Nous aurions une chance de pouvoir faire capoter le TAFTA qui sert avant tout la finance américaine, pas les américains qui sont contre tous comme les européens qui connaissent ce traité. Cela profitera uniquement à la finance, les multinationales, les banques, tout ce petit monde qui n’a pour but que de prendre le pouvoir de la plus belle manière sur la planète quitte à nous imposer en échange ce qui se fait de pire comme le paiement sans contact, des aliments complètement dégénérés qui n’ont plus rien de naturel, une vie sous médicaments pour des maladies inventées ou réelles, tout pour générer un maximum de profit sur le dos des populations!
Suivant les propos de l’économiste Thomas Porcher (docteur en économie à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Professeur en « Marchés des matières premières » à l’ESG Management School et enseignant en « Economie et géopolitique de l’énergie » dans le Master 203 de l’université Paris-Dauphine), l’on peut apprendre « qu’avec l’opposition de la France, il y a des chances que le traité capote« . Les partis politiques monteraient au créneau, ce qui pourrait être une très bonne nouvelle sauf que nous ne pouvons pas savoir si à l’heure actuelle, il s’agit d’un argument électoral qui ne durera qu’un temps, ou s’il s’agit d’une véritable volonté de protéger le pays, ce dont nous pouvons largement douter au vu de leur politique pro-TAFTA depuis des années.
Il faut bien rappeler quand-même que l’ensemble des dernières mesures de prises vont dans le sens du TAFTA, que cela soit les loi Macron 1 ou 2 passées de force avec l’article 49.3, le redécoupage des régions de France, la disparition de toutes les formes de souveraineté, la privatisation des plus grandes entreprises françaises, la loi de protection des banques face aux emprunts toxiques, l’autorisation de certains produits ou technologies dans le pays, etc… Tout nous mène vers le TAFTA.
De plus, il ne faut pas croire que les Etats-Unis vont laisser faire cela, leur économie se casse littéralement la figure, mais ils se permettent de continuer à menacer tous ceux n’allant pas dans leur sens, ils l’ont déjà fait avec la France et ils recommenceront, entre autre avec leurs agences de notations qui ne sont plus honnêtes ni crédibles depuis longtemps, et il viennent encore de le faire avec le Royaume-Uni: Nulle part sans les USA: Obama menace Londres en cas de Brexit
Le président américain ne cesse d’imposer sa volonté partout où il se trouve. Ainsi, lors de sa visite à Londres, Barack Obama a menacé le Royaume-Uni de conséquences sur les relations commerciales des deux pays en cas de Brexit.
M. Obama a prévenu que le Royaume-Uni pourrait « passer en queue de peloton » des relations commerciales avec les Etats-Unis s’il choisit de quitter l’Union européenne à l’issue du référendum du 23 juin, une question qui déchire le pays.
Alors, il y aurait moyen de faire capoter le TAFTA, et donc ce qui est également appelé « nouvel ordre mondial », alors pourquoi ne pas espérer, même si quelque part, c’est déjà trop tard, le mal est déjà bien avancé…
Nos politiques ont la parole, mais combien auront réellement « les couilles » de refuser et de se lever contre le TAFTA? Là, le nombre risque d’être bien plus décevant…
Le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement déchaîne les passions des deux côtés extrêmes de l’échiquier politique depuis des mois, voir des décennies. Ces derniers jours, la contestation a aussi gagné les partis de gouvernement.
Lors de l’émission Dialogues citoyens diffusée le 14 avril sur France 2, François Hollande, interrogé par un électeur Front national (FN) sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TAFTA), un accord de libre-échange transatlantique, a répondu : «La France a fixé ses conditions. Elle a dit: « S’il n’y a pas de réciprocité, s’il n’y a pas de transparence, si pour les agriculteurs il y a un danger, si on n’a pas accès aux marchés publics, et si en revanche les Etats-Unis peuvent avoir accès à tout ce que l’on fait ici, je ne l’accepterai pas »».
Comment en est-on arrivé à cette situation ?
En annonçant le début de négociations en vue de la mise en place de cet espace de libre-échange transatlantique en 2013, le président américain Barack Obama a fait prendre conscience au grand public que des processus en vue de sa créations avaient commencé bien plus tôt.
Pierre Hillard, ancien professeur de relations internationales à l’Ecole supérieure de commerce extérieur de Paris, a établit une chronologie des différents traités et accords qui ont préparé le terrain à ce TAFTA aujourd’hui tant décrié.
En 1990 la déclaration transatlantique a été ratifiée, suivie du Nouvel agenda transatlantique en 1995, du Nouveau partenariat transatlantique en 1998, du Conseil économique transatlantique en 2007, puis des différentes résolutions du parlement européen destinées à mettre en place ce marché transatlantique, qui est aujourd’hui l’objet de toutes les passions.
