Les pauvres et la classe ouvrière des États-Unis savent ce que c’est que d’être grec. Ils connaissent le sous-emploi et le chômage. Ils connaissent la vie sans revenus. Ils connaissent l’existence avec seulement quelques dollars par jour. Ils connaissent les coupures de gaz et d’électricité à cause de factures impayées. Ils connaissent le poids écrasant de la dette. Ils connaissent la maladie et l’inaptitude à se payer des soins médicaux. Ils connaissent la saisie de leurs maigres biens par l’État, un procédé appelé aux États-Unis « la confiscation civile », et qui a permis aux agences de police états-uniennes de confisquer plus de 3 milliards de dollars en cash et en propriété. Ils connaissent le désespoir profond et la renonciation qui surviennent lorsque les écoles, les bibliothèques, les cliniques de quartier, les services de soins journaliers, les routes, les ponts, les bâtiments publics et les programmes d’assistance sont négligés ou fermés. Ils connaissent le détournement des institutions démocratiques par les élites financières dans le but d’imposer une misère de grande ampleur au nom de l’austérité. Tout comme les Grecs, ils savent ce que c’est que d’être abandonné.
Les Grecs et les travailleurs pauvres des États-Unis subissent les mêmes privations parce qu’ils sont attaqués par le même système — le capitalisme corporatif. Il n’y a pas de contraintes internes au capitalisme corporatif. Et les quelques contraintes externes qui ont existé ont été supprimées. Le capitalisme corporatif, manipulant les institutions financières les plus puissantes du monde, y compris l’Eurogroupe, la banque mondiale, le fonds monétaire international et la réserve fédérale, fait ce qu’il est conçu pour faire : il transforme tout, y compris les êtres humains et le monde naturel, en marchandises à exploiter jusqu’à épuisement ou effondrement. Dans le procédé d’extraction, les syndicats sont brisés, les agences de régulation sont égorgées, les lois sont écrites par les lobbyistes corporatistes afin de légaliser la fraude et d’encourager les monopoles mondiaux, et les services publics sont privatisés
. Des accords commerciaux secrets — dont même des élus officiels ayant vu les documents ne sont pas autorisés à parler — permettent aux oligarchies corporatistes d’amasser encore plus de pouvoir et d’engranger encore plus de profits au détriment des travailleurs. Pour faire gonfler ses profits, le capitalisme corporatiste pille, réprime et mène à la faillite des individus, des villes, des états et des gouvernements. Ultimement, il démolit les structures et les marchés qui rendent possible le capitalisme. Mais c’est une bien maigre consolation pour ceux qui subissent ses maux. Avant qu’il ne se détruise lui-même, il aura entraîné une misère humaine incommensurable dans son sillage.
Le gouvernement grec s’agenouille devant les banquiers d’Europe, en les suppliant, parce qu’il sait que s’il quitte l’eurozone, le système bancaire international fera à la Grèce ce qu’il a fait au gouvernement socialiste de Salvador Allende en 1973 au Chili ; il fera, comme Richard Nixon avait promis de le faire au Chili, « hurler l’économie ». Les banquiers détruiront la Grèce. Et si cela implique que les Grecs n’aient plus accès à des médicaments — la Grèce doit 1 milliard d’euros aux fabricants de médicaments européens — qu’il en soit ainsi. Si cela implique des pénuries alimentaires — la Grèce importe des milliers de tonnes de nourriture de toute l’Europe chaque année — qu’il en soit ainsi. Si cela implique des pénuries de pétrole et de gaz — la Grèce importe 99 % de son pétrole et de son gaz — qu’il en soit ainsi. Les banquiers mettront en place une guerre économique jusqu’à ce que le gouvernement grec actuel soit éjecté et que les marionnettes politiques corporatistes se retrouvent à nouveau au pouvoir.
La vie humaine importe peu aux capitalistes corporatistes. La souffrance des Grecs, comme la souffrance des États-Uniens ordinaires, est très bonne pour les marges de profit des institutions financières comme Goldman Sachs. Après tout, c’est Goldman Sachs — qui fit avaler des hypothèques avariées à des familles ne pouvant absolument pas les rembourser, les vendant ensuite à des fonds de pension en tant qu’investissement et pariant contre eux — qui orchestra les arrangements financiers de la Grèce, qui furent, pour beaucoup, tenus secrets. Ces accords doublèrent la dette grecque à travers des transactions dérivées et permirent à l’ancien gouvernement grec de masquer sa dette réelle pour continuer à emprunter. Et lorsque la Grèce implosa, Goldman Sachs s’en mis plein les poches.
