukrainien) l’ingérence des États-Unis via leur ambassade à Kiev, les accusant de travailler au déclenchement d’une guerre civile en Ukraine, notamment par le biais des TechCamps. Les TechCamps sont « des sessions de formation à l’utilisation de réseaux sociaux au service de l’action, autrement dit d’agitprop, en faveur du déclenchement de révolutions colorées. Elles font partie de l’initiative “Société Civile 2.0” du Département d’État américain qui en finance une grande partie« . La même technique a été utilisée pour le déclenchement des printemps arabes organisés par les Etats-Unis suivant un article du New York Times.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2fydyf_euromaidan-oleg-tsarov-denonce-un-complot-des-etats-unis-20-11-2013_news[/dailymotion]

Et ce ne sont que quelques faits parmi beaucoup d’autres qui montrent que si renversement du pouvoir il y a eu, non seulement Poutine n’aurait rien eu à gagner avec celui-ci, mais qu’au contraire, cela aurait été « tout bénef » pour les Etats-Unis. Les Etats-Unis VEULENT un nouveau conflit qui serait un minimum salvateur pour leur économie, puisque financièrement ils sont dans une situation apocalyptique, et que cette nation n’existe que par la guerre: sur 239 années d’existence, 220 années de conflits.

La guerre ne sera pas évitable puisque les Etats-Unis ne le souhaitent pas. Quand à la Russie, ils subissent toujours plus de sanctions qui sont contre-productives puisque les montants que l’EU a perdu en n’exportant plus en Russie se comptent en milliards.

Depuis, qu’avons-nous pu constater?

Quand à l’OTAN, « outil de paix » dans le monde, elle est menacée par la Russie, il ne faut pas l’oublier, cette carte le prouvant:

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À l’heure tout n’est plus que propagande, l’ennemi ultime étant Poutine, et systématiquement, il faut défendre et soutenir l’Ukraine avec son gouvernement à la botte des Etats-Unis. L’ensemble de « l’empire » soutient maintenant une bande de néo-nazis sans dénoncer le moins du monde les mensonges autours, ce qui n’est plus une surprise de toute manière venant des Etats-Unis qui n’hésitent pas à menacer pour atteindre leurs buts, ils ont déjà un sacré passif dans le domaine:

Pour rappel également, les Etats-Unis ont refusé d’interdire la glorification du nazisme à l’ONU, ça, c’était le petit plus…

Alors, c’est toujours Vladimir Poutine le dangereux et le responsable de la situation en Ukraine?

13 Commentaires

  1. Inlassablement nous devons remettre en question cette mosaïque d’opinions reçues, je pense à ceux qui se disent libérés de conditionnements et qui se précipitent dans d’autres. 🙂
    Nemtsov n’était pas un opposant sérieux pour Tzarpoutine comme on voudrait nous le faire croire. Ce dernier n’est pas assez bête pour éliminer ou faire abattre un « ennemi » ainsi, dans cette conjoncture étriquée pour lui.
    N’oublions pas que c’est un ancien du KGB tout de même.
    On veut le faire détester pour légitimer une guerre sale de plus.
    Je crois néanmoins que l’idole de certains attend sa part du gâteau, qu’il fait partie de la machine.
    Mon cœur se serre lorsque je pense aux Ukrainiens, mon cœur va vers ces Russes de Crimée et d’ailleurs, sur les territoires des Stan, sur les immenses étendues qui ont connu tant d’exodes, de déportations, de crimes … 🙁
    Comme beaucoup d’autres, je suis marquée par ces mémoires de souffrance.
    Je pense qu’il faut prendre encore plus de recul sur la réalité du monde. Tzarpoutine n’est pas un ange, il ne sauvera pas le monde, ni lui, ni aucun de cet échiquier politique.
    Je ne me fais pas d’illusion et je vous encourage à ne pas vous en faire non plus.
    Ces êtres n’œuvrent pas pour la paix.
    Mais Nous ? 🙂