Après avoir été l’apanage de l’extrême-gauche et des altermondialistes, notamment représentés par un collectif nommé Stop-TAFTA, les problématiques liées à cet accord de libre-échange ont aussi été dénoncée par les forces patriotes situées à l’opposé du spectre politique, telles que le Front national, qui a dédié une campagne à la lutte contre ce traité, ou encore Debout la France.
Si quelques membres des Républicains (LR) ont finalement émis des réserves concernant la négociation de ce texte, l’opposition au TAFTA est aujourd’hui aussi présente au sein des parlementaires étiquetés au Parti socialiste (PS). Au début du mois d’avril, une soixantaine de députés ont publié une tribune appelant à ne pas «réduire au silence le Parlement français», relevant notamment les conditions de Matthias Fekl – secrétaire d’Etat au Commerce extérieur – exigeant entre autre une transparence des négociations et une garantie de préservation «des normes sociales et environnementales».
Ce même Matthias Fekl, constant que ces conditions n’étaient pas réunies, a laissé entendre que la France pourrait cesser les pourparlers concernant l’élaboration de l’accord. Mais des critiques du gouvernement estiment que cette opposition reste une posture. L’eurodéputé écologiste Pascal Durand a notamment fait un parallèle entre cette posture et le discours du Bourget de François Hollande déclarant la guerre à la finance, son «ennemi», assurant que le président de la République pouvait très bien «faire croire qu’il défend l’intérêt national et de l’autre avancer par derrière».
Pour le collectif Stop-TAFTA, «la position actuelle du gouvernement révèle la pression citoyenne à laquelle il doit faire face, mais l’exécutif s’obstine à soutenir les intérêts de quelques groupes privés en encourageant la ratification du CETA [accord entre l’UE et le Canada]». Jean-Michel Coulomb, l’un des membres de l’organisation, estime pour sa part que si le gouvernement français «veut être crédible» il doit «mettre un terme aux deux accords transatlantiques qui relèvent d’un même agenda en matière de politique commerciale et d’investissement».
Source: Russia Today
Si réellement il y avait une volonté de contrer le TAFTA, peut-être que les français seraient plus informés sur le sujet, mais celui-ci fait partie des tabous à la télévision. Avez-vopus vu ou entendu parler de la conférence d’Asselineau sur le sujet sur une chaine de télévision? Peut-être avez-vous entendu parler de Raoul-Marc Jennar? Un sujet sur le TAFTA et ses dangers? Alors si NOUS pouvons faire quelque chose, autant le faire, personnellement, je doute que nos politiques soient sincères, juste un beau discours électoral, et encore, pas trop mis en avant…
D’après les infos qu’on a eut ici et là, le TAFTA et ce, malgré les vives contestations de part et d’autres risque fort bien d’être ratifié pour d’ici la fin de l’année. Un exemple ici :
– Tafta: un accord « possible » d’ici fin 2016, mais seulement s’il est « bon »
http://www.youtube.com/watch?v=LLi4dej-nwk
http://www.agenceinfolibre.fr/info/tafta-un-accord-possible-dici-fin-2016-mais-seulement-sil-est-bon/
Si une commission d’évaluation dis que c’est bon, se sera signé d’ici décembre.
Orné
Un petit affichage sur les panneaux d’affichage libre promettant un changement drastique de représentants aux prochaines zélections devrait aider les dépités a cogiter a leur avenir.
25.000 manifestants contre le TTIP à Hanovre
Les représentants d’une vingtaine d’associations allemandes ont protesté contre les zones de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada.
https://fr.sputniknews.com/international/201604231024480637-ttip-manifestation-en-allemagne/
Bonsoir tout le monde.
Merci pour cet article. Il dit tout ce qu’il faut savoir pour une bonne prise de conscience.
Je suis vraiment révolté quand je vois les conséquences dévastatrices à venir de ce traité inadmissible !
« J’aimerais tellement croire que nous allons nous révolter contre cette oligarchie et dominance US ! » Mais je doute… J’ai entendu aujourd’hui que les allemands protestent… Mais c’est toute l’Europe unie, enfin les peuples, pas les élus soumis aux ordres UE/US, qui devraient organiser une révolte conjointe contre le TAFTA. Je sais, les diverses pétitions n’ont rien donné, alors il faut sortir dans la rue… Non ?
Pour rappel, ces quelques vidéos incontournables que vous connaissez peut-être déjà… : http://www.inexplique-endebat.com/2015/04/tafta-accord-de-libre-echange-usa-ue-bienvenue-en-enfer.html
La France se meurt, l’Europe n’existe pas, seul l’argent est roi !
