Il y a un avantage pour certains à voir la roupie ainsi dégringoler: l’affaiblissement d’un des pays des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du sud), et à la veille d’un grand conflit possible qui opposerait les BRICS à l’empire, chaque coup a son importance, comme aux échecs…
Un employé de banque compte des roupies, à Mumbai le 27 février 2007 ( AFP/Archives / Indranil Mukherjee)La roupie indienne accélérait sa baisse mercredi matin et la Bourse de Bombay trébuchait, en raison des inquiétudes sur l’état des finances du pays et l’éventualité d’une intervention militaire des Occidentaux en Syrie.
La devise indienne, qui ne cesse de perdre de sa valeur depuis plusieurs semaines, accélérait sa chute mercredi en lâchant 3,56% face au dollar américain et atteignait un nouveau record de faiblesse.
Elle valait 68,60 roupies pour un dollar US mercredi matin, un nouveau plus bas historique, contre 66,24 mardi soir à la clôture.
Depuis le 1er janvier 2013, la roupie a perdu près d’un quart de sa valeur, puisqu’elle valait 55 roupies pour un dollar fin 2012.
La Bourse de Bombay perdait, elle, 1,85% mercredi matin, dans le sillage des autres places asiatiques et des Bourses européennes et américaines la veille, avec la possibilité d’une frappe sur la Syrie par les Occidentaux, après l’attaque présumée à l’arme chimique perpétrée par le régime de Damas.
La veille, la roupie avait déjà dévissé, après l’adoption par le parlement d’un gigantesque plan d’aide alimentaire à deux-tiers de la population, dont le coût effraie les marchés, alors que l’Inde affiche déjà un fort déficit. Ce programme portera à 19 milliards de dollars US le coût annuel de l’aide alimentaire.
Le ministre des Finances, P. Chidambaram, avait assuré que le pays pouvait assumer le coût de ce programme. « Nous avons fait nos comptes, il y a assez d’argent pour ce plan d’aide alimentaire » sans qu’il soit nécessaire de passer outre l’objectif de déficit budgétaire, qui est de 4,8% du PIB, avait déclaré le ministre.
Les critiques de ce plan en soulignent le coût et prévoient que ces subsides se perdront dans le réseau de distribution public d’aide alimentaire, notoirement corrompu. Ils y voient par ailleurs une mesure populiste, quelques mois avant les élections générales de mai 2014.
Outre ses problémes intérieurs (déficit public élevé, croissance en berne, manque de confiance des investisseurs…), la roupie pâtit de l’annonce par la Réserve fédérale américaine (Fed) d’un prochain ralentissement de ses achats d’actifs, qui alimente des mouvements de sortie de capitaux hors des pays émergents.
Les investisseurs, souhaitant bénéficier de la remontée des taux d’intérêts aux États-Unis, rapatrient en effet massivement les sommes investies dans les pays émergents qui leur semblent présenter des fragilités structurelles.
Source: Boursorama
En plus des effets des QE américain et nippon, on peut y voir une sanction des transactions pétrole/or entre l’Iran et l’Inde, l’Oncle Sam n’ayant pas fait mystère de sa grande irritation à ce sujet … A rapprocher de la déclaration du Brésil qu’il allait dépenser 60 milliards de dollars pour la défense de sa monnaie ? (les deux sont des BRICS)
une monnaie papier, basée sur la seule confiance dans le gouvernement qui l’imprime, finit toujours par retourner à sa valeur intrinsèque, c’est à dire zéro.”
Voltaire
et que dire du ponzzi United States Dollar qui depuis la création par le cartel de banque de la fed en 1913
a perdu 98% de sa valeur face a l or metallique
–
sinon depuis que le cartel de banque nous a imposé l euro pour tous nos paiements cette monnaie a perdu plus de 80% de sa valeur face a l or metallique –
avez vous déjà réaliser que vos pertes sont les gains de quelqu un d autre??
pendant que la valeur de la monnaie chute,
il y a un ennorme transfer de richesse, vers une hellite de prédateur,
Bizarre de parler des BRICS, comme d’un ensemble monolithique, alors qu’il me semble que l’Inde et la Chine sont au niveau frontalier, irritée l’une par l’autre. La Chine et la Russie ont aussi leurs petites querelles frontalières avec l’afflux massif de chinois en Sibérie….
le fait que l’inde s’oppose aux brevets de l’industrie pharma et l’autre fait d’avoir denoncé les ravage de mosanto ne doivent pas y être anodin