Le système du capitalisme débridé est conçu pour extraire impitoyablement l’argent des plus vulnérables et pour l’acheminer vers les élites. Cela se voit à travers les amendes et les frais de plus en plus importants utilisés pour couvrir les déficits dans les budgets municipaux et étatiques. Le capitalisme corporatif cherche à privatiser tous les aspects des services gouvernementaux, de l’éducation jusqu’aux services de renseignements. L’ U.S. Postal Service [la poste des US, NdT] semble être le prochain sur la liste. Les parents doivent déjà payer des centaines de dollars pour que leurs enfants en école publique prennent le bus, suivent des cours de musique ou d’art et pratiquent un sport ou à d’autres activités. Les pompiers, les services ambulanciers, le système des parcs nationaux sont tous destinés à devenir des cibles pour le profit corporatiste. Il s’agit de la mort de la société civile.
Le système judiciaire incarne principalement une source de revenus pour les villes et les gouvernements d’états aux États-Unis plutôt que la justice ou la réhabilitation. Les pauvres sont arrêtés et reçoivent des amendes pour des infractions mineures à Ferguson, dans le Missouri, et ailleurs ; pour ne pas avoir tondu leur pelouse ; pour avoir mis leurs pieds sur des sièges dans les wagons du métro de New York. S’ils ne peuvent pas payer les amendes, comme c’est le cas pour nombre d’entre eux, ils vont en prison. En prison on leur facture souvent le gîte et le couvert. Et s’ils ne peuvent pas payer cette nouvelle facture, ils retournent en prison. C’est un jeu d’extorsions cycliques et perpétuelles des pauvres. Les amendes qui sont impayées font grimper les intérêts et génèrent des mandats d’arrêt. Les pauvres finissent souvent par devoir des milliers de dollars en amendes liées au stationnement et à la circulation.
Les pelotons d’exécutions fascistes et communistes facturaient parfois aux familles des victimes les balles utilisées dans les exécutions. Dans le capitalisme corporatif, les agresseurs font de même ; l’argent finit souvent entre les mains de corporations privées qui mettent en place des services de probation ou d’administration de prisons et pénitenciers. Le coût d’un tir de pistolet paralysant (26$) ou des services de probation (35 à 100$ par mois) ou d’un bracelet électronique (11$ par mois) est extirpé des poches des pauvres. Et tout cela se produit à une époque qui sera un jour considérée comme une bonne période. Attendez que le château de cartes financier s’effondre à nouveau — ce qui se passe en Chine n’est pas bon signe — et que Wall Street cherche à se mettre à l’abri. Les États-Unis deviendront alors une Grèce sous stéroïdes.
« Nous sommes une nation qui a transformé son système d’aide sociale en un système criminel », écrivent Karen Dolan et Jodi L. Carr dans un rapport de l’institut politique intitulé « Les pauvres vont en prison ». « Nous criminalisons les activités de subsistance de personnes trop pauvres pour se payer un toit. Nous incarcérerons plus de gens que n’importe quelle autre nation du monde. Et nous mettons en place des politiques qui les empêchent à vie de participer à la société après qu’ils aient purgé leurs peines. Nous avons autorisé la résurgence de l’incarcération pour endettement. Nous avons créé un système d’éducation publique de seconde zone pour les enfants pauvres, noirs et latinos, qui criminalise de manière disproportionnée leurs comportements et les pousse rapidement sur la voie de l’incarcération et du manque d’accès à l’assistance et à des opportunités ».
Le démantèlement corporatiste de la société civile est presque achevé en Grèce. Il est très avancé aux États-Unis. Nous, comme les Grecs, subissons une guerre politique menée par les oligarques du monde. Personne ne les a élus. Ils ignorent l’opinion publique. Et, comme en Grèce, si un gouvernement défie la communauté bancaire internationale, il est la cible d’une exécution. Les banques ne jouent pas selon les règles de la démocratie.