– Quelques citations qui parlent d’elles-mêmes
« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ! » Rothschild
« Contrôlez la nourriture et vous contrôlerez le peuple ! Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations ! Contrôlez la monnaie, et vous contrôlerez le monde ! » Henri Kissinger
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie, les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence, leur unique objectif est le gain. » Napoléon Bonaparte
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » François Mitterrand
« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise. » Thomas Jefferson
« Si vous voulez rester esclaves des banquiers et payer le coût de votre propre esclavage, laisser les continuer à créer de l’argent et contrôler le crédit de la nation » Sir Josiah Stamp
Pour finir :
« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime. Il est complice ! » George Orwell
« Chaque fois que la Commission Européenne ou la BCE vous dit « La flexibilité c’est bien, il en faut d’avantage, la compétitivité c’est bien, il en faut d’avantage », il faut entendre « qu’il faut précariser 90% de la population française et diminuer le niveau de vie de 90% de la population française ».
Vincent BROUSSEAU, après 15 ans de travail à la BCE.
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« L’Europe n’est plus un choix. Elle est une nécessité. Mais la crise a révélé ses faiblesses et ses contradictions. L’Europe doit être repensée. Elle doit être refondée. Il y a urgence. Le monde n’attendra pas l’Europe, si l’Europe ne change pas assez vite, l’histoire s’écrira sans elle. L’Europe a besoin de plus de solidarité. Mais plus de solidarité exige plus de discipline. C’est le premier principe de refondation de l’Europe. Car la solidarité ne doit pas être un encouragement au laxisme. L’Europe a besoin de plus de politique. L’Europe sans politique, l’Europe en pilotage automatique qui ne fait qu’appliquer aveuglément les règles de la concurrence et du libre échange, est une Europe qui ne peut pas faire face aux crises. C’est une Europe désarmée ».
Nicolas Sarkozy, Président de la république française, lors de son discours le 1er décembre 2011 à Toulon.
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« Il est vrai que dans cette Europe, intégrée comme on dit, il n’y aurait pas de politique du tout, ça simplifierait beaucoup les choses.
*rires du public*
Et puis, en effet, dès lors qu’il n’y aurait pas de France, pas d’Europe qui aurait une politique, il faut qu’on puisse en imposer une à chacun des 6 états, on s’abstiendrait d’en faire. Mais alors, peut-être tout ce monde se mettrait à la suite de quelqu’un du dehors et qui lui en aurait une. Il y aurait peut être un fédérateur, mais il ne serait pas européen et ça ne serait pas l’Europe intégrée, ce serait tout autre chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu. Avec, je le répète un fédérateur ».
Charles De Gaule, le 15 mai 1962.
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Et ce discourt magistral :
« Il me faut dire avec beaucoup d’autres, au nom de beaucoup d’autres, qu’il est bien temps de saisir notre peuple de la question européenne. Car voila maintenant 35 ans que le traité de Rome a été signé et que, d’actiniques en règlements, de règlements en directives, de directives en jurisprudences, la construction européenne se fait sans les peuples, elle se fait en catimini, qu’elle se fait dans les secrets des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair obscur des cours de justices. *Applaudissements* Voila 35 ans que toute une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants, prend au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. (…) La logique du processus, de l’engrenage, économique et politique, mis au point à Maastricht, est celle d’un fédéralisme au rabais fondamentalement anti-démocratique, faussement libéral, résolument technocratique. L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution. 1992 est littéralement l’anti-1789. (…) Mais il est des moments où ce qui est en cause est tellement important, que tout doit s’effacer. Et je ne parle pas ici d’une France contre l’autre, car dès lors qu’il s’agit de la France, de la république et de la démocratie, il ne peut pas être question de la droite et de la gauche. Ce qui est en jeu est au-delà des partis, au-delà des clivages les plus naturels, au-delà des oppositions les plus légitimes, au-delà des querelles les plus anciennes, puisque l’enjeu n’est rien de moins que notre communauté de destin. Cette communauté de destin est gravement mis en péril par les accords, alors que ceux-ci ne sont ni la condition de la prospérité, ni la condition de la paix ».
Philippe SEGUIN, à l’assemblée nationale, le 5 mai 1992, lors d’un discourt contre le traité de Maastricht.
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« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ».
David Rockefeller, Magasine Newsweek, février 1999
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« La construction européenne est une révolution, même si les révolutionnaires ne sont pas des conspirateurs blêmes et maigres, mais des employés, des fonctionnaires, des banquiers et des professeurs. L’Europe ne procède pas d’un mouvement démocratique. Elle est faite suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de despotisme éclairé »
Tommaso PADOA-SCHIOPPA, Président du think-tank « Notre Europe », Diplômé du MIT, Ancien Président du comité directeur du FMI, Ancien Ministre de l’économie et des finances italien (2006-2008), Ancien Membre du directoire du FMI, lors d’un article « Les enseignements de l’aventure européenne » publié dans la revue « Commentaire », numéro 87 en automne 1990.