Prédire les tremblements de terre six mois à l’avance

325448_des-maisons-ecroulees-apres-un-seisme-en-italie-en-octobre-2010

Les scientifiques sont à la recherche d’un moyen de prédire les tremblements de terre et la piste la plus prometteuse se cacherait dans les eaux souterraines. Celles-ci dévoileraient en effet des valeurs chimiques révélatrices jusqu’à six mois avant que les tremblements ne frappent.

Les tremblements de terre peuvent avoir des conséquences désastreuses, tuant des milliers de personnes, comme en Haïti en 2010, cependant il est pour le moment impossible de les prévoir à l’avance. Certains experts pensent toutefois que la science sera un jour capable de prédire le lieu, le jour et l’ampleur de ceux-ci.

Les scientifiques cherchent depuis longtemps les signes annonciateurs des tremblements de terre. Ils ont pour cela étudié les fuites de gaz radon, des cartes de chaleur ou encore le comportement animal inhabituel comme indicateurs possibles d’un tremblement imminent, mais sans succès.

Mais les recherches avancent malgré tout. Depuis cinq ans, des géologues prennent chaque semaine des mesures chimiques sur les eaux souterraines du nord de l’Islande, et ce depuis cinq ans. Ils ont ainsi découvert de fortes variations quatre à six mois avant deux tremblements de terre distincts en 2012 et 2013.

« Cela ne signifie pas que nous pouvons prédire les tremblements de terre, mais au moins nous avons démontré que quelque chose se passe au niveau des roches avant qu’ils ne surviennent. La chimie des eaux souterraines est donc prometteuse et devrait être au coeur de futures études de prévision des tremblements de terre » explique le professeur Alasdair Skelton, de l’Université de Stockholm, en Suède, qui a dirigé l’étude publiée dans Nature Geoscience.

Article complet sur 7sur7.be

 

5 Commentaires

  1. Le mieux, c’est encore de les provoquer avec haarp ! et de les programmer 6 mois à l’avance.

  2. Il suffit de regarder aussi ou se trouvent les puits de gaz de schiste.
    Pas besoin de pendules ou de CRAY II

  3. Et quand il n’y a pas d’eau ? On fait comment ?

    Jamais ils n’y parviendront, même avec ça, ça restera toujours une science inexacte, car les marges d’erreurs seront ou resteront toujours trop importantes tant en terme de distance et profondeur d’un hypocentre et d’un épicentre, qu’en terme de temps, car là-dessus, les tensions peuvent s’accumuler, plus à certains endroits qu’à d’autre, et de s’évacuer plus vite qu’à d’autres.

    Seul l’aléa reste valable, et encore, encore faut-il que les politiciens en mal de pot de vin, et autre enjeux financiers régionaux, ne viennent y mettre leur grain de sel, et tout fausser ! Ce qui est le cas de la dernière carte de zonage sismique pour l’établissement de l’harmonisation des constructions parasismique au sein de l’UE, et selon les régions prétendues à risques ou non !

  4. sinon les alignements planetaires et les eruptions solaires…c’est aussi une piste serieuse,non?!

Les commentaires sont clos.