Une vidéo tournée lors d’une conférence le 16 décembre dernier avec Pierre Jovanovic.
« La tour de la dette mondiale va s’effondrer, et le monde va connaître des heures jamais vues, si le standard-or n’est pas rétabli ».
Le montant mondial des produits dérivés, et notamment des CDS est plus qu’inquiétant… Quand tout cela va exploser suite aux défauts de paiements des Etats sur les dettes souveraines, cela va être une catastrophe mondiale… »
Et joyeux Noël à tous, surtout ! :rotfl:
Et bien qu’on mette toutes les dettes d’état à zéro, qu’on change le système et qu’on n’en parle plus!!
Que faire d’autre d’ailleurs?
Vous connaissez cette histoire??
Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, mais à cause de la crise il n’y a plus de touristes.
Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre.
Plusieurs mois passent, misérables.
Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100€
Le touriste n’est pas aussi tôt monté à sa chambre que l’hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent euros.
Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l’approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d’aller payer sa dette à la prostituée à laquelle il doit quelques passes.
La prostituée se rend à l’hôtel pour
rembourser l’hôtelier qu’elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l’heure.
Comme elle dépose le billet de 100 € sur le comptoir, le touriste qui redescend dit à l’hôtelier que la chambre ne lui convient pas.
Il ramasse son billet et disparaît.
Rien n’a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N’empêche que plus personne dans le village n’a de dettes. N’est-ce pas ainsi qu’on est en train de résoudre la crise mondiale?
Erreur dans la conclusion, il reste une dette : la dette de la prostituée envers l’hôtelier. Ce dernier n’a pas récupéré ses 100 €, puisqu’ils ont été récupérés par le touriste.
Bien sûr qu’il les a récupérés ! La prostituée lui a donné.
Que le touriste ramasse le billet sur le comptoir, ou qu’il le réclame à l’hotelier parce qu’il ne veut pas de la chambre, cela revient au même. Mettons que la fin de l’histoire devrait être en 2 mouvements et tout serait clair.
@ Tex : tu as juste oubliés les intérêts qui se cumulent!!!
@Laroche tu mets le doigt sur l’outil qui a précisément déclenché l’asservissement des masses.
Entre gens simples, dans les villages, il n’y a pas d’intérêts. Cependant les moins simples, y voient un intérêt, l’organise, l’économise, le démocratise, le généralise, le boursicote : celui d’asservir. D’autres y voit une occupation pour tuer le temps. Tous l’imposent comme une nécéssité sans laquelle la vie n’existerait pas.
Ainsi le bon sens fût remplacé par le sens du billet vert et sa maniaco dépendance, l’emprunt boursier, et l’économie « bon marché » qui ressemble à la durée de vie des objets qu’on y vend. 3 mois et puis ça casse. 0 qualité. 0 garanties. 100% toxico-dégradable. A fumer en criant « c’est la vie, c’est pas l’paradis »
Merci pour l’histoire et la com*
Grossière erreur dans un raisonnement simpliste: l’intérêt à une justification logique, économique, statistique et mathématique. Les explications sont très simples:
– l’intérêt couvre la perte de valeur de l’argent en raison de l’inflation
– l’intérêt couvre le risque de perte dû aux défauts de paiement
– l’intérêt constitue la rémunération du service rendu.
Le montant de cette 3ème fonction peut être discuté et jugé trop élevé. Cela dit, ce n’est pas en soi un moyen d’asservissement.
D’ailleurs, chez les « gens simples » et bien élevés, on rembourse sa dette sans intérêt mais on ajoute un petit cadeau, que ce soit un jouet pour les enfants, un bouquet de fleurs ou un gâteau. C’est en quelque sorte la rémunération du service rendu. Et c’est un intérêt payé de son plein gré.