Les prévisions continuent tout en stagnant dans le pessimisme, cela va mal, souriez, ce n’est qu’un début! Maintenant, il est l’heure de faire des choix en urgence, soit vous vous informez et vous faites ce qu’il faut, c’est à dire des réserves pour vous préparer au choc, soit vous préférez rester dans l’ignorance afin de passer une meilleure journée et le moment venu, le combat n’en sera que plus dur. Pour ma part, ma famille avant tout et merde à ceux qui ont refusé de m’écouter, pendant que je mangerai des pâtes entre autres plats, d’autres se serreront la ceinture!
Le 15 Décembre 2010, dans le GEAB N°50, l’équipe de LEAP/E2020 anticipait l’explosion des dettes publiques occidentales pour le second semestre 2011. Nous décrivions alors un processus qui partirait de la crise des dettes publiques européennes (1) pour mettre ensuite le feu au cœur du système financier mondial, à savoir la dette fédérale US (2). Et nous voici, avec ce GEAB N°56, à l’orée du second semestre 2011, avec une économie mondiale en plein désarroi (3), un système monétaire global de plus en plus instable (4) et des places financières qui sont aux abois (5), tout cela malgré les milliers de milliards d’argent public investis pour éviter précisément ce type de situation. L’insolvabilité du système financier mondial, et au premier chef du système financier occidental, revient à nouveau sur le devant de la scène après un peu plus d’une année de politiques cosmétiques visant à noyer ce problème fondamental sous des tombereaux de liquidités.Nous avions estimés en 2009 que la planète comptait environ 30.000 milliards USD d’actifs-fantômes. La moitié à peu près s’est envolée en fumée en six mois entre Septembre 2008 et Mars 2009. Pour notre équipe, c’est maintenant au tour de l’autre moitié, les 15.000 milliards d’actifs-fantômes restants, de s’évanouir purement et simplement entre Juillet 2011 et Janvier 2012. Et cette fois-ci, les dettes publiques seront de la partie également, contrairement à 2008/2009 où ce sont essentiellement les acteurs privés qui avaient été touchés. Pour prendre la mesure du choc qui se prépare, il est utile de savoir que même les banques américaines commencent à réduire leur utilisation des Bons du Trésor US pour garantir leurs transactions, par crainte des risques croissants pesant sur la dette publique US (6).
Pour les acteurs de la planète financière, le choc de l’Automne 2011 va ainsi correspondre au sens littéral au fait de sentir le sol se dérober sous leurs pieds, puisque c’est bien le socle du système financier mondial, le Bon du Trésor US, qui va s’enfoncer brutalement (7).
Evolution de la dette fédérale US et projections (2000-2016) (en Milliards USD) – Sources : US Treasury / Berruyer / GEAB, 06/2011Dans ce GEAB N°56, nous abordons les deux aspects les plus dangereux de ce choc de l’Automne 2011, à savoir :
. le mécanisme de détonateur des dettes publiques européennes
. le processus d’explosion de la bombe US en matière de dettes publiques.Parallèlement, dans ce contexte d’accélération du rééquilibrage des rapports de force planétaire, nous présentons l’anticipation d’un processus géopolitique fondamental concernant la tenue d’un sommet Euro-BRICS d’ici 2014.
Enfin, nous concentrons nos recommandations sur les moyens d’éviter de faire partie de ces 15.000 milliards d’actifs-fantômes qui vont s’envoler en fumée dans les prochains mois, avec une mention toute particulière pour l’immobilier résidentiel occidental dont l’effondrement des prix que nous anticipons pour 2015 commence en fait dès 2012.
Dans le communiqué public du GEAB N°56, nous présentons une partie de l’anticipation sur le mécanisme de détonateur des dettes publiques européennes.