Nos politiciens sont des employés des corporations. Et si la naïveté vous pousse à envisager la possibilité pour les États-Unis d’avoir pour la première fois une femme présidente, rappelez-vous que c’est le mari d’Hillary Clinton qui a décimé les emplois manufacturiers avec l’Alena en 1994, et qui a continué en détruisant le système d’aide sociale avec la loi sur le rapprochement des obligations personnelles et des possibilités d’emploi de 1996, qui a mis fin à des programmes d’aide fédéraux et imposé des bourses d’état limitées et contraignantes. Sous la présidence de Bill Clinton, la plupart des bénéficiaires de l’aide sociale — et 70 % de ces bénéficiaires étaient des enfants — furent radiés. Le complexe carcéro-industriel a explosé en taille à mesure que ses corporations privées engrangeaient du surplus, de la main-d’œuvre au chômage, et gagnaient 40 000 $, voire plus, par année et par prisonnier. La population des prisons fédérales et d’états combinées a connu une augmentation d’effectif de 673 000 personnes sous Clinton. Avec Ronald Reagan, il a posé les fondations d’une Grècification des États-Unis.
La destruction de la Grèce, comme la destruction des États-Unis, par les grandes banques et les firmes financières, n’est pas, comme les banquiers le prétendent, liée à l’austérité ou à l’imposition de dépenses rationnelles, ou de budgets équilibrés. Elle ne dépend pas de gouvernements responsables ou bons. C’est une forme vicieuse de guerre de classe. Profondément antidémocratique. Il s’agit de former des nations de serfs appauvris, désemparés, et une élite vorace d’oligarques corporatistes tout-puissants, s’appuyant sur les systèmes de sécurité et de surveillance les plus sophistiqués de l’histoire humaine, et sur une police militarisée qui tire de manière totalement irresponsable sur des citoyens désarmés. Les lois et les règlements qu’ils imposent aux pauvres ne sont, comme l’a écrit Barbara Ehrenreich, rien de moins que du « sadisme organisé ».
Le profit corporatiste est Dieu. Peu importe qui souffre. En Grèce, 40 % des enfants vivent dans la pauvreté, il y a un taux de chômage de 25 %, et de presque 50% pour les 15-25 ans. Et le pire est à venir.
L’idéologie politique et économique qui nous a convaincus que le comportement humain organisé devait être déterminé par les diktats des marchés mondiaux était un jeu de dupes. Nous en étions les victimes. La prospérité promise par la théorie du ruissellement et par le libre marché a, au contraire, concentré la richesse entre les mains d’une poignée d’individus, et a détruit la classe ouvrière et la classe moyenne, ainsi que tous les vestiges de la démocratie. Les gouvernements corrompus, ignorant le bien commun et le consentement des gouvernés, ont encouragé ce pillage. L’industrie des combustibles fossiles a été autorisée à ravager l’écosystème, menaçant la viabilité même de l’espèce humaine, tout en étant largement subventionnée par les gouvernements. Tout cela n’a aucun sens.
Les mandarins qui maintiennent ce système ne peuvent répondre rationnellement en cette époque de crise. Ils ne sont formés qu’au fonctionnement de ce système d’exploitation. Ils sont aveuglés par leur avidité insatiable et par l’idéologie néolibérale, qui suppose que le contrôle de l’inflation, la privatisation des biens publics et la suppression des barrières commerciales sont les seules priorités économiques. Ils nous entraînent vers le précipice.
Nous ne retrouverons pas d’économie rationnelle, ni ne restaurerons la démocratie, tant que ces spéculateurs mondiaux ne sont pas privés de tout pouvoir. Cela ne se produira que si les rues des principales villes d’Europe et des États-Unis convulsent sous le poids de manifestations massives. La tyrannie de ces élites financières ne connait aucune limite. Ils imposeront une souffrance et une répression croissantes tant que nous nous soumettons, ou jusqu’à ce que nous nous révoltions. Je préfère cette dernière approche. Mais nous n’avons pas beaucoup de temps.
Source de la traduction et présentation de la source anglaise: Partage-le.com via Sott.net
Je suis français.
