Un « test de la mort » pour annoncer aux patients s’ils vont mourir le mois suivant

Si le test est positif, pourquoi continuer à distribuer des médicaments au patient, puisqu’il va mourir… Il n’y aurait donc pas de petites économies, aussi horribles soient-elles selon des « experts », experts en quoi exactement? On peut réellement se le demander, mais surement pas en empathie… L’on peut néanmoins constater que le serment d’Hippocrate est bien loin, soulager le patient n’est plus une priorité lorsqu’il s’agit de faire des économies, cela en devient même psychopathique, mais montre également qu’il y a un changement, la priorité n’est plus à la distribution absolue des poisons de « big pharma » pour le plus grand profit de ces derniers…

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Des experts viennent de développer un « test de la mort » qui prédirait les risques de mort dans les 30 jours qui suivent les examens, afin de permettre d’éviter des traitements médicaux « inutiles et coûteux » qui ne feraient que prolonger la souffrance.

« Retarder l’inévitable mort contribue à l’escalade des dépenses de santé », explique le Dr Magnolia Cardona-Morrel, chercheur à l’Université de New South Wales et principal auteur de cette recherche.

« Ces interventions peuvent n’avoir aucune incidence sur le devenir des patients. Souvent, elles n’améliorent pas leur qualité de vie. Elles peuvent aussi compromettre la manière dont les familles vivent le deuil et être cause de frustrations pour les professionnels de la santé », explique-t-elle.

Des « tests de la mort » pour éviter aux patients des « soins futiles »

C’est dans ce but que les chercheurs ont dont imaginé un « test de la mort » qui puisse prédire les risques de mort dans les 30 jours suivant le test, notamment afin de permettre aux personnes âgées de rentrer chez elle et faire leurs adieux aux membres de leur famille.

« La plupart des patients finissent par mourir à l’hôpital, alors même que ce n’est pas leur souhait », souligne le Dr Cardona-Morrel.

Ce test reprend 29 indicateurs de santé, notamment l’âge, la fragilité, la maladie, le handicap mental, les précédentes admissions en urgence ou encore la fréquence cardiaque. Mais son résultat est purement statistique : il est constitué par un pourcentage de risque de mort dans un délai d’un mois à 12 semaines.

Les chercheurs se veulent rassurants : ce test n’est pas là pour dire s’il faut soigner ou non une personne, mais serait un « point de départ » pour « une communication honnête avec les patients en fin de vie et leurs familles ».

Le Dr Cardona-Morrel s’explique : « Bien qu’il existe des politiques acceptées pour éviter l’acharnement thérapeutique chez les patients en phase terminale, il y a aussi des pressions inhérentes et sociétales sur la médecine pour prolonger la vie, même dans des situations manifestement où ces soins sont manifestement futiles. »

Un « test de la mort » pour découvrir si la mort est « inéluctable » ou non !

Le but est simple : former les infirmières et les médecins à cet outil de dépistage de la mort, afin de leur permettre d’aborder avec des informations concrètes « l’inéluctabilité de la mort et l’absence de bénéfice d’un traitement plus intensif ».

A ce rythme-là, toute personne étant appelée un jour à mourir, il serait peut-être prudent de cesser tout traitement médical…

Le « test de la mort » doit encore être vérifié et validé, ce qui n’empêche pas ses auteurs d’espérer qu’il sera un jour utilisé dans les hôpitaux.

L’objectif économique du test est évident. Mais comme c’est de plus en plus fréquemment le cas on joue sur l’ambiguïté : s’il est vrai que pour certains, entamer des traitements lourds et pénibles peut ne pas être une bonne solution s’ils n’offrent pas la moindre possibilité d’amélioration, la philosophie des « soins futiles » permet d’aller bien plus loin, en jouant sur des données statistiques ou des considérations de qualité de vie qui ouvrent la porte à bien des dérives.

Evidemment, pour supprimer la souffrance, le plus simple reste encore de supprimer la vie, ce qui permet des économies plus substantielles encore. On y arrivera peut-être un jour.

