Il n’est même plus utile de chercher les signes d’un effondrement à venir, ils en deviennent tellement nombreux et officiels que je fini par avoir l’embarras du choix!
On savait que Monte dei Paschi, la grande banque de Sienne, la troisième d’Italie, était en difficultés. Mais ce n’est pas pour participer à un des somptueux diners donnés dans le superbe Palazzo Salimbeni par cette institution que Mario Draghi s’est envolé ce soir pour l’Italie. Mont de Piété créé en 1472 par les magistrats siennois, elle a pour principal actionnaire une fundazione aussi prestigieuse que peu transparente. AXA en est le troisième actionnaire avec plus de 3% du capital.
C’est au chevet de cette institution systémiquement importante pour l’Europe et le monde bancaires, que le Président de la BCE se rend, à en croire le Financial Times. Une réunion au sommet est en effet convoquée à Rome ce mardi. C’est que la faillite de la BMPS serait une catastrophe à plusieurs niveaux.
sic…
Les conséquences d’une faillite pour les banques, l’Italie, et l’Europe seraient létales
- Elle entrainerait une faiblesse contagieuse des deux autres grandes banques italiennes, Unicredit et Intesa San Paolo, ainsi que du réseau de caisses d’épargne du pays. Ce faisant, elle menacerait l’ensemble du secteur bancaire européen à travers le marché interbancaire et provoquerait une crise de liquidité. Parmi elles, un montant substantiel prêté à 1% à 3 ans au début de 2012 par la Banque Centrale Européenne. Ancien Gouverneur de la Banca d’Italia, Mario Draghi connaît parfaitement les fils qui lient les institutions bancaires de son pays avec l’Europe et le reste du monde.
- Une panique entrainerait un effondrement des obligations souveraines italiennes qui s’étaient améliorées suite à l’engagement pris par la BCE de soutenir l’Italie et l’Espagne. Cet engagement a rassuré, mais n’a pas encore été exécuté. Face à un risque de 2.000 milliards d’euros de titres du Tesoro italien, la BCE pourrait se trouver elle-même en difficulté, vu son bilan déjà largement surexposé en créances bancaires de l’Europe du Sud.
- L’affaire ne s’arrêterait pas à l’Italie : la France serait aux premières loges, et en particulier BNP Paribas, qui détient la Banca Nazionale del Lavoro, elle-même la quatrième banque du pays et qui célèbre son centenaire en 2013. Qui plus est, on voit mal comment un effondrement de la dette italienne n’affecterait pas d’autres pays européens, relançant une spéculation contre les obligations souveraines.
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Non mais la croissance italienne revient qu’on vous dit !
ça s’arrose!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ils n’ont qu’à péter, BOUM..%$#$.. toutes ces banques de mer.e J’aimerais bien voir leur salle gueule qu’ils vont faire ces bandits arogants.