Mortalité des abeilles – Un rapport dénonce le « lobbying effréné » contre l’interdiction de pesticide

Les preuves s’accumulent de la nocivité de ces produits, et malgré tout, les empoisonneurs se démènent pour éviter leur interdiction.

Les groupes chimiques Syngenta et Bayer se livrent à « un lobbying effréné » pour empêcher la suspension de trois pesticides soupçonnés de décimer les populations d’abeilles, accuse l’organisation Corporate Europe Observatory (CEO) dans un rapport publié jeudi.

Ce rapport détaille la façon dont les deux entreprises ont manoeuvré pour influencer le débat sur les trois substances issues de la classe des nicotinoïdes, depuis la décision de confier à l’agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) le soin d’étudier la question il y a un an.

CEO accuse Syngenta et Bayer d’avoir tenté d’influencer les conclusions et la communication extérieure de l’EFSA. L’ONG publie notamment une lettre dans laquelle Syngenta exige que l’agence européenne modifie un communiqué de presse avant sa diffusion.  

Les deux entreprises sont également accusées de minimiser des études scientifiques, de faire jouer leurs réseaux politiques et de faire passer les partisans de l’interdiction pour des apiculteurs du dimanche.

La proposition d’interdiction des trois pesticides n’ayant pas recueilli la majorité qualifiée suffisante le 15 mars dernier, elle sera une nouvelle fois soumise au vote fin avril ou début mai. Selon CEO, l’industrie tente maintenant de convaincre individuellement les États membres de s’y opposer, car faute de consensus, la Commission européenne aura le pouvoir d’imposer la mesure.

 

Le rapport (en anglais) est disponible ICI

 

Un article de Belga, publié par levif.be et relayé par Fred pour SOS-planete

Mobilisation générale pour sauver nos abeilles
Un grand « Plan apicole durable » est lancé dans les Alpes-Maritimes par le conseil général pour protéger les insectes pollinisateurs indispensables à l’équilibre de la nature et à la survie… des hommes.

(…)

Des actions concrètes

Mobilisant une enveloppe budgétaire annuelle de 100.000 euros, ce plan concerté avec les professionnels, vise à renforcer les mesures déjà en vigueur, mais surtout à financer de nouvelles actions. En voici les principales :

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Préserver l’environnement

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Ce plan associe aussi bien les professionnels que le grand public. Il faut dire que l’enjeu mérite la mobilisation générale !

Pour lire la totalité de l’article, cliquer ICI

Un article publié par nicematin.com et relayé par Fred pour SOS-planete

 

12 Commentaires

  1. C’est pas encore cette année que les abeilles seront épargnés et nous non plus.
    Un rapport qui dénonce c’est bien mais en attendant les industries continuent de vendre leurs saloperies qui tuent.

    • Moratoire sur les pesticide! le combat continue
      Les vraies championnes de la pollinisation sont en danger
      Adoptez des abeilles sauvages et faites un geste pour la biodiversité !
      Pollinis – Réseau des Conservatoires Abeilles et Pollinisateurs
      Association Loi 1901 Conservatoire des Fermes et de la Nature
      143 avenue Parmentier – 75010 Paris http://www.pollinis.org

      • Les liens que tu as mis sont passionnants pour une raison au moins, ils mettent en évidence que le combat contre les pesticides n’est pas mené que par de « blanches mains », le lobby des apiculteurs est bien présent et la lutte contre les monopoles des transnationales n’est pas sa préoccupation principale !
        En mettant en avant ce fait incroyable : 600 abeilles maçonnes font le même boulot de pollinisation qu’une colonie domestique de 40 000 individus…
        Alors faut bien arrêter les conneries un jour et dire ce qui doit être dit, ce ne sont pas les abeilles les plus menacées par les pesticides mais la Vie et le combat n’est pas de se battre contre un Gaucho ou Cruiser mais contre la totalité des pesticides !!!
        Zéro pesticides non négociable !
        Pour la question des lobbys il suffit de se tourner vers le Parlement européen pour se rendre compte qu’à peine 12 000 lobbyistes y séjournent à plein temps et qu’ils sont fort bien payés pour faire du « bon » boulot…
        Pas d’angélisme, juste un peu de réalisme.

