93% des cours d’eau français contaminés par les pesticides

93% des cours d’eau uniquement à cause des pesticides, et on ne parle pas des restes médicamenteux, de la pollution générale et/ou industrielle, des radiations diverses et variées…

Pour le Commissariat général au Développement durable, la contamination par les pesticides est « quasi généralisée ». Dans 35 % des cas, l’eau est même jugée « impropre à la consommation humaine ».

La contamination par les pesticides des cours d’eau en France est « quasi généralisée », les grandes régions agricoles ou viticoles du bassin parisien, du nord et du sud-ouest étant les plus touchées, indique le Commissariat général au Développement durable.

« La contamination des cours d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en Outre-mer »

, écrit le Commissariat dans une note « indicateurs et indices » datée du 22 juillet et consultable sur le site du ministère de l’Ecologie.

Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le nord de la France, le Bassin parisien, le Sud-Ouest, l’amont du Rhône et la Martinique. « Seuls 7% des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensives », soit le quart sud-est de la France et l’Auvergne, écrit le Commissariat.

En 2011, sur les 176 secteurs hydrographiques (découpage géographique par bassins versants des rivières) surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l’eau est jugée « impropre à la consommation humaine ». En Outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil.

Plus de 20 pesticides différents

Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication d’eau potable ». Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat.

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Et logiquement, nous nous dirigeons vers une guerre de l’eau dans les années à venir:

Si les mots évoquent un titre de roman de science-fiction, Les guerres de l’Eau semblent de plus en plus proches de nous. En effet, dans 20 ans la demande en eau douce sera de 40% supérieure à l’offre.

La guerre de l’eau va-t-elle allumer la mèche ? Le concept est apparu en 1993, quand Christian Chesnot publie La Bataille de l’eau au Proche-Orient. La thèse selon laquelle l’eau et sa possession est une des sources de conflit majeur pour le 20ème siècle mais surtout pour le 21ème siècle a depuis fait florès. Il suffit de taper l’expression « guerre de l’eau » dans votre moteur de recherche préféré pour prendre conscience du nombre d’articles s’intitulant : « la guerre de l’eau aura-t-elle lieu ? »

L’inquiétude est d’autant plus justifiée que les ressources en eau douce (2% de l’eau contenue sur la planète) s’amenuisent et que, surtout, la demande flambe. D’ici à 2030, les ressources d’eau douce disponibles seront de 40% inférieures à la demande.

Selon l’ONU, 263 réserves d’eau (fleuves, lacs, rivières ou nappes phréatiques…), représentant 60% des réserves d’eau douce de la planète, sont partagées entre au moins deux pays. Des « bassins internationaux » qui peuvent très vite cristalliser les crispations dès que l’approvisionnement en eau ne coule plus de source.

Les exemples sont nombreux et ne datent pas d’hier. Est cité comme premier exemple d’une guerre de l’eau le conflit qui a opposé les deux cités mésopotamiennes, Lagash et Umma, pour le contrôle de canaux d’irrigation dérivés du Tigre. Et depuis ?

L’eau est élément indispensable non seulement à la consommation humaine mais aussi à l’agriculture (qui représente 70% de la consommation d’eau douce mondiale) mais aussi à l’industrie (pour la production d’énergie mais aussi pour l’industrie minière, chimique, textile, etc.). Les besoins, et tout particulièrement des pays émergents, vont donc très fortement augmenter dans les années qui viennent pour accompagner leur croissance économique. De quoi faire craindre une explosion de la violence liée à la possession d’eau ?

Article complet sur Atlantico.fr

4 Commentaires

  1. les dérogations eau potable par département,mise a jour,janvier 2013.

    http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/liste_des_communes_ayant_des_derogations_concernant_l_eau_potable.pdf

    nitrates arsenic Bentazone Atrazine déséthyle,miam miam!

  2. Salut ! Alors quant deux produits s’additionnent tel qu’un pesticide et un nitrate on a comme résultat du FLUOR.
    Et là pas besoin de labos ça se fait tout seul.
    Mais c’est pas IG FARBEN (picure de rappel http://fr.wikipedia.org/wiki/IG_Farben ) qui a fabriqué ça pour les camps…
    C’est dans l’eau du robinet…a qui profite le crime ?
    Un autre truc en anglais , et c’est trop gros à croire que les gens pas in-formé vont creuver…http://www.who.int/water_sanitation_health/publications/fluoride_drinking_water/en/index.html
    Et pour finir , merci wikipedia.
    « L’utilisation de fluor dans les camps de concentration a été rapportée par Joseph Borkin dans son livre The Crime and Punishment of I.G. Farben : « La Gestapo avait peu de soucis de l’état de la denture des enfants… leurs scientifiques avaient trouvé que le fluor pouvait rendre stérile et qu’il générait une calme soumission. »

    Depuis, l’association entre le déclin du quotient intellectuel et les concentrations de fluor dans l’eau a été confirmée30. En 2007, la revue Environmental Health Perspectives publiait une mini-monographie soulignant, d’une part, l’absence de recherches en anglais sur l’impact du fluor sur l’intelligence et, d’autre part, le développement de la recherche sur le sujet dans la communauté scientifique chinoise, depuis 1998, pour conclure que le fluor dans l’eau était corrélé avec le déclin de l’intelligence (quotient intellectuel). La relation dose-effet n’a cependant pas été établie dans cette étude31. » »
    bref,des pesticides dites-vous ?

  3. Nous évoquions l’autre soir avec RTB, le buziness mafieux de l’eau potable.
    L’eau POTABLE est indispensable.
    La maîtrise de l’eau potable, ainsi que la main-mise quasi monopolistique des groupes gérants sa distribution ne peut que nous faire craindre le pire.
    Saviez-vous que la SAUR vient d’être racheter par un consortium de banques comprenant BNP Paribas et une banque anglaise….

  4. Le génocide poursuit son cheminement! Tout n’est que le fruit se la surproduction et de la surpopulation d’êtres comme de machines…L’agriculture intensive a tué et tue depuis plus de 30 ans. Le fléau a commencé dans les années 80, avec la disparition des espèces sauvages dans la majorité des cours d’eau, introduction de poisson d’élevage tout mou sans aucune vivacité dans les années 90 puis disparition de la quasi totalité des espèces d’eau douce à partir des années 2000. Le phénomène est constaté dans beaucoup d’endroit surtout à proximité de zones cultivées. Les agriculteurs sont aussi coupables que les commerciaux qui leur ont vendu leurs produist. La solution aurait été de faire comprendre à tous les peuples qu’une agriculture intensive n’était pas envisageable et qu’il fallait réduire le nombre d’enfants par famille mais il y a 30 ans! Nous subirons des politiques inqualifiables qui n’ont plus rien à voir avec les enjeux écologiques. Nous ne faisons plus partie de la nature, mise à part quelques résistants qui doivent hélas se rendre compte de l’ampleur des dégâts bien mieux que les autres. Les hommes se sont égarés sur le chemin du profit à tout prix et payent désormais l’addition. Je suis victime du passé et les enfants de ce monde sont condamnés à demeurer des cobayes industriels. Le vrai procès ne pouvant pas avoir lieu, la justice étant corrompue, la nature disparaîtra encore longtemps sous les coups de machoires d’aciers et l’empoisonnement n’arrêtra plus…

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