Ho ben je suis étonné là! Les USA et Israël ne seraient donc pas aussi honnêtes qu’on veut bien nous le faire croire? Là c’est la surprise!!!
Le scientifique assassiné, Darioush Rezaie-Nejad © AFP
TÉHÉRAN – L’Iran a accusé Israël et les États-Unis d’être responsables de l’assassinat samedi à Téhéran d’un scientifique travaillant sur des projets du ministère de la Défense, Darioush Rezaie-Nejad, dont les obsèques ont eu lieu dimanche à Téhéran.
Ce scientifique de 35 ans avait été initialement présenté samedi par tous les médias iraniens comme un spécialiste de physique nucléaire travaillant notamment pour l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) et le ministère de la Défense.
Les médias ont toutefois cessé dimanche, sans explication, de présenter la victime comme un scientifique nucléaire, le qualifiant «d’étudiant en maîtrise d’électricité» à l’université Khajeh-Nassir de Téhéran.
L’agence Fars a cependant réaffirmé qu’il collaborait avec le ministère de la Défense, sans autre précision.
Le vice-ministre de la Science Mohammad Mehdinejad Nouri a affirmé de son côté à l’agence Mehr que la victime «n’était pas membre du ministère de la Défense», tout en laissant entendre qu’elle avait pu travailler à des projets du ministère sous-traités à l’université.M. Rezaie a été tué samedi de cinq balles par des inconnus à moto alors qu’il se trouvait dans la rue en compagnie de sa femme qui a été blessée dans l’attentat.
Le gouverneur de Téhéran Morteza Tamadon a estimé lors des obsèques de M. Rezaie-Nejad que son assassinat s’inscrivait dans «un projet américano-israélien contre les élites scientifiques pour décourager l’Iran de poursuivre sur la voie du progrès».
Il a lié cet attentat à ceux qui ont coûté l’an dernier la vie à deux physiciens de haut niveau travaillant au programme nucléaire iranien, Majid Shahriari et Masoud Ali Mohammadi.
«L’énergie nucléaire est notre droit absolu», a scandé la foule assistant aux obsèques, selon Fars.
Le président du Parlement iranien Ali Larijani a affirmé de son côté que «cet acte terroriste américano-sioniste contre un scientifique du pays est un nouveau signe du degré d’animosité des États-Unis» contre l’Iran, selon l’agence Mehr. «Les Américains doivent réfléchir soigneusement aux conséquences de tels actes», a-t-il ajouté.
Deux cents parlementaires ont aussi signé un texte condamnant «les lâches actions de l’Amérique et des sionistes contre la République islamique».
Ni Israël ni Washington n’ont immédiatement réagi à ces accusations. «L’Iran accuse régulièrement Israël de toutes sortes de choses», s’est borné à déclarer un responsable israélien qui a requis l’anonymat.
Plusieurs scientifiques iraniens ont été victimes ces dernières années d’attentats ou de disparitions inexpliquées, que Téhéran a imputés à l’État hébreu et aux puissances occidentales accusés de chercher à freiner l’avancée du programme nucléaire iranien controversé.
L’Iran est sous le coup de six résolutions de l’ONU et de sévères sanctions internationales pour son programme nucléaire et notamment sa politique d’enrichissement d’uranium dont les Occidentaux soupçonnent qu’elle a des objectifs militaires en dépit des dénégations répétées de Téhéran.
Les dirigeants iraniens ont toujours affirmé que ni les sanctions internationales ni les attentats n’empêcheraient l’Iran de poursuivre et même d’accélérer sa marche vers le nucléaire.
«Dans le jihad scientifique, le sang versé des martyrs va permettre à l’Iran de poursuivre son chemin», a réaffirmé dimanche le gouverneur de Téhéran.
Source: fr.canoe.ca
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Ce scientifique de 35 ans avait été initialement présenté samedi par tous les médias iraniens comme un spécialiste de physique nucléaire travaillant notamment pour l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) et le ministère de la Défense. Les médias ont toutefois cessé dimanche, sans explication, de présenter la victime comme un scientifique nucléaire, le qualifiant «d’étudiant en maîtrise d’électricité» à l’université Khajeh-Nassir de Téhéran. L’agence Fars a cependant réaffirmé qu’il collaborait avec le ministère de la Défense, sans autre précision. Le vice-ministre de la Science Mohammad Mehdinejad Nouri a affirmé de son côté à l’agence Mehr que la victime «n’était pas membre du ministère de la Défense», tout en laissant entendre qu’elle avait pu travailler à des projets du ministère sous-traités à l’université. M. Rezaie a été tué samedi de cinq balles par des inconnus à moto alors qu’il se trouvait dans la rue en compagnie de sa femme qui a été blessée dans l’attentat. Le gouverneur de Téhéran Morteza Tamadon a estimé lors des obsèques de M. Rezaie-Nejad que son assassinat s’inscrivait dans «un projet américano-israélien contre les élites scientifiques pour décourager l’Iran de poursuivre sur la voie du progrès». Il a lié cet attentat à ceux qui ont coûté l’an dernier la vie à deux physiciens de haut niveau travaillant au programme nucléaire iranien, Majid Shahriari et Masoud Ali Mohammadi. «L’énergie nucléaire est notre droit absolu», a scandé la foule assistant aux obsèques, selon Fars. Le président du Parlement iranien Ali Larijani a affirmé de son côté que «cet acte terroriste américano-sioniste contre un scientifique du pays est un nouveau signe du degré d’animosité des États-Unis» contre l’Iran, selon l’agence Mehr. «Les Américains doivent réfléchir soigneusement aux conséquences de tels actes», a-t-il ajouté. Deux cents parlementaires ont aussi signé un texte condamnant «les lâches actions de l’Amérique et des sionistes contre la République islamique». Ni Israël ni Washington n’ont immédiatement réagi à ces accusations. «L’Iran accuse régulièrement Israël de toutes sortes de choses», s’est borné à déclarer un responsable israélien qui a requis l’anonymat. Plusieurs scientifiques iraniens ont été victimes ces dernières années d’attentats ou de disparitions inexpliquées, que Téhéran a imputés à l’État hébreu et aux puissances occidentales accusés de chercher à freiner l’avancée du programme nucléaire iranien controversé. L’Iran est sous le coup de six résolutions de l’ONU et de sévères sanctions internationales pour son programme nucléaire et notamment sa politique d’enrichissement d’uranium dont les Occidentaux soupçonnent qu’elle a des objectifs militaires en dépit des dénégations répétées de Téhéran. Les dirigeants iraniens ont toujours affirmé que ni les sanctions internationales ni les attentats n’empêcheraient l’Iran de poursuivre et même d’accélérer sa marche vers le nucléaire. «Dans le jihad scientifique, le sang versé des martyrs va permettre à l’Iran de poursuivre son chemin», a réaffirmé dimanche le gouverneur de Téhéran.
Et en représailles les iraniens vont faire sauter nos centrales ?
Du point de vue énergétique, comment pourrions-nous leur interdire de vouloir se développer tout comme on le fait ?
Ok on aurait arrêté le nucléaire pour son potentiel destructeur, et des ambitions tournées vers l’énergie propre, libre. Mais c’est pas le cas.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.. 😐
des changements important en cours…il fait beau en Espagne!