Tu es désespérant …
M.G.
Je suis Bigourdan, Gascon, Français, Européen, Occidental, et Terrien, et concerné à tous ses titres aux problèmes et difficultés que connaissent mes voisins plus ou moins lointains.
Nous sommes tous dans la même colocation…
Soyons moins GRECS !
Insurgeons-nous avec FORCE et DETERMINATION. Les marches pacifiques ne sont pas de mises pour reprendre un PAYS aux mains des VOYOUS et le SAUVER d’un système criminel.
INSURRECTION avant qu’il ne soit trop tard !
Avec quels moyens l’insurrection ?
Tu sembles oublier que nous ne jouons pas à armes égales avec le pouvoir en place …
M.G.
Pas les mêmes armes c’est sûr, mais nous sommes beaucoup plus nombreux. Il manque juste la solidarité !
L’insurrection ne se crée et ne « tient » que dans certains conditions. Et la plupart du temps, elle n’est que le miroir aux alouettes des dissidences…
L’histoire nous apprend, avec la Commune en France, avec Makhno en Ukraine, avec les spartakistes, en Espagne de 36, que les mouvements libertaires sont toujours écrasés, parfois même par ceux semblant leur être le plus proche idéologiquement.
Une différence profonde existe actuellement avec ces mouvements, et ce n’est pas le rapport « nous sommes les 99% », mais plutôt « nous sommes les conditionnés »…
La détermination et la force devrait être appliquées à déconstruire chaque jour la colonisation du système dans les esprits et construire, à son niveau, même dans les gestes les plus anodins, des alternatives à la pensée capitaliste et utilitariste.
Un contre-exemple positif à l’exemple grecque, « à cause » de la crise, les familles de plusieurs générations revivent sous le même toit, avec tout ce que cela comporte de re-création de liens et de solidarité.
Puis, voir aussi l’éveil politique des pays d’Amérique du Sud, qui même si ils ne sont pas réellement devenus socialistes ou assimilés, prennent de plus en plus leur destin en main, après avoir subis la guerre du FMI.
« La détermination et la force devrait être appliquées à déconstruire chaque jour la colonisation du système dans les esprits et construire, à son niveau, même dans les gestes les plus anodins, des alternatives à la pensée capitaliste et utilitariste. »
C’est la clé …
M.G.
Fort bien dit.
Rien à ajouter.
Personne ne veut être celui qui va faire exploser l’euro
http://fr.sputniknews.com/analyse/20150716/1017064239.html
Pourquoi Moscou est opposé au Grexit
http://reseauinternational.net/pourquoi-moscou-est-oppose-au-grexit/
a voir ou a revoir…..nous sommes plus éveillés qu’auparavant,alors qu’attendons-nous??,et cela en commençant par soi-même et la violence nest pas toujours nécessaire,il faut juste défendre sa liberte
https://www.youtube.com/watch?v=uK4JB5F3zBs
Voilà ! A ceci près que tu oublies juste un tout petit détail : il faut être prêt à mourir pour ça !!! Je dis bien MOURIR !
Juste un détail 🙂 🙂
Mais c’est ce détail qui fait que depuis la nuit des temps, nous ne sommes qu’une poignée en face des ordures et que bien souvent nos proches, nos « amis », parfois nos familles même n’hésitent pas à nous balancer pour sauver leur peau …
La nature humaine est ainsi faite que ce n’est pas le courage qui la détermine !
@elsharon , l’anarchisme vue par Bakounine , n’est pas le meme que celui vue par Prud’homme ou max Steiner …
Plusieurs états d’esprits pour désigner l’anarchisme .
Pendant la guerre civile d’Espagne il y eut aussi des visions différentes de cette pensée qui fut massacré par les communistes , voir l’assassinat de Duruti .
L’anarcho-syndicalisme ( c.n.t ) n’a pas survécue non plus .
Maintenant en y réfléchissant on peut etre contre le système mis en place , ou avec lui ….mais si on ne lutte pas pour l’un des deux branches politiques mise en place pour controler les etres humains , qu’est-ce que l’on est ?
Un anarchiste ? Et non , c’est lutter contre le système lui meme donc plus viable car il faut un changement de pensée , de paradigme .
