Issu d’un croisement entre l’orge et le blé, le Tritordeum est à la fois riche en fibres et pauvre en gluten. Apte à la production écologique grâce à sa résistance accrue aux pathogènes et ses besoins réduits en fertilisants, cette nouvelle céréale est déjà cultivée en Espagne, en Italie et au Portugal.
©C T Johansson
Trente ans de croisements et de sélection
Le développement de cette nouvelle céréale a commencé dès 1977 avec les travaux d’Antonio Martín, professeur chercheur à l’Institut d’Agriculture durable du CSIC. C’est la deuxième fois seulement qu’une céréale créée par l’homme est mise sur le marché. La première, baptisée Triticale, est issue d’un croisement entre blé dur et seigle, mais sert uniquement à l’alimentation animale.
Comme l’explique Antonio Martín, il ne s’agit pas d’OGM :
« Les techniques utilisées pour développer le Tritordeum sont celles utilisées pour l’amélioration traditionnelle, basées sur le croisement et la sélection dans les champs des meilleures variétés. Il n’y a pas de modification génétique. »
Une culture peu exigeante
En plus de ses propriétés nutritives, la céréale présente des caractéristiques agronomiques intéressantes pour faire face au réchauffement climatique. Le Tritordeum offre des rendements similaires aux diverses variétés de blé, mais endure avec plus de facilité la sécheresse et le stress provoqué par les températures élevées.
Sa robustesse lui permet également de mieux résister aux attaques des pathogènes, tandis que ses besoins réduits en eau et en fertilisants en font un candidat idéal pour les modes de production durable.
Le Tritordeum est actuellement cultivé en Espagne (en Andalousie, en Castille et en Catalogne), ainsi que dans le sud de l’Italie et dans le sud du Portugal.
Source et article complet: greenetvert.fr
Un croisement est un Hybride donc ne se ressème pas.
L’hybridation n’implique pas la stérilité, de nombreux hybrides sont féconds, tout dépend de la proximité génétique des deux espèces.
Exacte mais ce ne sera plus le blé du premier semi. Il est préférable de prendre un blé bien adapter à l’écosystème du coin qui ira en s’améliorant.
On n’en a pas fini avec la maladie cœliaque !
L’hybridation entraine la dégénéréscence des générations future et va à l’encontre de la biodiversité.
Les F1 sont au même titre que les OGM anti-diversité. Pour ma part je privilégie les semances anciennes et reproductible. KOKOPELLI
Résultat encourageant pour la recherche agronomique plus traditionnelle. Et l’hybridation n’est pas forcément une mauvaise chose, tant que la nouvelle plante n’est pas stérile : Les corniauds sont souvent des chiens plus futés et qui vivent plus longtemps ;o)