Source de l’image: Enddemolitionsnow.org
Le village bédouin de al-Araqib, situé à proximité de la ville israélienne de Beer-Sheva, dans le Néguev, au sud du pays, détient un triste record : celui du village qui a été rasé le plus grand nombre de fois par l’État israélien. La cinquantaine de maisons qui composent le village ont été démolies à 83 reprises ! Pire : l’État israélien vient de réclamer, le 6 mai, à ses habitants, de payer un demi million de dollars (deux millions de shekels) pour couvrir les frais de démolition, d’arrachage d’arbres et de déploiement des forces de l’ordre. L’affaire doit être tranchée devant un tribunal en septembre.
Pourquoi cet acharnement ? Les localité bédouines ne sont pas reconnues par l’État israélien. Ces habitations sont donc considérées comme des constructions illégales. Dans le cas d’al-Araqib, des procédures judiciaires sont en cours. D’un côté, les habitants font valoir des copies de leurs anciens titres de propriété. De l’autre, l’État s’appuie sur l’ancien code de l’empire ottoman – qui contrôlait la région jusqu’à ce qu’elle passe sous « protectorat » britannique après la première guerre mondiale – pour faire valoir que le village et les titres de propriété ne sont pas légaux.
« Alors que par le passé on a fait payer à des propriétaires individuels les frais de démolition d’une maison, c’est la première fois dans l’histoire d’Israël qu’une ville entière est priée de payer pour sa destruction », écrit Allison Deger, journaliste du site Mondoweiss, spécialisé sur la politique au Moyen-Orient (l’article a été traduit par l’Agence Média Palestine). Une inégalité de traitement est également dénoncée
: les habitants des quelques colonies juives illégales en Cisjordanie, qui ont été démantelées, n’ont jamais reçu de factures pour payer les frais des déploiements policiers. Depuis 1967, Israël a détruit plus de 27 000 habitations palestiniennes dans les territoires que le pays a envahis et occupés (voir ici). A chaque fois, l’État a demandé aux propriétaires palestiniens de payer ces démolitions.
Ministre de la Justice d’extrême droite
A al-Araqib, c’est la même administration qui est juge et partie : c’est elle qui est la plaignante pour récupérer ces terres, et c’est elle qui réclame le coût des démolitions aux habitants qui ont été délogés. « Il n’y a pas de justice dans la gestion de cette affaire par l’État. Nous avons la preuve que cette terre leur appartient [aux bédouins] et que c’est une propriété privée », défend Khaled Sawalhi, un avocat qui représente les habitants du village.
Article complet sur Bastamag
je crois parfois qu’il serait bien que Osiris revienne sur ses terre pour leur expliquer qu’ils sont chez lui…
Ce comportement injuste du plus fort sans limites entraîne la multiplication des désespérés terroristes suicidaires sans fin, qui gangrène toute cette région, catastrophes de pire en pire.
Le plus fort doit avoir le courage de changer et supprimer les injustices, pour en sortir
Israël, le pays le plus immonde au monde qui se sert de la Shoah, de la division, de la guerre et du sang pour dominer le monde !
Les bédoins refusent de payer?
Alors se sont des salauds d’antisémites.
Ils refusent de laisser leur terre aux juifs?
Toujours des salauds d’antisémites.
Quant à ceux qui, de par le monde, s’offusquent d’une telle situation…
Rien que des salauds d’antisémites.
Le monde est divisé en deux, d’un coté les malheureux juifs et de l’autre…les antisémites.
Va falloir vous déterminer, les moutons…de quel coté êtes-vous?
Pour être indépendant, faut-il forcément être d’un côté ? Non car je crois que là, en même temps que le village, ils ont rasé ton cervelet…
odindes citoyens.
Le cervelet, le cervelet…ne parle pas de ce que tu connais pas.
Ils reçoivent de l’uranium enrichis pour RIEN .
Sont vraiment pas reconnaissant.
Suis sur ta longueur d’inde ce soir.
Bjr,
C’est shabbat, et pas d’intervention de ISIL (« Islamic State of Iraq and the Levant ») !
Bizarre !