Merci à Marie qui nous a envoyé cette photographie via Facebook, et qu’elle a prise dans un Hypermarché Carrefour. Le RoundUp solution écologique pour notre planète? Ils se foutent de qui? Monsanto (créateur de ce poison) a été condamné pour publicité mensongère au sujet du respect de l’environnement quand à son produit…
Et pour compléter, un petit sujet qui justement aborde le problème des pesticides:
Pesticides : quand les fabricants tentent de nous enfumer
Facteur de risque pour l’autisme, menace pour les oiseaux, les vers de terre ou les cours d’eau… Face aux nouvelles accusations qui frappent les pesticides, la représentante des industriels déroule un argumentaire usé. Décryptage.
L’industrie des phytosanitaires encaisse coup sur coup. Chaque jour, la publication d’une nouvelle étude lève le voile sur une facette insoupçonnée de la nocivité de ses produits. Lundi, une équipe de chercheurs américains suggérait, dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP), le lien entre l’exposition aux produits phytosanitaires et l’autisme.
Mardi, une évaluation internationale menée par une équipe rattachée à l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, révélait les effets néfastes des néonicotinoïdes – des neurotoxiques qui pèsent pour 40 % du marché mondial des pesticides – sur des espèces qu’on pensait épargnées : les vers de terre, les poissons et les oiseaux. Une semaine plus tôt, une équipe de scientifiques allemands livrait un diagnostic alarmant sur la contamination des cours d’eau européens.
Ces nouvelles charges contre les produits phytosanitaires s’ajoutent aux lourds soupçons qui entourent déjà la surmortalité des abeilles et la sur-représentation de certaines maladies chez les agriculteurs. Acculés, les fabricants ripostent. Invitée mercredi matin sur Europe 1, Eugénia Pommaret, directrice générale de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), menait la contre-offensive. « Je ne veux pas laisser croire aux auditeurs que nous sommes dans un monde où l’on s’empoisonne tout le temps en respirant, en mangeant » a-t-elle rassuré. Pour parer à la « présentation caricaturale » que constitue, à ses yeux, l’énumération des études, la représentante de l’industrie phytosanitaire dégaine un florilège d’arguments rebattus. Terra eco les passe en revue.
Le doute : questionner la pertinence des études« Il n’y a pas de massacre. L’étude (menée par les chercheurs proches de l’UICN) porte sur des éléments qui viennent d’études in vitro, faites en laboratoire. Donc ce n’est pas une étude de grande échelle ».
La meilleure défense, c’est l’attaque. Embarrassée par le communiqué (en pdf) du Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP) qui préconise de « commencer à planifier la suppression progressive des pesticides à l’échelle mondiale ou, du moins, à formuler des plans visant à réduire fortement leur utilisation », Eugénia Pommaret minimise la portée de ces travaux. Mais la directrice de l’UIPP s’attaque à gros. Pour réaliser cette étude, qui sera publiée en intégralité dans la revue Environmental Science and Pollution Research cet été, une cinquantaine de chercheurs émérites de plus de 15 nationalités ont passé cinq ans à compiler et analyser plus de 800 publications scientifiques. « Dire que ce n’est pas une étude de grande échelle est incorrect » réplique Jeroen P. van der Sluijs, coordinateur du groupe de travail. « Il s’agit de la synthèse exhaustive de tous les travaux, ceux des industriels inclus, réalisés à ce jour sur l’impact des pesticides, précise le chercheur néérlandais. On ne parle pas uniquement d’expériences in vitro. »
Pour nier l’existence d’études « à grande échelle », le moment est plutôt mal choisi. Le 16 juin, une autre équipe de chercheurs, celle de l’université de Landau (Allemagne) a également publié son inventaire : le plus gros réalisé à ce jour sur la présence de substances chimiques organiques dans les bassins d’eau douce. En effectuant des prélèvements de 238 produits chimiques sur 400 sites, ils ont constaté que la moitié des cours d’eau européens présentent des niveaux de pollutions susceptibles d’entraîner des « dommages durables » sur les écosystèmes. « Les pesticides sont les principaux contributeurs de ce risque chimique », précise Egina Malaj, co-auteure de l’étude.