        • Pollinis ? Association à but non lucratif ?

        • Combien ne savent pas, que ce combat nous concerne TOUS? ♥♥

          • Hello Double cœur. Je suis circonspecte concernant cette association qui fait payer le parrainage d une ruche plus de 500€ alors qu’elle coûterait dans les 300€ autrement!!
            L’équipe de Pollinis?
            – Sur Linkedin on trouve que ce Nicolas Laarman est VP (= vice-président) des Management Information Systems de Namco Bandai Partners France, une société de distribution de jeux vidéo.
            Il est directeur des systèmes d’information d’Atari.
            – Quant à Aurelia Ainscough, présidente de Pollinis, elle est « Digital Marketing Manager » à Duke Razorfish, une société de communication et de conseil marketing interactif du groupe Publicis.

            Huumm … !!

            Aidons les abeilles en ayant des ruches dans nos jardins, en faisant des ruchers-écoles, en aidant des apiculteurs qui travaillent avec amour et respect de l’abeille, avec des associations locales transparentes.

            • Un apiculteur était intervenu pour nous mettre en garde contre cette
              association pollinis
              J’ai juste donné les liens, pour infos sur nos butineuses, car les articles sont bien fait.
              Maintenant leurs motivations……je ne suis pas adhérente et n’approuve pas, certaines
              pratiques. Je défends les abeilles point. ♥♥

            • Natacha tu as probablement raison de rester méfiante, je ne file pas un rond et m’en tiens à l’info en la recoupant si possible et le boulot de recherches dont il est question existe bel et bien.
              D’autre part ça colle parfaitement avec mes observations de 30 années de pratique agricole et paysanne, j’ai toujours eu des résultats spectaculaires dès que je favorisais les bourdons et les abeilles sauvages, les domestiques ne visitent que les fleurs qui les attirent le plus sur le moment, les sauvages butinent des fleurs spécifiques particulièrement les petites ( thym, origan, carottes… ), les bourdons continuent leur boulot au premier rayon de soleil par temps supérieur à 13° et ils sont les seuls !
              Pourquoi ne dénonce-t-on pas les pratiques industrielles de l’apiculture ?
              Pourquoi des éleveurs ayant plus de respect pour leurs abeilles déclarent ne pas avoir eu de pertes plus que la moyenne depuis plusieurs années ?
              Bien sur que les néonicotinoïdes sont à bannir comme le reste mais allons jusqu’au bout du raisonnement et mettons en cause les pratiques, qu’elles soient industrielles ou agricoles.
              Un article sur Reporterre parle de la stagnation du « Bio », il n’y a quasiment pas eu d’installation en 2012, la raison ? Les prix des denrées qui sont maintenant moins chères que le conventionnel, ce qui est normal, ça coûte moins cher de cultiver en « Bio », mais ça montre bien que les agriculteurs sans conscience se foutent totalement de la santé des gens et se préoccupent surtout du portefeuille, le bio n’est qu’une opportunité et c’est pareil pour les apiculteurs, s’ils donnent autant d’amour aux abeilles qu’a leurs vaches en batterie, c’est foutu !

              • Nous sommes bien d’accord.
                Certaines infos relayées chez eux sont intéressantes.
                Le principal ce sont nos amies avettes, consœurs et confrères pollinisateurs sauvages tellement divers et magnifiques à observer et à protéger grâce à des cultures variées, plus que bio et à des zones « abandonnées » précieusement conservées. 🙂

  2. l’environnement ils s’en foutent, le pognon que rapporte la vente de tout les herbicides et pesticides pèsent bien lourd dans la balance; face a ses pauvres abeilles qui pollinisent nos champs, nos potagers et nos vergers. Sans elles pouf ! plus de nourritures végétales ou céréalières, plus de fruits. ils mangeront leurs pognon.MOI, je ne mets aucun produits dans mon jardin.

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