Source: Reinformation.tv

12 Commentaires

  1. Perso, rien ne me choque dans l’idée . Mais avec accord du patient bien évidement . Le monde médical pousse des cris d’orfraie quand un quidam demande à mourir dignement , ce qui oblige les candidats à se rendre à l’étranger ou à opérer à domicile. Quand les carottes sont cuites l’acharnement thérapeutique est une aberration . Qui n’a jamais entendu parler de ces personnes mortes cliniquement maintenues en vie par une batterie de machines durant des années? la différence est que ma vision des choses se basse sur l’humain et que celle de cette mesure considère avant tout l’aspect financier. Mais au final, le résultat est le même .

    • J’avais un cousin qui est mort du cancer de la peau, il n’avait pas encore 40 ans et il avait 3 enfants en bas âge. Il se savait condamné mais les médecins s’acharnaient en voulant absolument l’opéré, alors que sa n’aurait rien changé au résultat et sa n’aurait fait que prolonger sa souffrance, pour eux il était devenu un cobaye car rien ne l’aurait sauvé. Il a refusé, il n’en pouvait plus car il avait tellement subit de traitement et tellement souffert. C’est pourquoi moi si j’étais condamnée par une maladie, je ne voudrais pas mourir à l’hôpital, je voudrais juste profité et bien vivre mes derniers instants auprès de ma famille, je ne veux pas qu’on s’acharne sur moi en me donnant des traitements qui vont m’affaiblir, pour juste vivre quelques mois de plus dans la souffrance et parfois comme un légume, je voudrais juste des médicaments pour lutter contre la douleur jusqu’à la fin.

  2. Le Idead des simpsons

  3. France = Hypocrisie
    Hollande = Euthanasie

    volontaire et contrôlée (comme en Belgique, et aussi en Suisse je crois)

    Pour l’avoir vécu, je trouve cette idée très bonne !!


    notamment afin de permettre aux personnes âgées de rentrer chez elle et faire leurs adieux aux membres de leur famille.

    « La plupart des patients finissent par mourir à l’hôpital, alors même que ce n’est pas leur souhait », souligne le Dr Cardona-Morrel.


    Le Dr Cardona-Morrel s’explique : « Bien qu’il existe des politiques acceptées pour éviter l’acharnement thérapeutique chez les patients en phase terminale, il y a aussi des pressions inhérentes et sociétales sur la médecine pour prolonger la vie, même dans des situations manifestement où ces soins sont manifestement futiles. »

    100 % d’accord

  4. Si ce test est mis en place, il sera encore plus vite abandonné.
    Quand on sait qu’il ne nous reste plus que 30 jours à vivre ; pourquoi ne pas essayer se se payer quelques pourris avant de faire le grand saut?

    Donc ça n’aura pas de suite.

  5. Bonne idée, même si ça reste sur une base statistique de toute façon aucun test n’est absolu, donc on entendra toujours des cas  » Oheuuu moi j’allais mourir dans le mois et finalement je suis encore en vie deux ans après!  »
    Pour les personnes très agées et qui sont lassées de la vie c’est une bonne idée. Les autres pourront facilement dire non.
    Faut pas compter la dessus pour récupérer de l’argent mais l’acharnement thérapeutique sur des gens condamnés n’a pas beaucoup de sens du point de vue humain.

  6. Le débat est ouvert, ou en tous cas ouvrable: http://democratie-nouvelle.skynetblogs.be/archive/2015/01/29/beau-sujet-de-dissert-8374646.html . Ce qui est insupportable c’est l’édiction d’une « norme ». Difficile de trancher entre la nécessité et le devoir pour un patient incurable de ne pas mobiliser inutilement des moyens qui pourraient être affectés à  » d’autres « . Par contre, s’il s’agit d’empêcher certains médecins de faire du fric sur le dos de la Sécurité Sociale en exploitant la misère humaine, pourquoi pas ?

  7. Dépistage du reste de force vitale ?!
    Et continuer de croire à la magie de la Vie que nous comprenons si mal et si peu ?

Les commentaires sont clos.