Le bouclier : se cacher derrière les précautions d’utilisation
« Les pesticides ne sont pas dangereux utilisés selon les conditions d’emploi. (…) Ces études ne sont pas de nouvelles recherches qui montrent le lien avec l’utilisation normale des produits, je dis bien utilisation normale. »
Si certaines études font état de danger, c’est simplement que les précautions d’usage ne sont pas respectées. L’argument régulièrement brandi par l’UIPP, BASF et d’autres est « un non-sens » selon Jeroen P. van der Sluijs : « Au vu de l’ensemble des publications examinées, ce que la science nous dit c’est que l’usage normal d’insecticides de type néonicotinoïdes entraîne des concentrations de produits bien au dessus du seuil au delà duquel une large éventail d’espèces est impacté. » De même, l’étude américaine sur l’autisme ne s’attarde pas sur le respect des conditions d’utilisation. Que l’agriculteur soit précautionneux ou pas, à proximité des exploitation agricoles qui utilisent des pesticides, les chances pour une femme enceinte d’avoir un enfant autiste augmentent de 66%.
La diversion : parler d’alimentation plutôt que d’exposition
« Va-t-on s’empoisonner en mangeant ? Le principal enjeu aujourd’hui c’est de continuer à manger des produits sains. Vous avez moins de 2 % des produits sur le marché pour lequel il y a des dépassements de seuil (de pesticides, ndlr). »
Interrogée sur les risques liées à l’inhalation de pesticides par les écoliers girondins ou les risques liés à l’exposition chronique des agriculteurs, Eugénia Pommaret rassure sur le contenu de l’assiette du consommateur. Ce tour de passe-passe lui permet d’avancer un chiffre sécurisant. Le rapport annuel de Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments, indique que, pour la troisième année consécutive, plus de 97 % des échantillons alimentaires étudiés présentent des résidus de pesticides dans des quantités conformes aux règlements européens.
Article complet sur Terraeco.net Commentaires sur Sott.net
Rebaptisons Monsanto en Mortsanto ce sera plus juste !
Il y a encore des imbéciles pour croire à ce genre de publicité?
Décidément, vous ne comprenez rien au green-washing.
Evidemment ils ne vont pas reconnaitre qu’ils réalisent un génocide à l’échelle mondial, et pourtant c’est bel et bien ce qu’ils font en toute connaissance de cause ; le but étant le contrôle des populations et la réduction de celles-ci !
Lutter contre Monsanto est un combat difficile, mais pas désespéré.
Dans la mesure ou ce sont aussi des consommateurs particuliers qui achètent cette merde, il est utile à chaque personne se sentant concernée par le combat contre cette multinationale de s’impliquer individuellement dans une action directe subversive que je qualifierais de « basse intensité ».
Quelques idées d’action:
-Interpeller les gérants de grandes surfaces sur la dangerosité de ces produits mis en vente.
– Lorsque l’on fait des achats en grande surface et que l’on rencontre des acheteurs potentiels, les informer en les responsabilisant et en les culpabilisant. Ne pas hésiter de leur parler des cancers induits, des impacts à long terme sur environnement, de l’empoisonnement des eaux de drainages ect…
– De manière subversive, accoler discrètement des messages sur les produits en question dans les rayonnages.
– Et surtout dans son quotidien introduire ce combat dans vos conversations avec vos voisins, collègues, amis….
Je suis d’accord, faisons ce que nous savons et pouvons quotidiennement dans notre environnement immédiat. Le résultat n’est pas directement perceptible, mais on note des modifications de comportements. Ca peut sembler peu, mais en ne cessant jamais de semer, on finit toujours par récolter.