Mais ça on ne le verra ni à la t.v , ni sur youtube , ni sur dalymotion …
A vous de savoir .
Superbe texte mais hélas c’est la triste réalité, une chose est sûre, ils ne pourront pas tout contrôler car ces oligarques corporatistes tout-puissants ne se contrôle pas eux même.
Ils finiront par s’auto détruire eux même avant de détruire l’humanité. C’est ce qui arrive lorsqu’on a visé trop haut. Leur ambitions et illusions finiront pas s’écrouler comme un château de carte car la vie réelle n’est pas régit par des lois scélérates mais par des lois d’harmonie pour tous.
Vouloir le contrôle sur le monde, sur les masses, ne peut durer qu’un temps, que ces oligarques profitent bien du temps qu’ils leur est impartie avant que le diable ne vienne récupèrer son dû.
…1984….
Je lis sur cet article, beaucoup de choses intéressantes, sensées mais j’aimerais vous demander de réagir à 2 questions.
Reste il réellement de l’espoir de changer par nous mêmes ce monde?
Avons nous réellement les moyens?
Je m’explique sur 2 points. En tant qu’être individuel, nous avons la faculté (ou pas) de penser par nous mêmes, et aujourd’hui, nous sommes tellement en désaccord. Il suffit de lire certains posts sur ce forum pour s’en rendre compte, chacun à un avis différent et parfois, nous arrivons à nous déchirés pour des choses absurdes.
Alors, pour en arriver à créer une « force » capable de changer le monde et de lutter contre un système, je n’arrive simplement plus à y croire. Et l’égoïsme et l’individualité en sont la principale cause.
Ce système est tellement puissant, ils ont tellement de moyens de nous casser, broyer, lobotomiser, de nous tuer et ils ne se gênent points pour le faire. Je pense qu’ il n’y a jamais eût de système qui soit arrivé à mettre en place autant de contrôle sur les masses ; par tous les moyens possibles : sociaux,économiques, technologiques, politiques, ect..
Comment en sortir? Nous sommes en « état de guerre » permanent, entre nous et nation contre nation, le système nous donne uniquement ces moyens, par l’éducation, de l’esprit dit de « compétition » qui n’est qu’un esprit de conquête, un système de pensées agressifs car strictement individuel. Cet esprit c’est infiltré partout, il est l’idée même de l’économie actuelle, il est excusé, validé par les « citoyens » qui ne voient pas ce que cela engendre, ce simple mode de pensée engendre un monde de sociopathes. Les entreprises fonctionnent sur le même état de valeurs. Tout est permis.
Pour ma part, je suis sincèrement désespéré car je ne vois qu’un monstrueux « clash » global qui montre le bout de son nez, qui est mis en place ou chacun devra lutter contre tous.. Je ne nie pas que des gens mettent en place des alternatives aux niveaux locaux et autres, mais cela parait tellement dérisoire face aux Monstres en face de nous..
Serons nous donc obligés d’arriver a cette guerre de tous contre tous en cas d’explosion (voulue) du système..?
Je n’arrive plus à espérer que ce monde puisse changer sans un clash majeur, dont la violence ne sera rien à comparé de la 1ère et la 2ème guerre mondiale.
J’espère tellement avoir tort..
@ Melkyseddek je suis assez d’accord avec toi sur l’aspect
« peu d’union » face à EUX.
perso je rêve debout, les yeux ouverts…d’un clash banksters
je pense qu’avec ce coup de pouce plus énorme qu’en 2006 et
2008 et 2011… alors là, les gens de la planète auront l’intelligence de changer de système. C’est notre dernière
change à nous de la saisir.
