A 19 ans, Boyan Slat a peut-être trouvé comment nettoyer les océans…

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles en cherchant bien…

Boyan Slat a 19 ans, habite aux Pays-Bas et a commencé à étudier la possibilité de débarrasser les océans du monde des millions de tonnes de plastique qui les polluent à l’occasion de son projet de dernière année de lycée.

Après quelques centaines d’heures de travail supplémentaire, il a présenté à une conférence TEDx à Delft, en octobre 2012, un concept qui pourrait permettre de retirer des océans 7,25 millions de tonnes de plastique en 5 années à peine. Le projet, sur lequel travaillent à présent 50 ingénieurs, n’en est qu’à un quart de son étude de faisabilité. S’il vient à être réalisé, les bénéfices pour la faune et la flore océanique ainsi que pour nous, qui nous trouvons au bout de la chaîne alimentaire, seront exceptionnels.

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nettoyer les océans  

Le projet de barrage flottant de Boyan SlatErwin Zwart / Fabrique Computer Graphics

Boyan Slat a 19 ans, habite aux Pays-Bas et a commencé à étudier la possibilité de débarrasser les océans du monde des millions de tonnes de plastique qui les polluent à l’occasion de son projet de dernière année de lycée.

Après quelques centaines d’heures de travail supplémentaire, il a présenté à une conférence TEDx à Delft, en octobre 2012, un concept qui pourrait permettre de retirer des océans 7,25 millions de tonnes de plastique en 5 années à peine. Le projet, sur lequel travaillent à présent 50 ingénieurs, n’en est qu’à un quart de son étude de faisabilité. S’il vient à être réalisé, les bénéfices pour la faune et la flore océanique ainsi que pour nous, qui nous trouvons au bout de la chaîne alimentaire, seront exceptionnels.

Il y a dans les océans de la planète cinq principaux gyres océaniques, gigantesques tourbillons animés par la force de Coriolis. Tous entraînent dans leurs courants des tonnes de déchets, qui y restent bloqués éternellement. On y trouve en très grande majorité des plastiques, auxquels il faut généralement entre 50 et 1.000 ans pour se décomposer. Le plus tristement célèbre de ces gyres se trouve dans l’Océan Pacifique et a été surnommé vortex de déchets ou «8e continent» (les Américains comptent l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud comme deux continents séparés; le 7e continent est l’Antarctique). Il a été dit que les déchets y recouvrent une surface deux fois grande comme le Texas, mais il n’existe en fait pas d’estimation fiable de la taille de cette soupe de plastique. Et pour cause, le 8e continent est transparent pour les satellites. On ne peut voir les tonnes de microdébris (issus de la dégradation de déchets plastiques) qui le composent que depuis le pont d’un bateau. Ils sont pourtant plus nombreux que le plancton. Ces déchets plastiques, ainsi que d’autres plus gros –tels les bouchons de bouteille ou les filets perdus en mer– sont consommés par les oiseaux, les poissons et les mammifères marins.

Echantillon d’eau prélevée dans le vortex de déchets de l’Océan Pacifique. Emilymcmc via Flickr CC

 

On trouve régulièrement baleines à bosse et cachalots, échoués sur les côtes, des dizaines de kilos de matières plastiques obstruant leurs estomacs. On estime à une centaine de millions les oiseaux marins qui meurent dans les mêmes conditions, notamment des albatros qui confondent les bouchons de plastique avec de la nourriture. Les poissons consomment eux aussi des microdébris, qui transportent des polluants tels que PCB et DDT. Ceux-ci se retrouvent ensuite dans nos assiettes.

Par ailleurs, Boyan Slat rapporte que les déchets plastiques sont responsables chaque année de dégats à hauteur d’un milliard de dollars sur les navires américains. Les conséquences économiques sont nombreuses, notamment pour le tourisme lorsque les plages sont touchées.

Le capitaine Charles Moore, qui a découvert le vortex de déchets du Nord Pacifique, a estimé qu’il faudrait 79.000 années pour tout nettoyer. Mais c’est avec les moyens conventionnels, c’est-à-dire en utilisant des bateaux équipés de filets qui pêcheraient des déchets plastiques.

Boyan Slat propose une solution radicalement différente. Au lieu d’utiliser de l’énergie pour se battre contre les courants marins, le projet Ocean Cleanup s’appuierait sur des bases fixes et laisserait les courants amener les déchets dans ses barrages flottants. Selon une hypothèse qui nécessite d’être testée, le plancton pourrait nager en dessous des barrages mais même les plus petits morceaux de plastique resteraient bloqués.

Le projet pourrait même se révéler rentable, le recyclage des matières plastiques récupérées pouvant rapporter 500 millions de dollars. The Ocean Cleanup Foundation lancera prochainement une campagne de crowdfunding.

