Conversion en bio : le mouvement s’amplifie en 2015

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La conversion des producteurs à l’agriculture biologique se confirme en ce début d’année 2015 avec 16% d’engagements supplémentaires par rapport aux cinq premiers mois de 2014, selon l’Agence Bio.

« Depuis le premier janvier 2015, 12 agriculteurs par jour s’engagent en agriculture biologique », a annoncé  Elisabeth Mercier, présidente de l’Agence Bio , lors de la présentation des derniers chiffres de l’agriculture biologique. Au 17 mai, 1.659 nouveaux producteurs se sont en effet engagés dans une démarche de conversion ou d’installation en bio et l’avaient notifié à l’Agence Bio, chargée de la promotion de l’agriculture bio en France.

L’année 2014 avait déjà été marquée par une augmentation de 36 % des surfaces en première année de conversion par rapport à l’année 2013.

La barre des 1,1 million d’hectares de terres bio a été franchie en 2014, soit +4 % vs 2013. Le nombre de fermes a également augmenté de +4 %, pour atteindre près de 26.500 exploitations travaillant en bio  (5,6% des fermes françaises).

76% des produits bio consommés proviennent de France

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Ce sont principalement les fruits (15% des surfaces), les  » Plantes à parfum, aromatiques et médicinale  » (13,4%) et la vigne (8,5%) qui sont les plus cultivés en bio. On constate toutefois de fortes évolutions sur un an des surfaces en conversion ou certifiées, pour les grandes cultures (+10%), les oléagineux (11%) et protéagineux (+43%), les fruits et les légumes (+9% chacun).

Près de la moitié des surfaces engagées le sont dans 5 régions: Midi-Pyrénées (145.409 ha), Pays- de-la-Loire (115.570 ha), Languedoc-Roussillon (100.789 ha), Rhône-Alpes (96.331 ha) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (93.184 ha).

Le commerce des produits alimentaires bio représentait un marché de 5 milliards d’euros en 2014, en hausse de 10% sur un an, fruits et légumes en tête, suivis des produits laitiers. Près de 9 Français sur 10 ont consommé bio, dont 6 sur 10 au moins une fois par mois.  En 2014, les achats de produits bio en restauration collective ont augmenté de +11 % vs 2013, pour atteindre 191 millions d’euros HT.

A noter que 76% des produits bio consommés en France proviennent de France.

Le Printemps Bio, quinzaine de promotion et d’information sur le bio se tiendra du 1er au 15 juin.

carte-bioSource+vidéo sur Pleinchamp.com

 

17 Commentaires

  1. Comme si on pouvait nourrir le monde rien qu’avec du bio…

    • Le monde, pourquoi pas… Toi, non! Toi, tu jeûnes et pis c’est tout! T’as qu’à être agréable dans tes commentaires!

      • Excellente reponse Benji

      • Ca c’est bien envoyé Benji https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif …allez à la diète le GROS ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

      • Mince, alors ! Je suis privé de dessert ! 😀

        • Et comment mangeait le monde avant l’agriculture industrielle et les grandes surfaces ? Il mangeait naturel ( ce qu’on appelle bio maintenant ! ) Chaque région du monde mangeait les produits de son terroir ( en Afrique et ailleurs maintenant les profiteurs les affament en faisant produire des céréales pour faire du carburant, et il ne peuvent plus produire pour leurs besoins alimentaires personnels, et en Asie ou le poisson était un des plats essentiels avec le riz, le soja et le porc , et bien maintenant les profiteurs ont réussi à leur donner le besoin de manger du boeuf !
          Et si tout le monde avait un jardin bio, effectivement le bio pourrait nourrir tout le monde, et dans les aliments bio, il y a des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et acides aminés, ce qui n’est pas le cas dans l’agriculture industrielle, car les produits poussent dans une terre morte d’avoir absorbé depuis des décennies engrais chimiques, pesticides, herbicides, fongicides, et OGM dans les plants, les gens mangent pour manger, mais cela n’apporte rien au corps, et en plus les plats préparés bourrés de colorants, glutamate et autres joyeusetés chimiques sont encore plus morts et pour achever la mort de la nourriture, un petit coup de réchauffage dans une barquette plastique au micro-ondes et là, on a la totale !
          Et en plus le bio c’est très bon pour la ligne, çà évite de GROSsir ! Et tu achètes ton bio chez un GROSsiste, c’est moins cher ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

          • Avant l’agriculture industrielle, on n’était pas aussi nombreux, on ne cultivait pas pour faire du biocarburant, les conditions climatiques étaient différentes, les habitudes alimentaires étaient différentes.

            Le contexte a changé et on ne reviendra pas en arrière. Faudrait voir à se mettre à la page.

            Quant à dire que « le bio évite de grossir », mieux vaut lire ça qu’être aveugle. T’as pas dû tout comprendre de ce en quoi consiste le bio.

