Nous l’avons vu avec les Etats-Unis comme avec le Japon, la planche à billets (appelé aussi Q.E pour Quantitative Easing) n’est pas une solution, juste un moyen de faire perdurer un système très mal en point…
Mario Draghi a parlé, jeudi dernier, et tout le monde a considéré que ses annonces étaient importantes. La preuve… dans les minutes qui ont suivi, les marchés boursiers ont monté et l’euro a chuté face au dollar ! Qu’est-ce qui explique cette brusque montée en température des marchés ? Rappelons ces décisions : le taux directeur passe de 0,15% à 0,05% ; mais qui peut croire que cela change grand-chose ? Le taux de dépôt (pour les banques qui déposent leurs liquidités à la BCE) passe de -0,10% à -0,20%, le taux négatif étant sensé les décourager de le faire et les inciter à prêter cet argent aux entreprises… Là encore, personne n’imaginera que cela fasse repartir le crédit.
Vient ensuite l’annonce importante : la BCE va acheter de nouveaux actifs, et ce, dès le mois d’octobre, et pour des volumes significatifs. La Banque centrale européenne va acquérir des titres adossés à des actifs (ces actifs étant des crédits aux entreprises, des créances commerciales, des prêts immobiliers, etc.), des « ABS » (asset-backed securities) en anglais. C’est de la titrisation : la banque empaquète des crédits aux PME, et ce nouveau « paquet » devient un produit financier autonome qui génère des flux (constitués des remboursements des entreprises), puis elle le revend à la BCE et récupère ainsi des liquidités. L’équivalent pour les prêts immobiliers aux États-Unis s’appelait les subprimes, mais c’est juste un rappel pour rire. La BCE va également acheter des obligations émises par les banques (une banque peut se financer en émettant des obligations, comme une grande entreprise ou un État).
Voilà qui se révèle extrêmement intéressant pour les banques puisqu’elles vont pouvoir refourguer leurs créances de mauvaise qualité, d’une part, et, d’autre part, lever de l’argent frais, le tout par la grâce de la BCE.
Article complet sur Goldbroker
Bien obligé, les sanctions envers la Russie ayant plombées les faibles marges de manœuvre dont ils disposaient.
25 % de chute des exportations allemandes. je n’ai pas totalisé le reste de l’europe.
Les pertes ne sont pas que vis a vis de la Russie. les autres pays des BRICS vont échanger entre eux en n’achetant plus en Europe.
Et on ne fait que commencer à mesurer l’ampleur du déséquilibre.
mais il me semble que c’est la première fois, non ? Je croyais que l’Europe n’avait pas opéré l’action des USA et du Japon ???
En entreprise on appelle ça de différents noms :
– Comptabilité en Partie Trouble
– Comptabilité Créative
– Comptabilité De Croissance
– Ingéniérie Financière
– …
Le spectacle de Magie commence toujours avec David Copperfield qui fait léviter un train, pour finir avec Garcimore (« Hi-hi! Elle où la piti chouri ? Elle est perdou ? »)
http://www.youtube.com/watch?v=9Qd7GdkT0o4
les pauvres épargnants européens,
ils ont mis leurs œufs dans tous les paniers
vla ‘ti qui sont tous percés
les œufs y sont tout cassés
Vu sur ZH
– Bientôt il y aura pénurie de Pétrole …
– On n’aura qu’à demander à la FED d’en imprimer plus