Même si ce projet venait à se concrétiser, le travail de prévention et de réduction de la production de plastique devrait continuer en parallèle.

Photo: Le projet de barrage flottant de Boyan Slat Erwin Zwart / Fabrique Computer Graphics

 

38 Commentaires

  1. Ca fait du bien de voir qu’il y a des petits gars qui ont des idées pour réparer le bordel qu’on a mis depuis des années 🙂

  2. idée simple et peut onéreuse mais qui demande tout de m^me une levée de fond.
    S’il est facile de trouver de lever des fonds pour sauvez les banque ou pour lutter contre le CO2 ( laisse pousser les arbres au lieu de les brulé et ton co2 se rééquilibrera ), quand il sagit de lutter contre des causes réelles y a bizarrement jamais d’argent.
    En tout cas bonne chance à lui

    …………………………..

    sauf erreur de ma part il a oublié de mantionné la contamination de la viande car une majeur partie de pêche sert à fabriquer des farines pour le bétail. Résultat mangeur de poisson ou de viande pas moyen d’y réchapper

  3. Tu parles d’une nouveauté!
    …Seul la volonté inter-Nation-ale manque…. et les pb juridiques à venir si c’est rentable!

    De toute façon, il faudra venir chercher et transporter les déchets, afin d’en assurer leurs recyclage à terre (et surtout la revente!).
    Alors, un « bateau filtre au fil de l’eau » peut parfaitement assurer la « ségrégation » pendant son arrivée sur site.Ce faisant, sans qu’aucune perte d’energie supplementaire ne soit déplorée.

    Le plus drole pour la fin:

    dixit : « mais il n’existe en fait pas d’estimation fiable de la taille de cette soupe de plastique. Et pour cause, le 8e continent est transparent pour les satellites. On ne peut voir les tonnes de microdébris (issus de la dégradation de déchets plastiques) qui le composent que depuis le pont d’un bateau. »

    Mais quel tissu de conneries.
    …Pauvres satellites!

  4. Les industriels de l’obsolescence programmée s’en servent déjà.
    C’est pas nouveau.

  5. Encore un signe de reconnaissance de la franc-maconnerie avec la merde au cul.
    Benji, met la photo à l’envers ce sera plus clair.

  6. Ah bah oui se servir du capitalisme pour résoudre un problème posé par le capitalisme.
    AMEN.

    « Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau. »
    Einstein

    On parie combien que c’est pas lui qui a eu l’idée « magique ».
    Bon j’ai l’air aigri là, c’est vrai que c’est bien de se pencher sur ce problème. Pour le résoudre, mieux vaudrait une approche plus altruiste.

    • l’idée en soi est bête comme choux….l’approche financière est obligatoire car aucun état ne s’en chargera du fait que ces déchets sont dans les eaux internationales. Et le seul seule moyen de convaincre un investisseur c’est de lui projeter des profits sinon nada. DE plus ramener sur terre ces déchets pour rien en faire c’est aussi con que de les laisser làbas, autant les recycler

      • C’est vrai que la priorité c’est de se débarasser de ces continents de déchets.
        Pour le reste, il faut voir, si c’est pour refaire les mêmes matières plastiques qui vont finir au même endroit au final car ils passeront par les mêmes circuits quel intéret???

        Au passage une grosse boite engraissée, du pétrole de l’énergie et du temps gaché … Brassage de vent.

        D’où la nécessité d’inclure une nouvelle approche…

      • Lorsqu’on pose un problème à résoudre en pensant déjà aux bénéfices dus au recyclage, c’est que c’est déjà foutu; et c’est bien pour cela que l’on s’enfonce davantage; je préfèrerais mille fois mieux qu’on laisse ces déchets là ou ils sont et que les cocos qui sont derrière ce jeune homme s’engagent pour eux même dans une philosophie de simplicité et par la suite fassent tout pour l’encourager.

  7. Qqn peut m’éclairer car je comprend pas bien son idée.
    Tel que le la comprend il veut faire des filtres fixes dans lequel passerai le courant (et le plastic).

    Mais concrètement un filtre avec le temps ce bouche (de par l’amas de particules qui ce forme.

    Comment gère il le nettoyage du filtre ?

    • Te tourmentes pas ce jeunot est sponsoriser pour faire croire qu’il à découvert l’obsolescence programmée,hahaah.

    • les filtres ceux sont des filets, il y a juste à les remplacer, à voir si une fois nettoyer on peux les réutiliser

      • Haa, j’avais pas vu ça comme des filtres amovibles.
        Ceci dit c’est pas les filtre de ta machine à café qu’ils utilisent donc à « vider » ça doit pas être simple.
        D’autant plus qu’avec l’accumulation de particules il y à de plus en plus de pression qui s’exerce dans le filtre.