Composition du bilan de la Banque Centrale Européenne (rouge : titres adossés à des actifs / bleu clair : bons du secteur public / vert : titres bancaires / bleu foncé : titres d’autres entreprises / beige : autres) – Sources : Spiegel / BCE, 05/2011Le mécanisme de détonateur des dettes publiques européennes
Les opérateurs financiers anglo-saxons jouent aux apprentis-sorciers depuis maintenant une année et demie et les premiers titres du Financial Times en Décembre 2009 sur la crise grecque devenue rapidement une soi-disant « crise de l’Euro ». Nous ne reviendrons pas sur les péripéties de cette formidable manipulation de l’information (8) orchestrée depuis la City de Londres et Wall Street puisque nous y avons déjà consacré de nombreuses pages dans plusieurs GEAB tout au long de cette période. Contentons-nous de constater que dix-huit mois plus tard, l’Euro se porte bien alors que le Dollar continue sa descente aux enfers par rapport aux grandes devises mondiales ; et que tous ceux qui ont parié sur la dislocation de la zone Euro ont perdu beaucoup d’argent. Comme nous l’avions anticipé la crise favorise l’émergence d’un nouveau souverain, l’Euroland, qui permet aujourd’hui à la zone Euro d’être bien mieux préparée que le Japon, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni (9) au choc de l’Automne 2011 … même si elle est en train de jouer un rôle de détonateur en la matière, bien malgré elle. Le « bombardement » (car il faut bien appeler les choses par leur nom) (10), entrecoupé de pauses de quelques semaines (11), auquel est soumis l’Euroland depuis tout ce temps, a en fait eu trois effets majeurs consécutifs, très éloignés pour deux d’entre eux des résultats escomptés par Wall Street et la City :1. Dans un premier temps (Décembre 2009 – Mai 2010), elle a fait disparaître le sentiment d’invulnérabilité de la devise européenne tel qu’il s’était constitué en 2007/2008, en introduisant le doute sur sa pérennité et surtout en relativisant l’idée que l’Euro était l’alternative naturelle au Dollar US (voire son successeur).
2. Puis, dans un deuxième temps (Juin 2010 – Mars 2011), elle a amené les dirigeants de l’Euroland à mettre en chantier à « très grande vitesse » toutes les mesures de sauvegarde, de protection et de renforcement de la monnaie unique (mesures qui auraient dû être prises il y a déjà de nombreuses années). Ce faisant elle a redynamisé l’intégration européenne, replacé à la tête du projet européen le noyau fondateur, et marginalisé le Royaume-Uni en particulier (12). Parallèlement elle a stimulé un soutien de plus en plus appuyé à la monnaie européenne de la part des BRICS, Chine en-tête, qui après un moment de flottement se sont rendus compte de deux choses fondamentales : d’une part les Européens agissaient sérieusement pour faire face au problème ; et d’autre part, au vu de l’acharnement anglo-saxon, l’Euro était sans aucun doute un instrument essentiel pour toute tentative de sortie du « monde Dollar » (13).
3. Enfin, actuellement (Avril 2011 – Septembre 2011), elle conduit la zone Euro à entreprendre de toucher aux sacro-saints investisseurs privés afin de les mettre à contribution pour résoudre le problème grec via notamment des extensions « volontaires » des délais de remboursement (ou toute autre forme de coupe dans les profits escomptés) (14).
Comme on peut l’imaginer, si le premier impact était bien l’un des objectifs poursuivis par Wall Street et la City (outre le fait de détourner l’attention des problèmes massifs du Royaume-Uni et des Etats-Unis), les deux autres en revanche sont des effets totalement contraires au but recherché : affaiblir l’Euro et réduire son attractivité mondiale.
Surtout qu’une quatrième séquence se prépare qui va voir, d’ici le début 2012 (15), le lancement d’un mécanisme d’Eurobonds, permettant de mutualiser une partie des émissions de dettes des pays de l’Euroland (16), ainsi que l’inévitable pression politique croissante (17) à augmenter la part de la contribution privée dans ce vaste processus de restructuration (18) de la dette des pays périphériques de la zone Euro (19).
