« Nos vies discount » le documentaire choc sur les coulisses du low-cost

Avec la crise, chacun essaye de trouver les bonnes affaires, ces prix bas qui permettront de se faire plaisir, ou tout simplement de survivre à la hausse générale des prix. Certaines multinationales ont compris qu’elles pouvaient se faire énormément dargent avec cette crise du pouvoir dachat. Comment ? En proposant des prix défiant toute concurrence, permettant ainsi au client moyen de consommer en plus grande quantité. Quels sont les secrets de ces prix discount ?

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Ce documentaire, réalisé par Frédéric Brunnquell et diffusé sur France 2 en 2012, nous éclaire sur les coulisses du low-cost sous un angle nouveau. On y voit notamment des témoignages poignants demployés révoltés par leurs conditions de travail. Intimidation, équipes réduites au strict minimum, contrôles permanents, Droits du Travail bafouésUn seul mot dordre : le profit. Le travailleur se voit réduit au stade d’outil, conditionné pour produire toujours plus, ayant lui même une date de péremption. Petit prix rime alors avec un certain modèle de société, forcément, lié au tout industriel.

Ce reportage explore un paradoxe propre à la société de consommation dissolue dans un capitalisme industriel : tous les acteurs économiques tirent les prix vers le bas, souvent au détriment de la qualité. Pour y parvenir, les acteurs de l’économie externalisent au maximum les couts sociaux et environnementaux qui disparaissent du prix final d’un produit. Ainsi, le prix final à l’achat n’est pas toujours réel. Ces couts « cachés » se voient reportés sur la société dans son ensemble, notamment sur le salaire moyen, la santé ou l’environnement. Quelle place le discount peut-il avoir dans notre économie ? Solution pour sortir de la crise ou cercle vicieux entretenant la pauvreté ? Encouragement à une société basée sur la consommation à faible qualité ? Les données sont complexes mais le consommateur moyen a toujours le choix. Des questions épineuses, traitées en détail dans ce documentaire.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rcD-2-FGh6c[/youtube]

Source: Mr Mondialisation

11 Commentaires

  1. je sais que rares sont les personnes qui peuvent mettre le
    prix dans quelque chose, mais perso j’ai toujours tourné le
    dos aux bas prix dans tous les domaines !

    d’abord car mon instinct me dit que ça doit faire des trucs
    pas beau à l’autre bout de la planète,
    2) ça fait faire du fric aux boutiques USINES de MERDE
    3) je préfère payer CHER car cela DURE à VIE , fait par des pros artisans (donc mise en valeur de ce savoir faire.

    et comme ce qui est beau, de qualité est cher IL FAUT SAVOIR
    ATTENDRE. or notre société ne sait plus attendre !

    et préfère s’acheter de la MERDE tout de suite aussi bien en fringues, qu’en bouffe, vacances….

    si tout le monde acceptait de payer le prix des choses on n’aurait pas tous les blems que nous rencontrons !

  2. Comme disait feu mon grand-père, on est trop pauvres que pour se permettre d’acheter du bon marché.

  3. Instructif … La « décroissance » à la sauce néo-libérale, quoi: laminer les coûts de personnel pour maintenir les profits malgré les prix cassés … Bref, comment être toujours plus trop gourmand.
    En ce qui concerne Ryan Air, un de ces jours ça va finir comme German Wings, à mon avis. Par contre, j’ai été assez sidéré de l’usine à cochons de Smithfield en Roumanie … Faut faire tourner l’info, parce que c’est ce qui nous attend avec le TAFTA. Déjà, je vais me mettre au régime, fini « Cochonou », « Justin Bridou » et « Aoste » … https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  4. Tu reviens en force après ton mariage. Merci pour cet excellent reportage. Je boycotte l’avion en général et les enseignes à bas prix en particulier mais je ne me rendais pas compte à quel point le discount était pervers. Je boudais les avions par éthique environnementale et les supermarchés pour ne pas pourrir la santé de ma famille. On mange moins mais de qualité(mes enfants s’en plaignent, mais bon) Grâce à ce reportage, je me rends compte que c’est encore plus terrible. A côté de ces questions écologiques,il y a tout l’aspect social(humain et économique) qui est bradé. Mais bradé pas uniquement pour avoir des prix bas mais surtout pour enrichir à nouveau quelques personnes… Les deux patrons d’Aldi aussi riche que Bill Gates.
    Même si je me nourris des infos trouvés sur beaucoup de sites alternatifs, notre monde oligarchique arrive encore à me surprendre par sa perversité et par l’ignorance et l’inaction(quand ils sont au courant) des masses.
    Belle journée à tous

  5. bon reportage de F2.

    Le problème c’est que quand on achête pas cher, on le fait sur le dos des travailleur pour malgré otut engraisser comme pas permis les patrons, mais quand on paye cher, on a effectivement une meilleur qualité de produit (mais pas forcément top non plus) mais cela n’empêche pas les patrons d’avoir des marges folles et de mal payer les employés (avec tout de même peut être un peu moins de pression que sur les low cost).
    Le résultat est que, je ne veux pas payer systématiquement le moins cher, je veux payer le prix juste pour faire vivre décement (l’équivalement de 1800/2000€ net pour chaque employé de la chaine) avec un produit bio et le plus local possible et tout ça sans que le patron se gave comme un porc mais que lui aussi vive bien.
    Alors un produit comme cela combien cela côute vraiment et ou peut t’on se le procurer ? Comment savoir ?

    • Si tu as la chance de vivre à la campagne. Tu achètes directement chez le producteur; tu les trouves soit à la ferme, soit sur les marchés. En France, les petits producteurs se regroupent de plus en plus afin de vendre leurs produit sans intermédiaire. Le label bio n’est pas toujours une garantie et de plus il coûte cher donc trouver des agriculteurs bio non labellisés c’est l’idéal. Il y en a beaucoup, il suffit de discuter un peu sur les marchés pour s’en rendre compte…. Et pour ce qui est des labels, « Nature et progrès » est à mon avis le plus sérieux.

      • merci de l’info, non je suis en région parisienne, mais je voulais également parler de otut ce qui s’achête et pas seulement la nouriture, mais c’en est effectivement une des plus importante partie.
        A défaut, pour le moment j’acheter 95% de bio carrefour donc 90% de produits non transformés, même chose quand je vais chez biocoop.
        L’amap en agriculture raisonnée ne me convenait pas car trop de produits que je n’aime pas ou trop de produits qu’on ne mange jamais en quantité chaque semaine, comme du persil, donc gaspi.
        De plus dans ma ville il n’y a pas de marché

        • Je te parlais du label Nature et progrès pour t’aider à choisir les bons(rapport qualité-prix) produits non-comestibles. Tu ne trouveras pas ce label en supermarché contrairement à d’autres labels bio(par exemple ecocert) peu fiables. Un conseil d’amie : Déménage!
          On a quitté la ville pour la campagne et je ne peux que conseiller cela à tous ceux qui veulent améliorer leur quotidien. Nous avons perdu beaucoup d’argent mais gagné des tas d’autres choses que je ne pourrais décrire ici…. Vivre sans marché ou sans agriculteurs autour de chez moi me semble à présent inconcevable car pas moyen de revenir à l’essentiel sans cela.

  6. déménage déménage, déjà dans ma branche il n’y a pas grand chose et quand tu vis dans un « loft » de 100m² pour 300€ par mois tu y réfléchi à 2x.

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