            • L’importance du lieu où l’on fait ses courses

              Selon une étude menée par l’Inserm, faire ses courses alimentaires dans des magasins hard-discount ferait grossir. Au contraire, faire ses courses dans des magasins bio serait une aide à maigrir. Les consommateurs qui font leurs courses dans des magasins biologiques affichent 6,1 cm de tour de taille en moins que ceux qui font leurs courses dans des magasins hard-discount.

              Comment expliquer ces résultats ? Les aliments bio feraient-ils donc maigrir tandis que les produits industriels feraient grossir ? Ou bien existe-t-il un biais statistique ? Il est bien évident que les personnes faisant leurs courses dans les magasins bio, qui sont prêtes à payer plus cher pour avoir une nourriture avec de meilleures qualités gustatives, se préoccupent sans doute plus de leur santé, de leur bien-être, de leur ligne et ont-elles tendance à manger plus attentivement et moins en quantité.

              Source : Linecoachting.com
              +
              http://www.zoneregime.com/alimentation-bio-perdre-poids.html

              Et t’inquiètes pour le bio, je baigne dedans depuis longtemps, j’en connais les tenants et aboutissants !

              • Mon analyse qui va un peu dans le sens de la tienne :

                1) Le bio coûte cher, donc on en achète moins. Donc on grossit moins.
                ** La raison est financière, et non le mode de culture.

                2) Ensuite, il y a moins de choix dans le bio : on ne trouvera que rarement de la Junk Food dans le bio. Donc on grossit moins.
                ** La raison ici est donc que le consommateur est contraint dans ses choix. Ça n’a rien à voir avec le mode de culture non plus.

                3) Par ailleurs les gens qui achètent bio sont majoritairement bobo prout-prout qui font attention à ce qu’ils mangent, tellement c’est trop dans la mode de dire qu’on fait attention à ce qu’on mange, et qu’en plus on mange du bio. Ca fait grave branché et précieux, tu comprends… Alors que ceux qui achètent dans les autres magasins négligent un peu plus ces aspects, et ont une alimentation plus relachée.
                ** La raison est donc ici culturelle, ça n’a rien à voir avec le mode de culture.

                Conclusion : avec une bonne stratégie marketing, on pourrait aisément arriver aux mêmes résultats avec des produits classiques qu’avec des produits bio.

    • Pas en bio labellisé, c’est sûr et c’est tant mieux.
      Mais en agriculture respectueuse de l’environnement et des consommateurs, sûrement.

  2. Sinon c’est une vraie bonne nouvelle ça ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

    • Ca le sera quand les prix seront au niveau de l’alimentation dite industrielle.
      Sans cela, il y a une discrimination qui s’opère entre la nourriture « saine » pour les riches, et une nourriture de piètre qualité pour les plus désargentés.
      Mais bon, c’est peut-être pas plus mal ainsi. Chacun à sa place.

      • je mange bio à 98% alors que j’ai une retraite qui n’atteint pas les 700 euros et aucun autre revenu ! et je suis en très bonne santé ! je ne coûte rien à la Sté Sle malgré mon âge canonique,n et je n’ai pas l’air d’un échalas, je suis un petit peu « enrobée ».
        simplement il faut savoir ce que l’on veut dans la vie, et aussi apprendre à se nourrir autrement !
        Je connais aussi pas mal de gens dans la « dèche » qui se nourrissent ainsi, le bio n’est pas réservé aux « riches », sauf si l’on ne sait pas que nourrir ou nutrir son corps n’est pas la même chose !

          • Bien répondu aussi Graine de Piaf. Bien sûr, si on veut se gaver de viande ET manger bio, c’est difficile de maintenir un budget en équilibre. Il faut revoir sa façon de se nourrir, sortir de nos conditionnements en la matière. Se remettre en cause n’est pas donné à tout le monde…

            • sans compter qu’il faut beaucoup d’eau,je ne sais plus combien de litres, mais c’est énorme juste pour une vache ou un bœuf ! d’herbages, de champs céréaliers etc… pour nourrir ne serait-ce qu’un bœuf ! combien de gens seraient sauvés de la faim si les autres ne se gavaient pas de viande ?
              Ces lignes non en faveur du bio, mais simplement pour rappeler que la terre sert actuellement à nourrir des animaux au lieu des hommes – vous voyez où je veux en venir ? au végétarisme of course ! –
              Bon je sors….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

              Bien sûr que le bio ne pourrait nourrir tout le monde mais il est prouvé, et tant pis pour ceux qui n’étant pas au courant, ni branchés, faute de se renseigner, ne sont pas d’accord, mais le végétarisme, OUI !
              D’autre part, ceux qui mangent bio, sont souvent de petits consommateurs de viande, même s’ils ne l’écartent pas totalement de leur assiette.
              Et pour finir, la bio demande beaucoup de main-d’œuvre donc cela donnerait du travail à nombre de chômeurs.

  3. Merci pour tous vos commentaires qui montrent que les bienfaits apportés ne sont pas dus au mode de culture bio, mais aux changements comportementaux qu’il contraint d’adopter quand on s’alimente.

    Un bon marketing ferait aussi bien.

    EDIT : le bio est, en fait, un bon terreau pour un certain marketing.

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