Evolution de la dette grecque et de sa composition (2011-2015) (en Milliards €) (rouge : dette arrivant à échéance ; vert : déficit budgétaire ; violet : prêts UE ; marron : prêts FMI ; bleu : autre) – Sources : Le Figaro / SG CIB, 05/2011Et avec cette quatrième séquence on entre dans le cœur du processus de contagion qui va faire exploser la bombe de l’endettement fédéral US. Car, d’une part, en créant un contexte médiatique et financier mondial ultra-sensibilisé aux questions d’endettement public, Wall Street et la City ont rendu visible l’ampleur insoutenable des déficits publics US, britannique et japonais (20). Cela a même obligé les agences de notation, fidèles chiens de garde des deux places financières, à se lancer dans une folle course à la dégradation des notes des Etats. C’est pour cette raison que les Etats-Unis se retrouvent maintenant sous la menace d’une dégradation, comme nous l’avions anticipé, alors même que cela paraissait impensable à la plupart des experts il y a seulement quelques mois. Et parallèlement, le Royaume-Uni, la France, le Japon, … se retrouvent également dans le collimateur des agences (21).Rappelons-nous que ces agences n’ont jamais rien anticipé d’important (ni les subprimes, ni la crise mondiale, ni la crise grecque, ni le Printemps arabe, …). Si elles dégradent à tout va aujourd’hui, c’est qu’elles sont prises à leur propre jeu (22). Il n’est plus possible de dégrader A sans toucher à la note de B si B n’est pas en meilleure situation. Les « présupposés » sur le fait qu’il est impossible à tel ou tel Etat de faire défaut sur sa dette n’ont pas résisté à trois ans de crise : c’est en cela que Wall Street et la City sont tombés dans le piège qui guette tous les apprentis-sorciers. Ils n’ont pas vu qu’il leur serait impossible de maîtriser cette hystérie entretenue autour de la dette grecque. Ainsi aujourd’hui, c’est au Congrès US, dans le cadre du violent débat sur le plafond d’endettement et les coupes budgétaires massives, que se développent les conséquences des articles manipulateurs de ces derniers mois sur la Grèce et la zone Euro. Encore une fois, notre équipe ne peut que souligner que si l’Histoire a un sens, c’est indéniablement celui de l’ironie.
Evolution de la production industrielle en Chine (rouge) et en Inde (vert) (2006-2011) – Source : Marketwatch / Factset China / India Stats, 06/2011Source et suite de l’article sur leap2020.eu via noxmail.us
Le système est » insolvable » parce que la dette est artificielle. Ce sont des joueurs de poker qui exigent qu’on paie leurs dettes de jeu. L’économie réelle, celle de ceux qui ne jouent pas » au poker » mais travaillent en fournissant biens et services est saine car les besoins des sociétés sont illimités ; ce qui rend le chômage absurde.
Cette dette est belle et bien une arme de destruction massive concoctée pour piller les pays un par pays et les soumettre, au besoin par la guerre. La Grèce après avoir été endettée grâce à la complicité de ses élites pour le compte de grandes familles, est obligée, avec le couteau sous la gorge, de céder tout ce que le peuple grec avait construit depuis des décennies… Les joueurs de poker représentent la mafia financière mondiale qui sait très bien ce qu’elle fait et pourquoi se priverait-elle puisqu’il n’y a rien qui puisse la contrarier idéologiquement. Nos politiciens, surtout de gauche, devraient avoir HONTE de trahir les peuples comme ils le font depuis 30 ans !
Cela fait bien longtemps que j’ai arrêté de lire le GEAB, cette pourriture de parution promouvant le gouvernement Européen (fin de la souveraineté des États,fiscalité Européenne,Etc)…En fait c’est le but du GEAB pour ceux et celles qui ne l’auraient pas compris…Promouvoir ça est une vraie honte et finira dans les poubelles de l’Histoire…
Le but du GEAB est de promouvoir le fédéralisme européen avec à sa tête, un gouvernement centrale européen…Il faut arrêter de faire la promotion de ses mecs qui vont bien bouffer à Bruxelles quand toi tu seras là, entrain de crever la dalle et de lancer des pavés contre les CRS…
Je te remercie pour cette vive opinion et ces précisions, il faut reconnaitre qu’avec tout le travail que j’ai je n’ai pas vraiment tout sasi, je suis plutot ko en ce moment… Mais c’est une opinion dont je saurais tenir compte.