  2. je suis entièrement d’accord, la « poutinophobie » comme la « poutinolatrie » sont toxiques pour rechercher la vérité de la situation, ou tout au moins éviter les erreurs grossières, car ce n’est bien évidement pas derrière nos écrans que nous pourrons savoir le fin mot de l’histoire qui se joue actuellement.
    Il ne faut pas oublier les appels du pieds de Poutine à Merkel pour faire une zone économique de Lisbonne au Pacifique…(http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/lincendie-ukrainien,56615). Et avec son projet eurasiatique supranational (Goumilev+Douguine), il ne remet ainsi pas en question le principe de l’UE et de la perte de souveraineté des peuples enfermés dans cette nouvelle URSS.
    Les quelques commentaires sourcés que j’ai voulu mettre sur La voix de la Russie (maintenant Sputnik) pour dénoncer notamment le FN ont tous été censurés, pourtant je ne m’attaquais pas à Poutine mais au double jeu du FN qui soutenait par contrat signé en 2009 Svoboda et les paroles proPoutine de la SARL LePen : cherchez l’erreur… il n’y en a pas ! Ce sont des hypocrites et opportunistes qui « chassent avec la meute et courent avec le lièvre ».
    Il est indéniable que les USA « veulent un règne sans partage » comme disait Mitterrand, mais pour cela ils ont besoin d’adversaires à combattre et de justifier ainsi ces combats.
    « Ordo ab Chaos » c’est l’inversion totale du principe de la vie, on ne rend pas vivant un pays en le détruisant, la « démocratie » qui en résulte devient alors un enfer pour ses habitants, enfermés dans la peur de la mort, des attentats ou bombardements, du manque de nourriture, et cela finit par alimenter la haine et la « friction des contraires » jusqu’à la combustion définitive des pays en questions : thèse + antithèse = synthèse et quelle synthèse ! ni plus ni moins que la mort, le désert et la préemption de ce qui reste (pétrole, terres arables, eau, or) par le plus fort.
    La guerre pour le « partage du gâteau » ne fait que continuer… et la manipulation de l’opinion publique fait partie du plan, soutenir un camp c’est entrer dans ce processus de « friction des contraires » et ainsi « perdre notre âme », « on croit mourir pour la patrie et on meurt pour l’industrie » disait Anatole France à propos de la première guerre mondiale, rien n’a changé.
    La patrie c’est NOUS, nos terres, notre eau, nos proches, pas un quelconque pouvoir dirigé par l’argent même si il est moins pire que le voisin.

  3. En Ukraine on suicide les opposants à la privatisation du pays : http://fr.sputniknews.com/presse/20150303/1014983126.html#ixzz3TJio9Ayt https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  4. Pour les gens qui subissent ce n’est pas le chaos, mais l’enfer.

    http://gaideclin.blogspot.fr/2015/03/ukraine-inferno-video-18-st-ang.html

    Quand a armer les troupes ukrainiennes cela revient a armer les nazis.
    http://gaideclin.blogspot.fr/2015/03/amer-les-forces-ukrainiennes-cela.html

  5. Article en rapport avec l’ukraine.
    Cela ressemble a un labo .
    http://lesakerfrancophone.net/la-renaissance-du-fascisme-sous-une-forme-moderne/

  6. Business à l’américaine: « faire de l’argent » en Russie aux dépens de l’Europe

    Les Américains « font de l’argent » en élargissant leurs échanges commerciaux avec la Russie, mais dissuadent l’Europe d’avoir des relations économiques avec Moscou, a déclaré mercredi à Moscou Alexeï Pouchkov, président du comité parlementaire russe pour les affaires étrangères.

    « Les échanges entre les Etats-Unis et la Russie ont progressé de 7% en 2014. Ils exercent des pressions sur l’UE et font dans le même temps de l’argent », a indiqué M.Pouchkov sur Twitter.

    La porte-parole du Département d’Etat américain Marie Harf a appelé lundi l’UE à renoncer à la coopération économique avec la Russie jusqu’au règlement du conflit en Ukraine. Elle a fait cette déclaration suite à plusieurs ententes intervenues entre la Russie et Chypre la semaine dernière.

    Le président chypriote Nikos Anastasiadis a déclaré le 25 février dernier, lors d’une visite à Moscou, que les sanctions occidentales contre la Russie avaient porté préjudice à tous les pays membres de l’UE.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150304/1015014097.html

  7. Vol MH17: le Parquet néerlandais dément les affirmations de l’Ukraine

    Selon le Parquet néerlandais, rien ne permet d’affirmer que la Russie a abattu le Boeing malaisien qui s’est écrasé le 17 juillet 2014 en Ukraine.

    Le Parquet néerlandais a formellement démenti jeudi les informations diffusées par des médias ukrainiens selon lesquelles le Boeing 777 de Malaysia Airlines qui s’est écrasé le 17 juillet dernier en Ukraine, aurait été abattu par un missile sol-air russe Bouk.

