Le rapport final sur la catastrophe de Bretigny-sur-Orge est clair, la SNCF est responsable, la maintenance des voies laissant grandement à désirer, suivant un article du Parisien. Mais est-ce réellement la seule raison? Car nous nous devons de revenir sur quelques faits qui soulèvent des questions dont malheureusement nous n’aurons jamais de réponses, ce qui ne doit pas nous empêcher de les poser. Et n’oublions pas le plus important quand même: que cette histoire soit magouillée ou non, elle ne change en rien le fait qu’elle soit tragique, et qu’elle ait fait 6 morts et 35 blessés.
- Les médias nous l’ont répété à de nombreuses reprises, une éclisse qui sort ainsi de son emplacement, c’est une avarie qui ne s’est jamais produite auparavant, et qui se pouvait se produire, un événement impossible, et pourtant, c’est arrivé. Question simple: combien de chance y-avait-il que deux éclisses sortent de leur emplacement le même jour dans le même pays alors que c’était considéré comme étant techniquement impossible? C’est pourtant arrivé, le même jour! Un convoi nucléaire Areva a partiellement déraillé (vitesse moindre par rapport au train de Bretigny sur Orge) suite à un sabotage sur une éclisse, sabotage revendiqué par un anti-nucléaire.
- Comment se fait-il que la justice ait choisi Robert Hazan pour expertiser les causes d’un problème ferroviaire puisque cela-ci n’est pas spécialisé dans le domaine, il est en fait expert automobile. Je suis d’accord qu’un wagon peut également être appelé une « voiture », , mais c’est le seul véritable point commun entre les deux domaines…
- Pourquoi les magistrats chargés de l’enquête ont craint un « étouffement de l’affaire »? Surtout que l’argument avancé pour justifier le manque de moyens pour l’enquête: le risque de pénaliser l’enquête sur la disparition d’Estelle Mouzin (entre autres disparitions…) abordées notamment dans un livre choc par Karl Zéro…
Suivant le rapport final, cet accident ne serait au final que la conséquence d’un problème de boulons…
Le drame, qui a tué 7 personnes et en a blessé 32 autres, a bien été causé par le basculement d’une éclisse — la pièce reliant deux rails sur une zone d’aiguillage — autour de son boulon.
Mais l’accidentologue révèle surtout que cette négligence en cachait d’autres, bien plus alarmantes : sur les 154 boulons contrôlés par l’expert sur le secteur, 59, soit plus d’un tiers, étaient desserrés, cassés, ou carrément absents de leur logement !
Présent sur les lieux le lendemain de la tragédie, Robert Hazan a demandé que la jonction en cause soit découpée à la tronçonneuse afin d’examiner l’ensemble de la boulonnerie. Ses conclusions, communiquées aux trois juges d’instruction d’Evry (Essonne) en février dernier, sont édifiantes. Sur la première partie du secteur contrôlé, qui comprend 77 boulons, 18 d’entre eux étaient desserrés, dont 1 complètement, et 3 absents. Ce sont ces trois derniers boulons manquants qui ont entraîné le basculement de l’éclisse à l’origine de l’accident, selon l’expert.
Source et rapport complet sur Le Parisien
je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un objet (en l’occurrence l’éclisse) pesant près de 10 kg, je crois, basculer pour se placer juste là où il faut pour qu’un train déraille. le manque d’entretien ,ça me fait doucement rigoler (jaune), si c’était ça la vraie raison, c’est TOUS les jours qu’il y aurait des déraillements !