Les accords de libre-échanges n’aideront en aucun cas pour protéger nos produits du terroir, puisque ces accords ont pour but de faire tomber toutes les barrières pouvant empêcher le profit des grandes entreprises américaines. Pourquoi un vin français pourrait s’appeler « Chateau Perlinpinpin » et pas une piquette américaine? Avec le TAFTA, n’importe quelle vinasse étrangère pourrait porter le nom de « Château » et passer pour un grand cru.
Le traité transatlantique n’est pas encore passé que le problème existe pourtant déjà, et trop souvent, nous sommes abusés par de faux-produits du terroir, un moment d’inattention, une petite envie d’économie, et le piège se referme…
Camembert, melon charentais, huile d’olives… Vous aimez arpenter les marchés et choisir des produits du terroir. Mais voilà, certains de ces produits, malgré leurs appellations, n’ont rien d’artisanal et ne viennent pas forcément du lieu dit. Comment faire le tri et éviter les arnaques ? Découverte.
Publicité 1 – Un melon charentais « marocain » et du faux miel local
On le retrouve partout sur nos étals une fois l’été venu. Mais, malgré son nom, celui-ci ne vient pas toujours de France. Pas d’arnaque cependant : le melon de « Charente » est une variété de melons… et une appellation commerciale. 80 % des melons « charentais » sont aujourd’hui cultivés en Espagne, au Maroc, au Sénégal, voire même en Chine.
Si vous êtes accroc aux produits nationaux, vérifiez sa provenance et préférez le melon du Haut-Poitou qui bénéficie d’une indication géographique protégée* (IGP). *
Quant au miel, ne vous laissez pas tenter par les « jolies étiquettes qui font bien locales » et vérifiez leur composition et leur origine. Il arrive régulièrement qu’il s’agisse de miel importé, de moins bonne qualité, auquel il est parfois ajouté des arômes artificiels, voire du sirop de glucose.
Pour être sûr, achetez-le directement chez les apiculteurs locaux.
* L’indication géographique protégée concerne les produits dont la production et/ou leur transformation sont liées au lieu, selon des conditions déterminées.
2 – Les herbes de Provence et l’huile d’olives
Les herbes de Provence parfument nos plats d’été. Mais, quand vous croyez sentir le sud de la France, il s’agit souvent d’un parfum provenant de Turquie, de Pologne, du Maghreb, voire de Chine. N’ayant pas été protégée à temps, l’appellation « herbes de Provence » est aujourd’hui un terme commercial, qui peut être utilisé par n’importe quel producteur.
Fiez vous à la couleur (le mélange doit être vert) et préférez les herbes de Provence Label rouge* qui attestent de leur origine et de leur qualité supérieure.
Quant à l’huile d’olive de Provence, les fraudes ne manquent pas. Nombreuses viennent d’Espagne, où elles y sont bien moins chères. Méfiance également sur la composition : certaines sont mélangées à d’autres huiles (tournesol, colza…).
Vérifiez que les étiquettes affichent une AOP ou AOC** qui confirment leur qualité et leur provenance, ou le logo Huile d’Olive de France***. Autre indice : fuyez les étals en plein soleil. Un producteur artisanal n’y exposera jamais ses bouteilles. La vraie huile d’olives y étant très sensible.
* Label rouge : ce sigle français s’applique à des produits qui, par leurs conditions de fabrication ou de production, ont un niveau de qualité supérieure.
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profitez encore des Produits du terroir
tout ca va bientôt être illégal avec le traite TAFTA de la merde us pour tous c est ca le changement
vive l europe !!!
Parfois il faut arrêter le délire hein… le terroir risque pas d’être illégal ou de disparaitre, relax !