Rien n’est totalement désespéré tant qu’il y a de la vie. 🙂
http://www.generations-futures.fr/agissez/petitions/
C’est bizarre qu’il n’ait pas un con pour dire:
« C’est la faute des « jardiniers du dimanche » qui surdosent leurs traitements phytosanitaires! »
Carrefour est pitoyable, une enseigne de plus à boycotter, je ne vais pas aller dépenser mon argent chez des gens qui se foutent de notre gueule et de l’environnement.
Carrefour est israélien comme Monsanto !
A qui doit-on en vouloir ? A ceux qui mentent éhontément ou à ceux qui croient béatement ?
La première solution écologique
c’est de mettre quelquechose dans la tronche des gamins
Je suis LE REBELLE
et mes 2 plus jeunes filles travaillent avec moi
Elle font de la Couture et hier
une terrasse (du béton ,comme aujourd’hui sous 40°
pendant qu’un glandeur viens sous leurs fenêtres
gratter de la guitare
quel con!
Elles en ont rien à cirer des tocards
Ecolos sans cervelle et fainéants comme des poux
« Le Bac est trop dur! »et on remonte les notes
La FRANCE
Mais j’en ai rien à cirer de tous ces débris
Elle est morte
LA FRANCE
avec tous ces corporatismes et pistonnés
D’ailleurs avec un millier comme moi on n’en serait pas là!
ELLE EST MORTE
CHACUN POUR SA GUEULE
et bonne chance
selon votre mérite
https://www.youtube.com/watch?v=qkO7_rhhCbA
LE KRACH….LE VRAI
Rien ne sert de fermer les yeux
Sa cause:
un conflit de générations
larvé .Mais les conditions sont devenues EXPLOSIVES
et à force d’atifices pour le différer on en est arrivé à cette RUPTURE
Le papy boom
Concerne celles et ceux nés en 1950
cas pour visualiser le télescopage
1 mère de famille (1954) 3 enfants en retraite depuis 10 ans
ex salariée
environ 1000 euro / mois
1 autre mère de famille (1954 ) 4 enfants
en retraite dans 5 ans
artisan et une autre idem (profession agricole)
-de 1000 euro/mois
1 mère de 3 enfants (éducation Nationale)
-quand on voit le résultat de ces fonctionnaires !!!
Je vous laisse vérifier depuis combien de temps
elle est « au vert »
et pour les actifs
l’âge de la retraite continue à reculer
et leur montant à se réduire
Pour les 35-45ans (15 à 25 ans de cotisations)
pour …des prunes
et enfin
les 18- 35 ans :le vertige
On comprend que toute la panoplie des retraités d’Internet veillent au grain
pas de vagues surtout pas de vagues
Me revient il y a 6 ans sur LIBE
un échange avec John Flower
retraité de l’Education Nationale
Il se cramponnait à ses avantages sans envisager une analyse objective
Ils ssont 1 Million à bénéficier d’Alzheimer
et bientôt 2 Millions parmi ces retraités
C’est ça l’AVENIR des EGOÏSTES
ALZHEIMER
dans la solitude
dans l’abandon
LE MONDE N’A PLUS LES MOYENS
Vous avez mangé votre pain blanc
sans vous soucier d’où venait l’argent
Maintenant :c’est PAIN NOIR POUR TOUT LE MONDE
surtout pour ceux qui ont des familles « rachitiques »
et Monsieur part 5 à 10 ans avant Madame
alors le schémas est « grandiose »
« Celui des deux qui reste
se retrouve en ENFER »
C’est dans quel Carrefour ? merci Marie 🙂
Sûrement dans un magasin du tiers-monde, vu l’étiquettage des prix datant de 1800.
Ce sont des étiquettes électroniques 😉 .
Ce qui serai sympa , c’est de pouvoir faire des images messages autocollantes , que l’on puisse coller sur leur publicité dans les magasins .
Comme ces messages :
http://josy64.skyrock.com/2992511393-STOP.html
http://agirensemble.unblog.fr/2012/10/24/des-petitions-a-gogo-voila-le-resultat-de-la-gestion-de-la-majorite-guillaume/
Mais que ce soit crée par le site « les moutons enragés »