        Après, la remarque de rouletabille fait écho à ce que je me suis dit en regardant la vidéo : drôle de train de vie pour un jeune homme de 19ans…
        Je serais assez curieux de connaitre son pédigrée et ces financement 😉

        • si je vous suis un gosse de riche ne peux pas avoir des « bonnes idées » ….. faut être pauvre pour avoir un esprit sain……moais…(vu le nombre de gamins pauvres dans le monde il doit y avoir de quoi terraformer le système solaire)…c’est un peux limites comme argument. Ce n’est pas le premier ados a vouloir trouver une solution à un problème majeur. Simplement parcequ’un ados n’est pas encore gangréné par les dogmes de la science et la cupidité.
          Les filtres sur le bateau modélisé en 3D ne sont pas en cônes comme celui qu’il traque en nageant au début du film mais pendent dans l’eau….

          • Si un jeune issu de n’importe quel milieu peut avoir de bonne idées pour les raison que tu évoque, cependant c’est tout de même à moduler :

            – Beaucoup de riche, jeune ou moins jeunes on la tendance à être dans les concepts et pas franchement dans le concret.

            – Beaucoup de gosse de riche doivent réussir par n’importe quel moyen pour assurer la renommée de la famille. Pour une famille de riche avoir un surdoué dans ces rang est une plus-value. (alors que dans une famille de pauvre c’est plus souvent le contraire)

            – un gamin d’une famille suffisamment riche à les moyen de mettre en avant une bonne (ou moins bonne) idée. Ce que le gosse de pauvre n’a pas les moyens de faire généralement alors il ce la fait piquée.

            – Lorsque l’on est financer par qqn l’on est pas indépendant.

            Je dis pas qu’il entre dans tout ces cas de figure c’est juste que je m’intéroge pour mieux cerner le personnage.

            • tandis que moi je m’intéresse à l’idée ;), je laisse une chance à l’individu quelque soit sont origine même si les arguments que tu avances ont leur influences d’influence.

  8. hola jeune mouton
    se jeune de 19 ans a de bonnes idées
    mais moi je pence a une chose simple les chalutiers ont de grand filet pour les poissons il suffit simplement d’ajouter un autre filet pour récupérer les polluants et de payer ses dit polluants un centimes de plus a la tonne pour encourager les pécheurs et la récupération
    la pollution diminuerais on trouverais même des bateaux pécheur de polluants car payer un centimes de plus bref sa reste une idée a développer

  9. Des barrages récupérateurs de plastiques dans tous les océans, et après on en fera quoi si cela est réalisable ; quelqu’un pour éclairer ma lanterne ?

  10. Ya de l’idée (pour une fois avec TED) mais toujours avec cette obsession anglo-saxonne d’être rentable… C’est leur putain de rentabilité qui a créé cette tache de plastoc merde !

    Certains vous dirons qu’il faut taxer les pollueurs mais au final c’est le peuple qui paye l’addition, non il faut des peines de ramassage forcé sur les plages pour ceux qui perdent des containers en mer ou les plaisanciers qui balancent leur merde à la mer ou dans les fleuves.
    IL faut interdire les sachets et emballages non biodégradable dans tous les domaines, dans les grandes surfaces, sur les marchés etc sauf ceux qui assurent une traçabilité et un retraitement total de leur déchets (hôpitaux etc).
    Plus facile à dire qu’à faire mais il faut le faire !
    Il faut aussi que chacun pense à consommer moins, ya de l’espoir dans ce domaine, crise économique aidant au passage.

    On peut aussi envoyer 100 millions de chinois avec des épuisettes, en 3 semaines c’est boucler ! Ils nous doivent bien ça 😀

    • la main d’oeuvre européenne sera bientôt aussi chère chère 🙂

      Sinon en effet il faudrait……….mais quel gouvernement ira empéché les industriel de polluer en paix.
      Conteneur tombés accidentellement…… moais….. et combien de bâteau coulés volontairement avec leur cargaison de déchets en tous genres depuis 50 ans. La mer est un dépotoir déchets chimique, radioactifs…..La france pleure dès que ces côtes sont touché par un marée noire uniquement parceque ce n’est pas bon pour le tourisme, mais n’a jamais rien dit quand il fallait se débarrasser de ses déchets ratio actifs en les coulant au larges.

      Le seul espoir aussi crédule est d’espérer un changement d’habitude…même de ce côté là aucun espoir la majorité des gens n’en n’ont strictement rien à foutre.

      En moin d’un sciècle on a rendu la Terre complètement invivable…..ça laisse rêveur pour la fin de celui-ci..

      http://www.youtube.com/watch?v=IEexx5BR5eY

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