C’est mon point de vue…plus on essai de comprendre comme toi, moi, nous tous.,plus j’ai l’impression que l’on tourne en rond…on est attiré comme l’insecte par la lumière dans la nuit….un des dernier sujet qui me passionne est la vie après la vie,les NDE…
De tout façon,on sait que l’on va vers la catastrophe…on ne pourra pas arrêter ça…
C’est pour ça, qu’il faut « lâcher » prise ! C’est important, faites confiance… en ce rien qui n’a pas de nom… ou au contraire qui en a tant qu’on ne sait plus « Ce ou Qui Il est »… Regarder venir les choses, mais s’en détacher en faisant confiance pas en l’homme, mais en nos origines primaires … c’est la clé !
L’enquète sur l’existance des anges gardiens, Pierre jovanovic 🙂
Ces 15 000 milliards ne sont pas une dette souveraine us. Mais des actifs fantomes appartenant a des investisseurs prives ou institutionnels.
ces actifs n’existent pas, elles circulent de bourse en bourse. Elles sont comptabilises que si leurs detenteurs decident de les vendres. Il existe en bourse un terme effet de levier qui permet a un investisseur d’acheter pour 10 000 dollars avec 1000 dollars. Quand la bourse ce casse la gueule la perte est proportionnelle a cette effet de levier. Mais tant que rien n’est vendu, cette perte reste un actif.
Barjabul c’est 100$ pour 10 000$…c est encore pire!!!
Exact !!
Hello, voila votre sujet de phylo du jour lol!!!
L’avare est semblablе à l’ânе сhаrgé d’οr qui se nourrit de paille
de ephemeride.com il y a les naissances, les décés etc etc et meme le 11 dans l’adresse!?!
wait and see
il faut scinder les Banques de Trading spéculatif et d’investissements boursiers, et les extraire du système bancaire,
et ne laisser que les banques de détails,
Les banques d’investissements boursiers jouent au poker,
mais comme stipulé plus haut, toutes leurs dettes sont fictives et virtuelles ,
et elles souhaitent que ce soient ceux qui travaillent concrètement qui remboursent ces dettes spéculatives et abusives
qui ne sont en fait que des dettes fumeuses et qui relèvent de l’ordre privé.
Les banques spéculatives de Trading et d’investissements boursiers ont joué, elles ont perdu , elles doivent assumer !!!!!
il faut scinder les banques qui spéculent en bourse, les Asset- Managements, ect … et autres bourses de Trading ,
les mettre définitivement à l’écart, et reporter sur elles toute les dettes spéculatives existant actuellement,
ceci afin d’épurer le système, et ensuite il faut laisser crever ces banques de Voleurs, de Malfrats, de Mafieux …
il ne restera au final que des dettes basées sur des réalisations concrètes, physiquement palpables, et sur du travail réel ,
et plus aucune des dettes fumeuses basées elles sur du vent ,
c’est à ce prix que l’on redressera le système !!!!!
Sinon, ce ne sera qu’un puits sans fond , un immense trou noir qui engloutira 99% des États au profit des Mafias !!!!!!!!!!!!!
En Islande, les habitants ont fait fermer les banques casino (trading – bourse) par référendum. Il faut faire la même chose sur toute la planète. Si je perds au loto, personne ne me rembourse … ASSEZ de payer pour les traders, en plus, cette activité ne crée AUCUN emploi, elle en détruit, un secteur à supprimer d’urgence avant qu’il ne soit trop tard …
L’argent dette, voir le lien suivant : http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
Excellent documentaire !