Cordialement et au plaisir de lire tes prochaines reflexions
Bonjour,
Suite à l’accord de 1953 concernant la dette de guerre de l’allemagne, quelques liens (sur) « la multitude » disponible :
http://www.leparisien.fr/economie/crise-grecque-quand-la-grece-annulait-la-dette-de-l-allemagne-01-07-2015-4910387.php
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/27/20002-20150127ARTFIG00150-quand-la-grece-acceptait-d-effacer-la-dette-allemande.php
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8d9e8f32-d815-11e1-b6c7-87316167502b/1953_le_tournant_qui_a_permis_%C3%A0_lAllemagne_de_rebondir
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20101001trib000554879/l-allemagne-a-rembourse-ses-dernieres-dettes-datant-de-la-1ere-guerre-mondiale.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150126.OBS0832/quand-les-creanciers-de-l-allemagne-fermaient-les-yeux-sur-sa-dette.html
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/17/l-allemagne-a-t-elle-une-dette-de-guerre-envers-la-grece_1644633_3214.html
https://www.les-crises.fr/lannulation-de-la-dette-allemande-en-1953/
http://cadtm.org/L-annulation-de-la-dette-allemande
Pour en savoir plus, voir « la multitude », lien :
https://www.google.fr/search?q=dette+de+guerre+de+l%27allemagne+accord+1953&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=VOutVbHII8qfsgGr1IrgCQ
Par ailleurs, en conclusion, suite à ces lectures, pouvons-nous affirmer avec force ? Ou pas ? :
-1)Que le gouvernement représentatif de ce pays, n’a jamais respecté la totalité de ses engagements concernant les dettes privé et publique de son pays, vis-à-vis de ses créanciers internationaux, avec la très grande complicité de la 1ère force économique/militaire mondiale, qui en ont permis sa diminution (-60% du total).
-2°)Que tous les dirigeants politique de ce pays ont été les complices de l’argument « 1° ».
-3°)Que le peuple de ce pays en entier en profitant de l’argument « 1° », est aussi complice.
Au vu de ces 3 arguments peut-on dire, que les 3 groupes, ci-dessous, soient coupables ? :
-1°)Tous les gouvernements de ce pays, depuis l’accord de 1953.
-2°)Tous les dirigeants politique de ce pays, depuis l’accord de 1953.
-3°)Tout le peuple de ce pays, depuis l’accord de 1953.
On peut répondre « oui », n’est-ce pas ?
Seraient-ils coupable ? de :
-1°) »de vol par la réduction du montant de la dette privé et publique », obtenue par pression sur les créanciers.
-2°) »en bandes organisées » avec la complicité de la première force économique/militaire mondiale.
-3°) »fabrication et payement de dettes avec de la vrai/fausse monnaie. Ayant pour conséquence la contrainte par les créanciers à utiliser cette vrai/fausse monnaie pour acheter des produits manufacturés sur le sol des faux-monnayeurs , au détriment de leur propre production.
-4°)coupable du chômage et de la croissance ralentie chez ses créanciers européens, suite à l’argument « 3 ».
-5°) »enrichissement frauduleux » au détriment des pays créanciers spoliés.
-6°)appauvrissement des créanciers, pays et population.
et….je dois en oublier….!
Quelle pourrait être la condamnation pour des actes criminels semblables ?
Et pour le complice, 1ère puissance mondiale économique et militaire, exerçant des pression/suggestion sur les créanciers ? Quelle serait la peine ?
En bref, seraient-ils plutôt des voleurs de la pire espèce sous le masque de travailleurs laborieux ?
Qu’il ne faudrait pas respecter et surtout mépriser ?
Non ?
Par ailleurs, un rappel du « génocide méconnu des Héréros par les colons allemands », page de liens google :
https://www.google.fr/search?q=herrero+massacre&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=YCquVZm7GMfxULmLtuAI
Haaa… Ces braves et durs travailleurs teutons, bon pères de famille !
SI nous « sommes tous GRECS », désolée mais tous les Français qui observent le peuple grec, n’ont PLUS les moyens de s’acheter de la VAZELINE. Donc ?
INSURRECTION !
Bonjour@SURICATE,
Tu as raison !
Allez tous les papy et mamy dans la rue, et sans béquilles pour plus d’efficacité.
Au contraire, avec les béquilles, ça peut servir à autre chose !
bonjour les ME.Aprés avoir lu les commentaires ci-dessus,on a tout dit ,ou pas? EN bref: « l’homme est un inguérissable malade VOLONTAIRE » .Enlevez à la majorité de ces consommateurs les pseudos bien fait de l’importance de l’inutile dans cet océan de marasme, rien qu’à la télé ,notre grande décharge d’ordures autorisée,(juste un exemple: »Mets du coca dans ta vie »)il y en a d’autres…?