    « Ils ont tort. Nous poursuivons notre enquête sur le crash de l’avion et ne sommes pas encore prêts à faire des conclusions », a indiqué un représentant du parquet à la chaîne de télévision RT.

    Des médias ukrainiens ont rapporté jeudi, se référant à des experts internationaux chargés d’enquêter sur le crash, que le Boeing malaisien aurait été abattu par un missile sol-air Bouk qui « aurait été transféré de Russie en Ukraine à la veille de la tragédie ». Selon les médias ukrainiens, les experts se seraient dits persuadés que « le missile avait été tiré par des spécialistes russes ou des insurgés dirigés par ces spécialistes ».

    Suite : http://fr.sputniknews.com/international/20150305/1015036060.html

  8. De Minsk-2 à l’impasse militaire ukrainienne

    Un sou est un sou, comme disent les Normands. Kiev en fait à l’heure actuelle l’expérience avec sa réserve alimentaire et médicale d’Etat quasi-épuisée et une situation économique désastreuse qui en fait un pays en semi-défaut de paiement dépendant des subventions octroyées au compte-goutte par le FMI.

    Entre le plan Marshall exorbitant des BHL-Wellmann-Risby et les promesses très peu fiables du FMI qui n’a pas l’intention de se faire saigner au-delà du raisonnable, il s’avère que la situation économique désastreuse qui règne dans l’Ukraine post-maïdanesque est loin d’être propice au financement de l’armée et donc à la poursuite de la campagne du Donbass.

    Voici quelques indices révélateurs. Le FMI n’en finit pas de faire miroiter devant Porochenko et son équipe des sommes extraordinaires, allant, selon les jours de la semaine et au gré de la météo, de 17,5 milliards de dollars à 44 milliards de dollars. Consciente du caractère abstrait de ces promesses que même la signature de Minsk-2 ne viendra pas matérialiser, Mme Iaresko, ministre des finances américano-ukrainienne, s’est dite satisfaite du versement éventuel de 10,6 milliards de dollars. Vu l’expérience de 2014 où l’Ukraine avait reçu 4,6 milliards de dollars au lieu des 17,5 milliards attendus (finalement étalés sur 4 ans), le rabais envisagé s’inscrit parfaitement dans l’ordre des choses.

    En réalité, l’objectif du FMI consiste à ne pas laisser l’Ukraine faire défaut. Il sera par conséquent question d’une aide injectée avec grande modération sachant que ceux qui ont investi dans les obligations ne sont pas prêts à perdre leur part. De fait, la somme revendiquée par la ministre des finances permet de couvrir, centime pour centime, la dette extérieure du pays. Il ne reste strictement rien à l’armée et aux aides sociales.

    Une tentative de restructuration de la dette avait été entreprise il y a peu. La Russie qui attend toujours d’être remboursée à raison de trois milliards a refusé de négocier faisant cette fois preuve d’une intransigeance sans précédent. Le FMI lui non plus ne fait pas de cadeau. Pourquoi en ferait-il?

    C’est là qu’intervient la mise en garde tout à fait redoutable de Christine Lagarde qui promet de suspendre le peu d’aide accordée si la guerre reprend dans le Donbass (déclaration datant de janvier 2015). Cette menace mise à exécution, l’Ukraine fera irréversiblement défaut.

    Or, nous apprenons que Washington entend déployer 600 paras en Ukraine qui devraient faire office d’instructeurs. C’est à croire qu’il n’y a pas d’instructeurs de l’OTAN, américains y compris, dans le Donbass. Ce renfort, s’il est avéré, signifie une violation flagrante du point numéro 10 des accords de Minsk prévoyant le retrait de toutes les troupes étrangères, des mercenaires et des armes lourdes. Il semble donc que les USA s’apprêtent à relancer la guerre au printemps, au plus tard vers l’été — le temps que la formation des FAU soit menée à bien — contre la volonté de l’UE et en dépit des intérêts ukrainiens. Le noeud se resserre. Soit Kiev tourne le dos aux impératifs bellicistes des States et accepte l’option de fédéralisation « élargie » prévue par la Novorossia, soit c’est le FMI qui lui tourne le dos. Le problème, c’est que le gouvernement kiévien ne peut rien refuser à ceux qui l’ont installé après le coup de force anticonstitutionnel du 22 février. Ce triste sort surtout comparable au fatum grec est celui de tous les gouvernements fantoches.

    Suite : http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150305/1015040928.html

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