Le Sénat vote la réforme bancaire à une écrasante majorité

Hollande l’avait bien dit, son ennemi intime, c’est la finance! Et quel acte courageux aujourd’hui, s’en prendre ainsi aux banques, sauf que… Sauf que c’est pour mieux mettre en place l’union bancaire aux doux parfum de nouvel ordre mondial, une centralisation qui achèvera ce qu’il nous reste de souverain de ce côté là. Si réellement le gouvernement avait du courage, alors peut-être que les scandales du LIBOR et de l’EURIBOR remonteraient à la surface… Mais non, la spoliation de millions de français n’est pas si importante que cela à première vue!

Agences bancaires dans une rue de Rennes.

Alors que la crise financière chypriote secoue l’Europe, le Sénat français a adopté, à son tour, en première lecture le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, qu’il a durci notamment en matière de paradis fiscaux et de rémunération des banquiers.

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La réforme bancaire, déjà adoptée par l’Assemblée nationale, le 19 février, a été largement votée par les sénateurs, par 159 voix pour et zéro contre, une fois n’est pas coutume. La droite UMP et la majorité de l’UDI-UC (centriste) se sont abstenues ainsi que le CRC (communistes). Le PS et ses alliés écologistes et radicaux de gauche (RDSE) de la majorité gouvernementale ont voté pour ainsi que trois centristes.

« UN MESSAGE TRÈS FERME »

« La France va envoyer un message très ferme, alors que dans les six prochains mois, l’Europe doit transformer l’essai en matière de stabilité financière, d’union bancaire – que la situation de Chypre rend plus impérieuse encore – et de régulation des marchés », a déclaré le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, qui défendait le texte.

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Le projet de loi sépare les activités les plus spéculatives et la banque de détail sans aller jusqu’à la scission promise par François Hollande durant la campagne présidentielle. Il cantonne les activités spéculatives des banques non utiles à l’économie dans une filiale séparée et prévoit une supervision renforcées des activités de marché.

Le ministre a assumé « ce choix de ne pas retenir une option qui aurait risqué de mettre en danger le financement de nos entreprises sans traiter les causes de la crise », rappelant que « cette industrie emploie tout de même quatre cent mille personnes en France ».

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3 Commentaires

  1. encore un preuve que les sénateurs ne servent à rien….entre la majorité qui vote pour son projet de lois… et tous les autres collabos (après on va nous dire que ça fais pas partie de notre culture) qui ont tellement le courage de leurs opinions ne votent ni pour ni contre mais s’abstiennent….. Allez hop un p’tit coup de tondeuse pour tout l’monde

    • Au moment où ils ont voté le M.E.S., j’ai reçu d’une élue PS une explication détaillée de pourquoi l’abstention des socialos avait été un vrai geste militant. J’en ris encore.

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